Sablés double-chocolat - Daring Bakers



Comme on est à l'approche des fêtes, le défi de ce mois-ci s'inscrivait dans la thématique des "12 jours de biscuits" probablement inspirée elle-même des "12 jours de Noël" mentionnés dans la classique chanson américaine du temps des fêtes. On nous proposait donc de réaliser une (ou plusieurs... ou même toutes!) recette de biscuits parmi 12 variations suggérées.

J'adore l'idée, mais je n'ai pas suffisamment de temps, d'argent ou d'espace dans l'estomac pour 12 sortes de biscuits! C'est pourquoi j'ai opté pour une seule recette, toute simple et facile (on se demande encore où il est le défi là-dedans...) de sablés double-chocolat.
 


D'ailleurs, j'ai trouvé que les 12 biscuits proposés étaient somme toute assez communs et simples (biscuits à la cuillère, sablés, barres choco-caramel, biscuits à la douille, etc.), ce qui m'a un peu déçue, car en grande amateure de biscuits que je suis, j'aurais aimé qu'on me fasse découvrir de nouvelles saveurs. 

En fait, si j'ai choisis les sablés, c'est que je me suis dis que c'était une recette que je pourrais facilement personnaliser. J'avais pensé y ajouter quelques gouttes d'extrait de menthe (choco-menthe, c'est un classique des fêtes), les décorer de glace royale ou les combiner deux par deux façon "sandwich à la crème glacée". Finalement, je les ai goûté "nature", et je les ai bien aimé comme ça! Et comme à chaque fois que je fais des sablés, je ne peux pas résister, je dois goûter à la pâte crue. Et pas qu'un peu... un gros morceau! C'est tellement bon et plein de beurre : )




Au moins, ce défi m'aura appris une chose, et c'est comment réussir une parfaite texture sablée. Il suffit en fait de manipuler le moins possible la pâte, que ce soit pour lui ajouter des ingrédients ou au moment d'en faire des boudins. On presse pour combiner, mais on ne mélange et on ne remue pas! Ça permet d'obtenir une parfaite texture de sable granuleux bien croquant. Donc, une recette idéal pour les amateurs de sablés et de chocolat!
Hôtesse du défi : Peta de Peta Eats.
Source de la recette : The Foodnetwork. 

(Holiday season is the time for sharing and Peta of Peta Eats is sharing a dozen cookies, some classics and some of her own, from all over the world with us.)




Ingrédients : 
  • 90 grammes de chocolat mi-amer, congelé pendant 10 minutes 
  • 1 1/4 tasses de farine tout usage
  • 1/3 tasse de cacao en poudre non sucré
  • 1/4 de cuillère à thé de de bicarbonate de soude 
  • 1/4 de cuillère à thé de de sel fin
  • 11 cuillères à table de beurre non salé, ramolli
  • 1 tasse de sucre 
  • 1 jaune d'oeuf 



Préparation :

Râper le chocolat froid avec une râpe fine (je l'ai haché finement au coutea). Réserver.

Mélanger ensemble la farine, la poudre de cacao, le bicarbonate de soude et le sel. Réserver.

Battre le beurre et le sucre dans un bol moyen au batteur électrique jusqu'à ce que le mélange soit crémeux. Ajouter le jaune d'oeuf et mélanger. Ajouter les ingrédients secs et battre légèrement ensemble jusqu'à ce que les ingrédients soient combinés mais encore friables. Ajouter le chocolat râpé à la cuillère de bois, en mélangeant le moins possible.

Verser la pâte sur une pellicule plastique et en faire 2 boudins d'environ 9 pouces de long en pressant la pâte pour la faire adhérer, mais sans jamais la pétrir. Envelopper chaque boudin de pellicule plastique et réfrigérer au moins 2 heures.





Après le temps de pause, recouvrir 2 plaques à biscuits de papier parchemin. Réserver.

Couper les boudins en tranches d'environ 1/2 pouce et les placer sur les plaques préparées en laissant 1 pouce d'espace entre chaque biscuit. Réfrigérer les plaques durant 15 minutes. Préchauffer le four à 350F pendant ce temps.

Lorsque le four est chaud, enfourner les sablés pour 12 minutes. Ils vont s'étendre mais demeurer mous.

Laisser reposer sur les plaques durant 5 minutes (ils se raffermiront) avant de transférer les sablés sur une grille pour laisser refroidir complètement.

Les sablés se conservent 5 jours à la température de la pièce, ou 2 semaines au congélateur, bien emballés de pellicule plastique.



