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Jasmine Cuisine
Thématiques culinaires

Thématique australienne

vendredi, février 29, 2008

Quel pays fascinant que l'Australie! Un île si immense qu'elle en est devenue un continent où évoluent des espèces végétales et animales totalement différentes de celles du reste du globe.

Du fait du grand âge du continent, de son climat très variable dans le temps et son isolation géographique très longue, une faune et une flore particulières ont pu s'y développer. Les espèces animales les plus connues sont le koala, le kangourou, l’émeu, l’ornithorynque, le wombat et l’échidné.


Petit bestiaire improvisé...


Le koala

Considéré comme le symbole de l'Australie (avec le kangourou), le koala est cette jolie boule de poil toujours accrochée aux arbres à paresser toute la journée. Ce marsupial est le seul représentant de la famille des Phascolarctidés encore présent sur Terre. Le koala dort 18 heures par jour et ne mange que des feuilles d'eucalyptus. Il en tire d'ailleurs tout son apport en eau car le koala ne boit jamais durant toute sa vie, eh non!


Le kangourou

Autre symbole très connu de l'Australie, le kangourou est lui aussi un marsupial, c'est-à-dire qu'il transporte ses petits dans sa poche ventrale. Même complètement sevré, le petit continue à dormir ou à se laisser transporter dans la poche. On retrouve le kangourou exclusivement en Australie, mais on le connait partout dans le monde, peut-être grâce au feuilleton télévisé des années 80, Skippy? N'empêche que Skippy n'était pas un kangourou mais bien un Wallaby, une race de kangourou plus petite. Pourtant ça rimait bien mieux : "Skippy! Skippy... notre ami le Wallaby!".


L'émeu

L'émeu est le deuxième plus grand oiseau au monde, après l'autruche. On les appele parfois "kiwis", comme on surnomme aussi les habitants de l'Australie. Ce qui est en fait faux, car le kiwi est un oiseau plus petit à grand bec et à longue pattes que l'on retrouve uniquement en Nouvelle-Zélande. Chez l'émeu, c'est le mâle qui couve les oeufs. Avant d’entamer la couvaison, il se constitue d’importantes réserves de graisse, car en général il ne mange ni ne boit durant cette période de 8 semaines! La femelle, elle, a tout le temps de retourner battifoler avec d'autres mâles pendant que monsieur couve son oeuf, le ventre vide...


L'ornithorynque

Véritable bizarrerie de la nature, l'ornithorynque est probablement l'espèce la plus étrange d'Australie. L'apparence bizarre de ce mammifère pondant des œufs (un des seuls au monde), muni de crochets venimeux, à bec de canard, à queue de castor, à pattes palmées de loutre a fortement surpris les premiers explorateurs qui l'ont découvert et bon nombre de naturalistes européens ont cru à une plaisanterie. L'ornithorynque est le seul mammifère connu à posséder le sens de l'électroperception, c'est-à-dire qu'il peut localiser ses proies en partie grâce à la détection de leur champ électrique : il perçoit les vibrations de ses proies par des récepteurs de son bec et gloup! Il les engloutit!


Le wombat

Le wombat est un marsupial poilu semblable à un petit ourson brun large et massif. Il vit dans les forêts montagneuses d’Australie, où il creuse de vastes terriers. Le wombat est herbivore, se nourrissant d’herbe, de racines et d’écorce d’arbre. Ses dents ont une croissance continue. Il peut également atteindre l'étonnante vitesse de 30 km/heure! Attention à son arrière-train, qui est très puissant. Il s’en sert notamment pour écraser ses adversaires contre les parois de sa tanière. C'est un derrière que vous ne voulez pas rencontrer, croyez-moi...


L'échidné

L'échidné ressemble à un petit porc-épic solitaire et nocturne à long museau. Les échidnés ont un corps robuste couvert d'un mélange de fourrure et des piquants, des membres fouisseurs, possèdent une petite bouche, avec une fine mâchoire, n'ont pas de dents mais une longue langue collante avec laquelle ils attrapent des termites et autres insectes. Ce sont aussi des marsupiaux, et ils gardent leur petit dans leur poche jusqu'à ce qu'il se couvre d'épines. Ouch!


