Machu Picchu - Le retour (partie 2)


Non, vous ne serez pas en reste,
car voici la suite de mon périple au pays des Incas...

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Je vous remets en contexte...

JOUR 7 - 24 avril 2008
Après le repas, on continue la marche. Les ruines de Winaywayna séparent le chemin. Quelques hauts et bas, puis un grand escalier de pierre devant nous. Loïc nous fait fermer les yeux et nous guide, un à un, devant un grand mûr. Nous entendons des gens parler autour de nous, nous ne sommes pas seuls. Des cris et des bruits, une nervosité dans l'air ambiant. Nous patientons tous, fébriles, car nous savons ce qui nous attend. Les larmes aux yeux, nous sentons arriver le grand moment. À 3, on se retourne et on ouvre les yeux...



Et le voilà, devant nous, le Machu Picchu! Il se dresse un peu en contrebas, tel que nous l'avions imaginé, et dévoile toutes ses splendeurs à travers les nuages, juste pour nous. C'est incroyable! Dire que nous y sommes, après tant d'efforts! Inutile de dire que les larmes coulent toutes seules... On pleure, on rit, on se sert dans nos bras, fiers d'avoir continué malgré les genoux enflés, les chevilles tordues, les ampoules et les effets de l'altitude. Après un parcours si difficile, il n'y a pas de plus belle récompense. C'est le summum! Notre guide sort une bouteille de champagne et on célèbre l'atteinte de nos buts dans de petits verres en plastiques de camping ; ) Charmant!

Deuxième surprise, nous recevons chacun un pendentif, la croix andine "Chakana". Un beau présent qui représentera à tout jamais cet accomplissement. Après un bon moment à contempler le Machu, le regard fier, nous réalisons qu'il faut bien redescendre. À contre-coeur, on quitte le belvédère et on reprend le chemin de pierre, ré-énergisés par cette récente découverte. On descend un peu, puis on débouche sur le chemin qui se rend directement au Machu Picchu. On s'approche des ruines un peu, mais pas trop. On se garde la surprise pour demain, alors que nous aurons toute la journée pour visiter le site. Et puis, nous ne pourrions l'apprécier maintenant, car nous sommes fatigués.

Pour l'instant, nous regagnons donc le bas de la montagne où nous attrapons de justesse l'autobus touristique qui nous ramène au village d'Aguas Calientes. Un peu de magasinage dans les boutiques de la ville, véritable "Mont-Tremblant du Pérou", puis on se dirige à l'hotel pour poser nos sacs. Comme rien n'est facile, 60 marches de pierre à monter pour s'y rendre! Décidément, ce n'est jamais terminé... ; )

Retour sur la place d'armes d'Aguas Calientes pour un dernier moment avec nos amis et porteurs péruviens. Il est temps de leur montrer que les québécois savent fêter... Nous commandons plusieurs tournées et les invitons à jouer avec nous le jeu du "Igloo-igloo" traditionnel. Vous savez, le fameux "Il est des nôôôôôtres, il a bu son verre comme les auôôôôôtres!" (enfin, les québécois savent de quoi je parle...).



Nous procédons aux adieux, puis c'est le retour à l'hôtel pour un repas de luxe : Ceviche de truite (le meilleur que j'aie goûté, et de loin), raviolis péruviens au poulet fumé, fines herbes et pacanes (un délice!), et encore du vin, quel festin! Je m'en tiens à l'eau, c'est parfait pour moi! Puis, promenade dans les rues, on étire le temps pour que ça ne s'arrête pas. Dur d'aller au lit et de voir cette belle journée prendre fin. Mais demain, il y a encore le Machu à visiter. Aller hop, c'est le temps de dormir! Je pourrais trouver le sommeil couchée sur une planche de bois tellement je suis épuisée. Je m'endore en comptant les marches de pierre qui défilent dans ma tête, encore et encore...


JOUR 8 - 25 avril 2008
Un lever de bonne heure pour rejoindre le Machu Picchu avant la meute des touristes. Car c'est une réalité, ils sont des tonnes à arriver par train pour contempler cette merveille du monde. Il faut les prendre de court. Nous déjeunons rapidement, puis nous prenons le bus pour remonter la côte (c'est une bonne chose, car avec l'état de nos jambes, nous n'aurions pu la monter à pied...).

Un peu de brume enveloppe la montagne. C'est aussi beau qu'hier, même plus encore.