Temps de préparation : 10 minutes
Temps de pause : 2 heures
Temps de cuisson : 12 minutes
Quantité obtenue : Une trentaine de sablés


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Beignes tarte aux pommes



Il est rare que je cuisine des beignes, et surtout des vrais beignes à la levure frits dans l'huile. C'est probablement la meilleure chose au monde (ces beignes-là sont vraiment sublimes...), mais c'est hyper calorique et c'est tellement bon que c'est difficile de s'empêcher de s’empiffrer... alors la culpabilité vient avec...




Une bonne alternative, ce sont les beignes au four. Il existe différents types de recettes, certaines avec de la levure et qui se rapprochent des véritables beignes, et d'autres plus de type gâteau fait de farine et de poudre à pâte. J'ai choisis cette dernière approche pour réaliser cette recette.

C'est avant tout une pâte à gâteau, même si on en fait des beignes, mais toute une pâte à gâteau croyez-moi... Très moelleuse à l'intérieur, remplie de beaux morceaux de pomme et avec un bon goût d'épices... La touche qui change tout : On badigeonne les beignes de beurre fondu à la sortie du four et on les roule dans un mélange de cannelle et de sucre... Ça donne un enrobage légèrement croquant à l'extérieur, et un nuage fondant tout moelleux à l'intérieur.


 Merci à mon "happy helper" Valérie! : )

 
Il vous reste peut-être encore des pommes cueillies cet automne, et avec ce froid, c'est le moment idéal pour un beigne encore chaud et un bon thé réconfortant... ça vous réchauffera le coeur!




Ingrédients :

Beignes
  •  1/4 de tasse de cassonade, bien tassée 
  • 1/4 de tasse de sucre blanc
  • 1 1/2 tasses de pommes, pelées et hachées en petits dés (environ 2 pommes)
  • 1 1/2 tasses de farine tout usage
  • 2 cuillères à thé de poudre à pâte
  • 1/2 cuillère à thé de sel
  • 1 cuillère à thé de muscade moulue
  • 1 cuillère à thé de cannelle moulue
  • 1/3 de tasse de beurre bien froid, coupé en petits morceaux
  • 1 oeuf
  • 1/4 de tasse de lait
Garniture 
  • 1/4 de tasse de beurre, fondu 
  • 1/3 de tasse de sucre 
  • 1 cuillère à thé de cannelle moulue

 Et j'ai aussi fait des versions mini : )


Préparation :

Beignes

Préchauffer le four à 350F. Enduire 12 cavités de moules à beignes avec un peu d'huile végétale ou de beurre. Réserver.

Dans un bol, mélanger ensemble la farine, la poudre à pâte, la cassonade, le sucre, le sel, la cannelle et la muscade. Ajouter le beurre froid et travailler au coupe-pâte ou du bout des doigts pour intégrer le beurre dans les ingrédients secs, jusqu'à ce que le mélange ressemble à une chapelure grossière.

Dans un autre bol, battre l'oeuf avec le lait et ajouter les dés de pommes. Ajouter ce mélange au mélnager de beurre et de farine et combiner à la cuillère de bois en prenant soin de ne pas trop mélanger.

Remplir les moules préparés de pâte jusqu'au bord et enfourner pour 15 à 18 minutes, ou jusqu'à ce que les beignes soient pris et légèrement dorés. Ne pas trop cuire pour que ce soit bien moelleux.

Laisser refroidir 5 minutes, puis démouler et placer sur une grille.

Garniture

Mélanger ensemble le sucre et la cannelle dans un bol creux. Badigeonner chaque beigne de beurre fondu (dessus et dessous) et tremper dans le mélange de sucre et de cannelle.

Déguster!



 
Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson : 15 à 18 minutes
Quantité obtenue : 12 beignes


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Jasmine Cuisine dans Elle Québec!



Ouep, vous avez bien lu! J'ai l'honneur d'avoir une page dédiée à mon propre petit moi-même dans l'édition du Elle Québec de décembre. Un projet qui avait pris forme il y a déjà plus d'un an (oui, oui!), mais qui a mis du temps à se développer. Le monde de l'édition, c'est compliqué! N'empêche qu'aujourd'hui, j'ai ma photo, un petit reportage sur moi et une de mes recettes dans la section des idées de bouchées faciles et rapides pour Noël. Youppi!


 


La recette qu'ils ont choisi de publier est celle de mon duo de croûtes gourmandes. Ce sont des recettes que j'ai faites il y a déjà un moment, mais qui s'inscrivaient bien dans leur thématique de bouchées simples pour le temps des fêtes. 