Mais bon, il n'y avait pas de steak de wombat ni de ragoût de kangourou chez le boucher, alors j'ai opté pour un repas plus facile à préparer. Juste pour vous...


L'Australie au menu!

Plat principal :
Tarte aux crevettes
Dessert : Lamingtons

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Plats principaux

Tarte aux crevettes

vendredi, février 29, 2008

Il n'y a pas que la viande d'émeu ou de kangourou en Australie, il y a aussi les fruits de mer! Une si grande île entourée d'eau ne peut faire autrement qu'avoir bâtit la base de sa gastronomie sur les aliments de l'océan. Et cette tarte aux crevettes constitue l'un de ses classiques.

On la nomme tarte aux crevettes, mais elle contient beaucoup plus. Épinards, champignons, oignons et tomates viennent accompagner nos roses invertébrés. Un peu de pâte, du lait et des oeufs complètent le groupe. Une bonne tarte qui fait changement des pâtés à la viande ou au poulet trop traditionnels. Et ça se mange très bien d'ailleurs. Nourrissant mais léger.

Je vous donne la recette originale pour une grosse tarte, que j'ai coupée de moitié pour ne pas me retrouver à manger de la tarte toute la semaine... Vous pouvez aussi utiliser votre propre pâte brisée pour sauver du temps.


  • Suggestion du chef : Arroser cette tarte d'une délicieuse béchamel.

  • Suggestion de moi-même : Un peu de ketchup, ça rehausse tout autant! Ben quoi? Pas de honte à y avoir, c'est ni plus ni moins qu'une sauce tomate... j'adore le ketchup!

Ingrédients :

Pâte

  • 2 tasses de farine
  • 1 cuillère à thé de sel
  • 1/2 tasse de beurre, ramolli
  • 4 cuillères à table d'eau

Garniture

  • 2 oeufs battus
  • 1/2 tasse de lait
  • 1/2 tasse de crème 35%
  • 1 pincée de muscade moulue
  • Sel et poivre au goût


  • 2 cuillères à table d'huile d'olive
  • 2 tasses de crevettes, cuites et émincées
  • 2 tomates, épépinées et coupées en dés
  • 2 cuillères à table de beurre
  • 1 oignon, émincé
  • 1 gousse d'ail, hachée
  • 1 tasse de champignons coupés en morceaux
  • 1 tasse d'épinards, ciselés
  • 8 crevettes entières, cuites


  • 1 jaune d'oeuf (pour la dorure)

Préparation :

Pâte

Mélanger la farine et le sel dans un bol. Incorporer le beurre et mélanger jusqu'à consistance granuleuse. Former une fontaine et verser l'eau au centre. Travailler la pâte jusqu'à consistance homogène. Former une boule, envelopper dans une pellicule plastique et réfrigérer 30 minutes.

Après le temps de pause, abaisser la pâte à environ 1/8 de pouce d'épaisseur et en foncer une assiette à tarte assez profonde. Couper l'excédent de pâte et abaisser à nouveau. Découper des bandes de pâte de la même longueur que le diamètre de la tarte et réserver. Piquer le fond de l'abaisse à plusieurs endroits avec une fourchette. Réserver.

Préchauffer le four à 350F.


Garniture

Battre les oeufs, le le lait et la crème au fouet dans un bol jusqu'à homogénéité. Ajouter la muscade, le sel et le poivre, mélanger et réserver au frais.

Chauffer l'huile dans un poêlon sur feu moyen. Faire revenir les crevettes émincées et les tomates en dés environ 3 minutes en mélangeant sans arrêt. Retirer et réserver dans un bol.

Chauffer le beurre dans le même poêlon sur feu moyen. Faire revenir l'oignon, l'ail et les champignons en mélangeant de temps à autre durant 5 minutes. Ajouter les épinards et réchauffer rapidement.