On passe chaque zone, Vico nous expliquant en détails les lieux sacrés, la tombe de l'inca, les observatoires astronomiques, le calendrier solaire, la chambre des 3 fenêtres et tout le tralalère. L'histoire des Incas est fascinante. Pouvez-vous imaginer tailler des pierres de façon aussi précise sans aucun instrument moderne? Il aura fallu pratiquement 1 siècle pour bâtir cette cité, et elle était encore en évolution quand les espagnols sont arrivés. C'est aussi la raison pourquoi le Machu Picchu fut abandonné. Les hommes sont allés à la guerre pour combattre l'envahisseur et les femmes et enfants, laissés derrière, ont fini par fuir ou par mourir.

À quoi Machu Picchu servait-il? Cela demeure un mystère. Lieu de congrès annuel pour les différentes parties de l'Empire? Lieu de pélerinage sacré à vocation religieuse? Lieu de purification par le travail? Nous ne pouvons le dire. Mais c'était un lieu d'une grande importance. On le voit à tous ces détails, au style d'architecture, à la complexité des éléments. Rien n'est laissé au hasard et tout possède une fonction, preuve de la grande intelligence de cette civilisation.



C'est si beau, mais après l'avoir exploré d'un bout à l'autre, nous sentons le besoin de passer à autre chose. L'épreuve, c'était le chemin, et ça nous l'avons fait. On dit souvent que l'important n'est pas la destination mais le voyage, et c'est bien vrai. Machu Picchu était un rêve, et ce rêve atteint, on a juste envie d'en réaliser d'autres.
Retour à l'hôtel en bus. C'est le moment de quitter la montagne. Aurevoir Machu! On saute dans le train. 1 heure 30 minutes de paysages magnifiques défilent par la fenêtre du wagon. Épuisée, je somnole tranquillement et je me détend du voyage en repassant dans ma tête toutes les belles images.

Transfert à Ollantaytambo. On court vers notre mini-bus pour éviter la cohue et le trafic. 1 heure et demi de trajet à nouveau pour regagner Cuzco. Cette fois, je ne dors pas. Bien décidée à imprimer à jamais ces images dans ma tête, je me colle le nez à la fenêtre et je regarde défiler les montagnes et les vallées pour une dernière fois. Les villages sont animés même si le soleil décline. Les paysans s'affairent à terminer leurs récoltes, les animaux broutent les derniers brins d'herbe. Je me sens triste de quitter cet endroit. Il n'y a pas beaucoup de bruit dans le bus. Nous restons silencieux pour apprécier pleinement ces derniers moments.



Arrivés à Cuzco, nous nous rendons dans un buffet péruvien pour notre dernier souper en ville. Dans une ambiance colorée, un orchestre péruvien et des danseurs traditionnels nous divertissent pendant que nous remplissons nos assiettes et nos ventres affamés. La seule femme du groupe réussit à envouter la salle alors qu'elle nous pousse a capella une magnifique chanson à vous faire dresser les poils sur la nuque. Nous y comprenons peu de choses, mais une interprétation d'une telle intensité ne peut que relater une tragique histoire d'amour ou je ne sais quoi. L'alcool (à nouveau...) fait son effet. Pisco Sour, bière et vin rouge s'accumulent. Alors que tous les clients sont déjà partis, nous sommes encore là, à fêter et à rire en repensant à notre voyage. On fait un peu trop de tapage et visiblement, les serveurs en ont marre. Hop, on file!

À la sortie du resto, les vendeurs itinérants se jettent sur nous. Nicolas, trop généreux lorsqu'il a bu, entreprend de tout acheter et il faut le trainer de force pour l'empêcher de dilaper ses derniers sols péruviens. De retour à l'hôtel, le groupe décide de continuer la fête dans une des chambres. J'aurais bien aimé me joindre à eux, mais je suis trop fatiguée. La jeune fille raisonnable que je suis regagne sa chambre, nostalgique de ce si beau voyage dont je vois la fin arriver. Je m'endors en écoutant le disque de l'orchestre Wankamaru que je me suis procuré au restaurant.


JOUR 9 - 26 avril 2008
On dort un peu plus tard ce matin, puisque c'est notre dernier jour. Pas de montagne à gravir, pas de chemin qui nous attend. Ou plutôt si, un avion qui doit nous transporter à Lima ce matin. Mais notre guide tarde à arriver, et lorsqu'il se pointe à l'hotêl, émêché de la veille, nous devons partir en vitesse pour rejoindre l'aéroport. Je me débarasse de mon reste de feuilles de Coca, c'est illégal en dehors du pays, on se demande bien pourquoi...