La recette des croûtes au bleu, confiture de poire et d'oignon et noix de grenoble grillées a été publiée directement dans le magazine. Celle des croûtes aux pommes poêlées au romarin, bacon confit et cheddar vieilli a été mise bonus sur le site Internet de Elle Québec.
 

Croûtes au bleu, confiture de poire et d'oignon et noix de grenoble grillées  




 Croûtes aux pommes poêlées au romarin, bacon confit et cheddar vieilli
 recette ici et ici sur le site de Elle Québec.
 







 
Bien entendu, la Bibitte à sucre en moi aurait préféré pouvoir y vanter l'un de ses desserts savoureux, mais je suis tout-de-même contente de paraitre dans une publication imprimée. Pour un blogue comme le mien qui constitue surtout un loisir sans prétention, c'est une belle petite fierté. J'espère que vous aurez l'occasion de feuilleter le magazine!


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Muffins canneberge, pomme, orange et noix



Ça a commencé avec une idée toute simple pour passer des fruits dans le frigo, et ça a fini avec un muffin des plus délicieux. Vos déjeuners deviendront des petits moments de bonheur si vous les préparez aussi! Avec des flocons d'avoine, des canneberges, des pommes, des noix de grenoble, du yogourt et de l'orange dans chaque bouchée, vos papilles seront comblées, et fort à parier qu'elles en redemanderont un deuxième...
Ces muffins contiennent  moins de farine qu'à l'ordinaire, celle-ci étant remplacée par une bonne dose de flocons d'avoine. On y met aussi du yogourt pour rendre le tout bien moelleux. Avec les canneberges, un yogourt au citron me paraissait tout indiqué, mais on peut y aller avec du nature. Sinon, pas de sucre blanc, juste de la cassonade, et plein de morceaux de fruits tendres et de noix croquantes. On se demande bien pourquoi les gens achètent des muffins du commerce quand on peut en préparer d'aussi bons par soi-même, et aussi facilement... : )




Ingrédients : 
  • 1 tasse (250 ml) de flocons d'avoine à cuisson rapide (gruau) 
  • 1 tasse (250 ml) de yogourt au citron
  • 1/2 tasse (125 ml) d'huile végétale
  • 3/4 de tasse (190 ml) cassonade
  • 1 oeuf
  • 1 tasse (250 ml) de farine tout-usage
  • 1/2 cuillère à thé (2,5 ml) de sel 
  • 1/2 cuillère à thé (2,5 ml) de bicarbonate de soude
  • 1 cuillère à thé (5 ml) de poudre à pâte
  • Le zeste d'une orange, râpé finement  
  • 1 tasse (250 ml) de canneberges fraiches 
  • 1/2 tasse de noix de grenoble hachées 
  • 1 grosse pomme verte, pelée et coupée en dés


Préparation :

 Préchauffer le four à 400°F (200°C). Chemiser 18 empreintes de moules à muffins de coupes de papier. Réserver.

Mélanger le gruau et le yogourt dans un grand bol. Ajouter l'huile, la cassonade et l'oeuf en prenant soin de bien mélanger à la fourchette.

Dans un nouveau bol, tamiser ensemble la farine, le sel, le bicarbonate de soude, la poudre à pâte et le zeste d'orange. Ajouter au bol d'ingrédients humides, avec les canneberges, la pomme coupée en dés et les noix de grenoble.

Remuez le tout juste assez pour mêler tous les ingrédients, sans plus.

Répartir la pâte dans les moules à muffins préparés. Cuire environ 22 minutes, ou jusqu'à ce qu'un coûteau inséré au centre des muffins en ressorte propre et qu'ils soient légèrement dorés.

Laisser refroidir durant 5 minutes, puis retirer les muffins du moule et laisser refroidir complètement sur une grille.




Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 22 minutes
Quantité obtenue : 18 muffins

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Cheesecake Ferrero Rochers



Un cheesecake complètement décadent, ça faisait un petit moment que je ne m'étais pas offert ça! C'est quand même mon dessert préféré, et comme il faut se faire plaisir de temps en temps, m'en prends pas plus pour me motiver. D'autant plus que le cheesecake, même si il donne l'impression d'être compliqué, demeure à mon avis un des desserts les plus simples et les plus rapides à confectionner. 