Verser sur le fond de tarte préparé et recouvrir du mélange de crevettes. Répartir les crevettes entières à raison d'une par portion et couvrir ensuite du mélange d'oeufs. Croiser les bandes de pâte réservées sur la tarte pour former un joli treillis. Badigeonner de jaune d'oeuf.

Cuire au four durant 45 minutes environ, ou jusqu'à ce que la tarte soit bien dorée. Servir chaud.


Verdict :

Moi :
"Bon mélange de saveurs. Chaque bouchée à un goût différent, même si ce sont les crevettes et les épinards qui ressortent le plus. Trop peu assaisonné pour moi cependant. J'ai dû ajouté du sel et poivre au moment de déguster. En dehors de ça, c'est quand même bien bon."

L'homme :
"C'est correct... Mais j'aime pas les épinards, et ça goûte beaucoup... Il y en a trop pour moi! J'aurais préféré des crevettes broyées dans une sauce, sans gros morceaux."




Temps de préparation : 30 minutes
Temps de pause : 30 minutes
Temps de cuisson : 10 minutes sur la cuisinière + 45 minutes au four
Quantité obtenue : 8 portions


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Gâteaux et poudings

Lamingtons

vendredi, février 29, 2008

Les lamingtons sont des petits gâteaux de thé traditionnels d'Australie. Ils furent nommés ainsi en l'honneur d'un Baron du début du siècle qui était aussi gouverneur du Queensland. À ce qu'il parait, le baron détestait ces petits gâteaux... pff... il n'avait vraiment pas de goût parce que ces petites bouchées sont incroyables! Tellement moelleuses et fondantes en bouche!

J'avais un peu peur que les gâteaux soient secs et friables, je l'avoue, car les petits cubes doivent passer une journée à sécher à l'air libre pour être assez fermes pour être trempés dans le chocolat. Et pourtant, rien n'y parait, ils sont tendres comme des gâteaux frais sortis du four!

Le principe de base est simple : un gâteau éponge coupé en cubes que l'on trempe dans le chocolat pour ensuite le rouler dans la noix de coco. C'est le lamington classique. La variété que je vous présente, avec une couche de confiture de fraises, est également très répandue au pays des kangourous. Et ils étaients si bons que j'ai eu envie d'en décliner d'autres variantes!

  • Variante au beurre d'arachide : Remplacer la confiture par du beurre d'arachide crémeux et la noix de coco par des arachides hachées. Un délice gourmand!

  • Variante au sésame : Remplacer la confiture par du beurre de sésame et la noix de coco par des graines de sésame noir et blanc. Exotique et différent!

Pour accompagner votre thé et pour apporter dans une fête, ces petits gâteaux individuels ne vous vaudront que des compliments. Je les ai d'ailleurs servis à ma petite soirée des Oscars comme troisième bouchée, et ils ont eu un vif succès!

Recette originale sur Joy of Baking



Ingrédients :


Gâteau
  • 2 tasses de farine tout usage
  • 4 cuillères à thé de poudre à pâte
  • 1 pincée de sel
  • 1/2 tasse de beurre
  • 3/4 de tasse de sucre
  • 1 cuillère à thé d'extrait de vanille pure
  • 2 oeufs
  • 1/2 tasse de lait

  • 1/3 de tasse de confiture de fraises

Couverture

  • 4 tasse de sucre en poudre (sucre à glacer)
  • 1/2 tasse de cacao en poudre non sucré
  • 2 cuillères à table de beurre fondu
  • 1/2 tasse de lait

  • 1 tasse de noix de coco rapée sucrée

Préparation :

Gâteau

Préchauffer le four à 375F. Beurrer et enfariner un moule à gâteau carré d'environ 10 pouces de côté. Réserver.
Tamiser ensemble la farine, la poudre à pâte et le sel dans un grand bol. Réserver.

Dans un second bol, battre ensemble le beurre, le sucre et la vanille au batteur électrique jusqu'à ce qu'à consistance légère et crémeuse. Ajouter les oeufs, un par un, en battant après chaque addition. Ajouter la farine réservée, en alternance avec le lait, jusqu'à ce que la pâte soit bien homogène.