On saute dans l'avion, et hop dans les nuages pour l'heure et demi qui suit. J'observe à nouveau la Cordillière des Andes par le hublot, c'est toujours aussi beau. Arrivée à Lima dans un environnement familier, cet aéroport où nous avons attendu si longtemps notre vol la dernière fois. Sauf que cette fois-ci, nous sommes libres d'en sortir. C'est le temps de dire aurevoir à Vico. Une séparation difficile, car nous avions appris à bien nous entendre durant ces 8 jours. Tu nous manqueras, amigo Vico! Hasta Luego!

Un mini-van nous attend, conduit par un couple de péruviens sympathiques chargés par Loïc de nous conduire partout où nous voudrons durant cette journée, au terme de laquelle nous prendrons l'avion du retour. Nous partons donc sur les chapeaux de roue à travers les rues suicidaires de Lima. Nous traversons bien des quartiers, mais partout semblent régner bruit, pollution et pauvreté. Difficile retour à la civilisation que de voir ces gens pauvres vivre dans des maisons à peine plus décentes que des boites en carton. La pauvreté existait aussi à Cuzco, mais elle était d'une autre sorte.

Nous débouchons sur le centre-ville, endroit plus riche et plus commercial. Nos chauffeurs nous laissent sur la Place d'armes et nous contemplons les constructions d'inspiration espagnole aux façades colorées.



Un petit tour sur les rues avoisinnantes, on se mêle à la foule. Les boutiques se succèdent, on se croirait à Montréal ou à New York sur une rue bondée. Toutes les grandes villes se ressemblent... Nous entrons dans un gigantesque resto de fast-food pour se ravitailler. Décidément, le sort semble faire en sorte de nous replonger dans la réalité de la façon la plus brusque et la plus radicale possible. Nous n'aurions pu choisir endroit plus bruyant, plus étouffant et plus assomant. Nous avalons nos quarts de poulet rôti huileux et nos frites graisseuses en toute vitesse. Vivement, de l'air! Je soupçonne notre guide de nous avoir fait subir cela volontairement afin de nous désensibiliser radicalement d'un seul coup. En tous cas, c'est réussi... La montagne me manque.

On traine encore un peu dans la ville, puis direction la plage. On descend au Parque de l'Amor, joli petit coin de verdure surplombant l'océan entouré d'un muret en mosaiques colorées. Enfin, un peu de tranquilité...



Sur notre droite, des aventuriers pratiquent le parapente... On s'approche de leur aire de départ pour voir le spectacle d'un peu plus près, et on nous informe que pour quelques dollars, nous pouvons voler en tandem avec eux durant 15 minutes. Ça fait ni une ni deux que toute l'équipe choisi de relever le défi. Quand est-ce que la chance de planer au dessus des plages de Lima se reproduira? On saute sur l'occasion. À tour de rôle, nous revêtons le harnais qui nous relie au pilote et nous courons avec lui vers la falaise. Un courageux saut au-dessus du vide, et on se laisser glisser sans résistance au rythme des vents. Comme la vue est magnifique de ci-haut! Nous survolons les quais, puis les vagues de l'océan, les rochers, les surfeurs maladroits et les goélands. Au loin, le soleil décline et le ciel prend des couleurs. Quel beau moment... Je n'aurais jamais deviner que mon voyage se terminerait ainsi.


Nous regagnons la terre ferme encore tout chancelants, les jambes molles et le coeur content. Un autre tour de mini-van, et on s'arrête à Miraflores, dans le quartier des bohèmes et des poètes. Un lieu coloré bordé de petits cafés et de vendeurs ambulants. Nous admirons les vautours juchés sur le clocher de l'église et les bijoux d'un jeune péruvien artisan. La journée est presque terminée. Le mini-van reprend sa course folle et nous laisse à l'autre bout de la ville, directement sur la plage. Les pieds dans le sable, on regarde la marée qui monte et un couple de jeunes mariés en pleine séance de photos sur la grève. Ça y est, Loïc nous sort le Porto, il fallait si attendre! On vide la bouteille en célébrant la fin de notre périple.