 


Prenez ce dessert par exemple. C'est tellement facile! La gourmandise ultime est à votre portée. La croûte est faite de miettes de biscuits, de sucre et de beurre, et la garniture se prépare au robot culinaire dans un seul bol. Le nutella et les noisettes font tout le travail et reproduisent à merveille le goût d'un chocolat Ferrero Rochers. D'autant plus qu'on en mets aussi dans le cheesecake lui-même, en plus de l'en décorer. La texture est fondante et veloutée, c'est carrément décadent ce truc!

Si vous cherchez un dessert à faire pour épater vos amis ou votre famille dans le temps des fêtes, je pense que celui-ci fera le travail! Enjoy!











Ingrédients :


Croûte 
  • 160 grammes de miettes de biscuits au chocolat
  • 2 cuillères à table de sucre
  • 6 cuillères à table de beurre non salé, fondu et refroidi un peu
Garniture 
  • 500 grammes de fromage à la crème, ramolli à température ambiante 
  • 1/2 tasse de crème sure 14%
  • 1/3 de tasse de cassonade, bien tassée
  • 1 tasse de Nutella
  • 1/4 de tasse de cacao en poudre non sucré
  • 1/2 cuillère à thé d'extrait de vanille pure
  • 2 gros oeufs
  • 3 cuillères à table de fécule de maïs
  • 1/2 tasse de noisettes hachées finement
  • 12 chocolats Ferrero Rochers, coupés en 2  
Décoration
  • 4 chocolats Ferrero Rochers, coupés en 2
  • 1 cuillère à table de noisettes hachées finement


 
Préparation :

Croûte

Préchauffer le four à 325F. Beurrer un moule rond à charnière de 8-9 pouces de diamètre et recouvrir le fond d'un rond de papier parchemin. Réserver.

Combiner ensemble dans un bol les biscuits, le sucre et le beurre fondu. Mélanger à la fourchette jusqu'à obtention d'une texture de sable mouillé. Étendre ce mélange au fond du moule chemisé en pressant bien.




Garniture
 
Utiliser un robot culinaire ou un grand bol avec batteur électrique. Y déposer le fromage à la crème et la crème sure et mélanger jusqu'à homogénéité. Ajouter la cassonade, le Nutella, le cacao en poudre et la vanille et mélanger à nouveau pour bien combiner, en raclant les parois du bol si nécessaire avec une spatule. Ajouter les oeuf et la fécule de maïs et mélanger encore jusqu'à homogénéité. Incorporer les noisettes hachées finement à la cuillère de bois.  

Verser la moitiée de cette garniture sur la croûte préparée. Y parsemer les moitiés de chocolats Ferrero Rochers sur toute la surface et recouvrir du reste de la garniture.

Enfourner pour 40-45 minutes, ou jusqu'à ce que le mélange soit pris, sans être sec (le cheesecake craquera si on le laisse trop longtemps). Laisser refroidir sur une grille, puis réfrigérer au moins 4 heures.


Après le temps de pause, décorer le cheesecake de moitié de chocolats Ferrero Rochers disposés en rond et saupoudrer de noisettes hachées. Démouler le cheesecake délicatement en passant un couteau tout autour du moule avant de le retirer.

Déguster!




Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 45 minutes
Temps de pause : 4 heures
Quantité obtenue : 10 portions

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VAM 2012 #17 : Montréal à table 2012





VAM 2012 #17 - Montréal à table 2012
Événement couvert par Mylène Bruneau
au Ferreira Café, centre-ville de Montréal
 



La semaine des resto - Montréal à table a lieu cette année du 1er au 11 novembre 2012. Ça ressemble un peu au restaurant week de New York : plus d'une centaine de restos de la ville, habituellement chers, offrent un menu à prix fixe durant l'événement, afin de faire découvrir leur table à un public plus large. La version montréalaise en est à sa première édition. J'en ai profité pour essayer la formule en allant au restaurant Ferreira Café.
 






Voici donc un VAM sur le sujet, car je crois que l'initiative vaut la peine d'être soulignée. En effet, quand aurez vous l'occasion de manger au Toqué pour 39 dollars? C'est ce que moi et Katia avons pensé en voyant le site Internet. La liste des restaurants participants y est affichée en ordre alphabétique, puis leur type de cuisine, le prix du menu (obligatoirement 19$, 29$ ou 39$) le quartier et les disponibilités. Sans surprise, l'Europea, Toqué, l'Auberge Saint-Gabriel et les 400 coups ont rapidement affiché complet.