Puis, on se dirige vers la Casa Verde, juste devant, pour le "Dernier repas"... Le resto le plus chic où nous ayons mis les pieds, et de loin. C'est presque gênant de prendre place sur ces sièges drapés de tissu blanc. Un buffet gastronomnique nous est servi, composé des meilleurs spécialités de la maison. Pisco Sour et vin rouge sont aussi de la partie. Moi qui était restée sage jusqu'ici... Pourtant, je ne bois pas tant que ça, mais ce doit être la fatigue, je me sens plutôt étourdie. Enfin, nous le sommes tous...
Même que nous réalisons un peu tard que nous devons nous rendre à l'aéroport au plus vite si nous ne voulons pas rater notre vol! À bord du mini-van, nous filons sur la route en chantant comme des marins ivres au son de la programmation radiophonique de fin de soirée. Un dernier moment pour être insouciants et pour s'amuser avant l'embarquement. Je me sens un peu coupable, mais je ne devrais pas. Un peu de détente, je l'ai mérité.

Arrivés à l'aéroport, nous jetons pêle-mêle nos sacs sur les pousse-pousse et tentons de rejoindre l'entrée malgré le paysage qui tourne et les fou-rires incontrôlés. C'est le moment des adieux. C'est émouvant de voir que même notre guide a les larmes aux yeux. Quelques accolades, et on se quitte rapidement pour ne pas tomber dans le mélo... N'empêche, nous avons passé de si bons moments ensemble, c'est dur de se dire aurevoir. Loïc disparait dans la foule au loin...

On passe les guichets en essayant le plus possible de ne pas avoir l'air ivres... On enregistre les bagages, puis on passe au comptoir pour payer les frais de départ (une drôle de coutume, quand même...), ensuite la fouille, les procédures habituelles... Puis c'est l'embarquement. Tout va si vite, je n'ai pas le temps de réaliser que je suis déjà en train de m'en aller.


JOUR 10 - 27 avril 2008
Ça y est, c'est vraiment fini! Sur mon banc d'avion, je m'assoupis. Ma voisine d'à côté se tortille sur son siège et l'inconfort du mien m'empêche de dormir. Je repense aux derniers jours, à tout ce que j'ai fais, tout ce que j'ai vécu. Comment je vais faire pour revenir à la vie normale après tout ça? Comment retourner à la routine et faire comme si rien ne s'était passé? J'ai les blues, déjà, et je ne suis même pas arrivée!

Plus de 5 heures à dormir d'un sommeil agité. L'alcool s'estompe mais il laisse la bouche sèche et la tête lourde. Un torticolis plus tard et en état de déshydratation avancée, je descends à Miami. Une petite frousse me prend quand ma valise met plus de temps que les autres à arriver. Elle a été fouillée! Le soleil n'est pas encore levé et nous avons plusieurs à attendre avant le prochain vol. Nous errons dans l'aéroport, en espérant que le temps passe. Une bouteille d'eau, un petit déjeuner rapide et mauvais comme seuls les américains savent le faire, puis c'est le retour à l'attente.

Patience, patience, on somnole sur les bancs. Je traine dans les boutiques hors taxes et j'achète un peu d'alcool, pas pour moi mais pour mes proches parents. On annonce que notre vol est plein à craquer, et on invite les gens à céder leurs sièges en échange d'une compensation financière. Non merci, j'en ai assez des aéroports!

Nous embarquons pour le dernier vol. Je me désintéresse du hublot, j'ai l'esprit ailleurs. Un mauvais film est projeté, mais je ne le regarde pas. Au bout de 2 heures à me retenir d'aller aux toilettes (oups, j'ai trop bu d'eau!), je bouscule les deux hommes d'affaires à l'air grincheux assis à mes côtés pour courir vers la minuscule cabine à l'arrière du boeing. Pendant, que j'attends en sautillant, je constate qu'un visage (ou plutôt un corps...) familier est assis juste à côté de l'allée... Georges Saint-Pierre? Eh oui! Il semble que le combattant ultime le plus acclamé du pays fait son retour à Montréal après une entrevue à Miami. A-t-il gagné son combat du 18 avril? C'est que je suis sa carrière avec intérêt, ça m'intrigue... Mais comment oserais-je lui demander, j'aurais bien trop peur de passer pour une groupie obsédée. Il discute avec son agent ou son entraineur, je ne sais pas, il a l'air occupé. Non, je reste à ma place, mais je me dis que j'ai bien de la chance d'avoir vu une de mes idoles face à face.