On a donc envie de cliquer et réserver le plus rapidement possible le resto de nos rêves, mais attention : afin de faire le bon choix, et obtenir un réel rapport qualité/prix, il faut considérer :

- Le menu offert
La plupart des restos offrent un menu entrée / plat principal / dessert pour le prix fixe. Quelques-uns offrent le choix entre 2 entrées et 2 plats principaux, et c'est idéal si vous êtes 2 foodies qui voulez goûter à un maximum de saveurs. La plupart du temps ce choix permet de prendre un plat de viande ou de poisson, avec ou sans gluten, donc pratique si vous y allez avec une fiche bouche.

Certains restos affichaient "Selon les arrivages du marché" comme menu à 39$ (La Chronique, par exemple). Vraiment ? Je veux savoir ce que je vais manger si je paie une quarantaine de dollars. Ça ne dit même pas s'il y a une entrée comprise!

- Les plats au menu
Pourrez-vous goûter à un plat qui représente ce resto, qui a fait sa renommée, un de leur "best seller" ou alors un plat de pâte ordinaire ? Au Beaver Hall, le menu affiche en entrées "soupe du jour" ou "salade mesclun", hum. Alors qu'à l'Auberge Saint-gabriel, on offre "Cabillaud à basse T., riz interdit, escabèche de moules/poivrons/chorizo, cromesqui d'une brandade, sauce poulette/safran". Quand même.

- Les prix réels
Si vous connaissez bien le menu de certains restos, ou si vous pouvez voir les prix sur leurs sites Internet, vous constaterez que la table proposée n'est pas toujours une aubaine. Katia (qui est aussi allée au Chu Chai pendant la semaine des restos, voir son billet) a fait le calcul suivant :"Le menu mangé correspondait au menu dégustation sur leur carte, à 35$, donc une économie d'environ 6$ par personne". Dans un autre cas, le resto Suite 701 offrait un menu à 29$, alors que le coût des plats individuels s'élève à 55$. Dans le cas du Ferreira, ce que nous avons mangé n'était pas sur le menu régulier, donc difficile de comparer, mais leurs assiettes normales coûtent entre 30$ et 40$ et pour 39$ nous avons eu entrée, plat et dessert.

Malgré toutes ces considérations, prenez la peine d'écumer les menus sur le site de l'événement, car non seulement vous aurez l'eau à la bouche, mais ça donne un bon survol des restos du moment et de leurs tendances culinaires.

Personnellement, j'hésitais entre le Ferreira Café, Apollo, Chez Victoire, Suite 701, Raza et le Van Horne. Pour l'amour de la cuisine à l'huile d'olive, je choisi avec Katia le Ferreira Café.

 



Ferreira Café
1446 rue Peel, Montréal


Voici le menu proposé au prix fixe de 39$ :

ENTRÉES
- Loup de mer marine a cru, yuzu, gingembre et coriandre fraiche
- Salade tiède de champignons, huile de truffe et tuile de parmesan

PLATS
- Pavé de morue fraiche rôtie, pomme de terre a cru, marmelade de poivrons, jus de bouillabaisse corsé
- Porc et palourde à la Ferreira

DESSERT
- Crème caramel au porto blanc Ferreira

Ma salade de champignons était bonne, des champignons sautés au beurre c'est difficile à rater, mais bien que le titre annonçait "tiède" j'aurais préféré chaud. Le parmesan ajoutait du punch, mais masquait les champignons et on ne goutait pas l'huile de truffe.
 




Le loup de mer moi j'ai bien aimé, une chair ferme et tendre, sans goût défini, relevé d'un peu de piquant et d'agrume.

  




La morue avait une cuisson parfaite, mais les accompagnements avaient peu de goût, on aurait dit une banale sauce tomate. 




Mon plat de porc a été un succès : gros morceau d'épaule de porc, parfaitement cuit avec des bouts de gras rôtis croustillants, baignant dans l'huile et sauce grasse à souhait. On ne s'attend pas à moins d'un bon portugais. Les 3 palourdes étaient tres bien (cuites au vin blanc) mais ne semblaient pas à leur place, perdues dans l'orgie porcine. Je mentionne aussi les portions, généreuses.
 






Pour le dessert, la crème caramel goute exactement la version en boite que ma mère me préparait, petite. Jusqu'au caramel, qui ne goute pas vraiment le porto. Bah, c'était bon quand même...


En résumé, je m'attendais à des saveurs plus intenses, moins communes. Ceci étant dit, c'était tout de même très bien cuit, servi rapidement, bien présenté, et somme toute un bon repas. Et bien contente de l'avoir essayé durant Montréal à table, car si j'avais payé 60$ pour ça, ma critique aurait été moins gentille...


Voir aussi la critique de Katia.





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