Je retourne à mon siège, un peu décontenancée par cette rencontre fortuite. L'avion amorce sa descente. Montréal apparait à travers les nuages et de mon hublot, je capte quelques photos.



Je profite de l'effet vertigineux de la descente, une dernière fois. Le désormais routinier passage aux douanes s'effectue sans heurt. Nous subissons tous l'habituel interrogatoire pour quiconque revient d'Amérique latine... "Vous ne rameneriez-pas de feuilles de Coca, par hasard?". - "Ah bien oui, tiens donc, j'en ai plein les poches, qu'est-ce-que vous croyez?!"

Puis, on récupère les valises, cette fois rien n'a été touché. Des aurevoirs rapides, car nous avons tous hâte de rejoindre nos amis et familles. Mais nous nous promettons de rester en contact par courriel et de s'organiser une autre petite virée. De toute façon, nous sommes tous conscients de ce que nous avons ressentis durant le voyage. Les mots ne sont pas toujours nécessaires.

Je passe le corridor et je débouche sur la grande salle. Partout les gens crient, s'embrassent et se font signe, ces sourires me redonnent espoir. Je vois le visage de ma soeur, puis plus loin mon copain qui m'attend, avec son sourire craquant. Comme ça fait du bien de revoir des visages familiers! Je suis contente d'être de retour au fond, de retour parmi vous... Rêve, tu étais vraiment bien, mais réalité, je dois avouez que tu m'as manquée un brin!

(mais juste un tout petit brin...)



Qui sait si je n'y retournerai pas un jour. En attendant, je vais entretenir un peu ma nostalgie, elle me permet de ne pas oublier.


Merci de m'avoir lue jusqu'au bout! J'espère que je vous ai fais faire un aussi beau voyage que le mien.

Jasmine xx


P.S. Je pense déjà à d'autres destinations, de nouveaux projets mûrissent dans ma tête. Je crois que j'ai attrapé la piqure des voyages!


11 commentaires:

Katia a dit...

Wow, ça a vraiment l'air d'un beau voyage :) Et tu as choisi ma photo préféré pour le mot de la fin !!

Philo aux fourneaux - Blog culinaire a dit...

Ce voyage avait l'air merveilleux mais pas de tout repos !!!
Le principal c'est que ton rêve ait été réalisé. Je suis heureuse pour toi.

Mélanie a dit...

Magnifique!
Tes photos me font rêver.
:)

Rosa's Yummy Yums a dit...

Tes superbes photos me font rêver! Un voyage merveilleux...

Bises,

Rosa

Anonyme a dit...

quel voyage magnifique!
le pPeru, et le machu picchu, est un voyage que j'aimerai tellement faire!
je connais un peu l'Amerique centrale
(guatemala, costa rica, honduras), mais le Peru..reste mon rêve!
merci pour ce voyage!!!

Anonyme a dit...

Ah Jasmine, te revoilà à nouveau ! Ca fait plaisir de te relire ! Ca devait etre un voyage tout simplement inoubliable, on oublie jamais des moments si forts, ça devait etre magique en tout points ! Merci d'avoir partagé avec nous un petit bout de ce Machu Picchu !

Sha a dit...

Mais...mais c'est superbe !! Ca me donne envie de voyager ...

Anonyme a dit...

Nicole, Jasmine comme voyage interieur ce doit etre tres spécial. Ce doit etre difficile d'arriver dans la réalité.Et bien sur de vous retrouver toi et Sébastien. Comment vont tes pieds.Tu ma fait faire un tres beau voyage .Je vous aime ,grosse bise Nicole xx00

Flo a dit...

Comme j'ai aussi un grand projet qui s'annonce très bientôt maintenant je mets tes billets de côté pour les lire à tête reposée :-)

Jasmine a dit...

Merci à tous d'avoir lu cet interminable roman! Si vous rêvez comme moi de voyage, n'hésite pas à le faire, ça vous transformera, vraiment!

Sonya a dit...

Bravo !!!

Tu nous a tenu en haleine jusqu'a la fin...
Quel beau périple, quels beaux souvenirs!!

Merci pour cette belle lecture..et tu verras un voyage comme ça ne peut que t'avoir apporter que des bienfait pour le futur...

Moi j'attends que les enfants grandissent un brin pour dans 5 ans me donner la chance de faire le Compostelle...une suite logique après le Pérou...A+