Verser dans le moule préparé. Cuire au four durant 40 minutes, ou jusqu'à ce qu'un cure-dent inséré au centre du gâteau en ressorte propre.

Laisser refroidir 10 minutes avant de démouler dans une assiette. Laisser reposer le gâteau à la température de la pièce sans le couvrir durant environ 8 heures (ou toute une nuit), afin de lui donner l'occasion de durcir un peu.

A^rès ce temps de pause, couper le gâteau en cubes de 2 à 3 cm de côté. Couper chaque cube en deux, tartiner une moitié d'une mince couche de confiture et recouvrir de la seconde moitié.

Placer les cubes de gâteau dans un grand plat avec couvercle et congeler durant 4 heures au moins, ou jusqu'à ce que les cubes de gâteaux soient manipulables sans se défaire et que la confiture au centre soit bien figée.


Couverture

Combiner ensemble le sucre en poudre et la cacao en poudre dans un grand bol creux. Réserver.

Dans une petite casserole, chauffer le lait avec le beurre jusqu'à ce que ce dernier soit fondu et que le lait soit assez chaud, sans bouillir toutefois. Verser le lait chaud sur le sucre en poudre et le cacao et mélange bien pour créer un glaçage fluide.

Verser la noix de coco rapée dans un bol creux. Sortir les cubes de gâteaux du congélateur. À l'aide d'une fourchette, tremper chaque cube dans le glaçage chocolaté, puis rouler dans la noix de coco. Déposer sur une grille placée au dessus d'une feuille de parchemin (le glaçage coulera un peu) et laisser sécher jusqu'à ce que les lamingtons puissent être manipulés sans coller aux doigts.

Conserver dans une boite hermétique (à la température de la pièce, ils sont bien meilleurs et plus moelleux).


Verdict

Moi :
"Je suis épatée! Trop tendre et trop moelleux! Ça fond pratiquement dans la bouche, c'est incroyable! Le meilleur gâteau que j'aie mangé... c'est vrai!"

La soeur :
"Ce qui est le plus surprenant à la première bouchée, c'est le fait que le gâteau soit si moelleux. En effet, on est tellement habitués aux petits gâteaux poches de mariage raides et secs que celui-ci est une plaisante surprise. Le classique est un pur délice qui plaira aux petits comme aux grands. Celui au beurre d'arachide, quoi que plus lourd sur l'estomac, est très savoureux aussi, et juste assez sucré! À se rouler par terre!"

L'homme :
"Mariage de saveurs exaltant! Cubes moelleux au goût surprenant! Mucho Gusto!"




Temps de préparation : 1 heure et 30 minutes en tout
Temps de pause : 12 heures en tout
Temps de cuisson : 40 minutes
Quantité obtenue : 48 lamingtons



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Tartes sucrées

Mini-tartes tatin aux pommes

mercredi, février 27, 2008

Comme deuxièmes bouchées pour la soirée des Oscars, j'ai réalisé ces mini-tartes tatins trop mignonnes!

Je ne connaissais les tartes tatins que de réputation, mais j'avais bien noté sur ma trop longue liste "À essayer" une recette à tenter. C'était une immense tarte tatin aux pommes caramélisées, trop gourmande, trop bonne, mais bien que trop grosse! J'ai longtemps hésité, j'ai attendu, j'ai été sage... et j'ai pensé petit au lieu de voir trop grand.

Ce qui fait que finalement, les mini-versions me conviennent parfaitement. La préparation est simple, les proportions de fruits et de pâte parfaites, rien à redire vraiment! C'est un dessert qui fait toute la place aux fruits, donc très peu sucré, mais bien agréable à manger. Le caramel au fond des empreintes a, par contre, disparu lors de la cuisson, s'échappant du pourtour des tartes pour se retrouver à la surface du moule. Donc, j'ai obtenu une tartelette moins sucrée, mais ce n'est pas une mauvaise chose.

J'ai aussi réalisé une variante aux kiwis (non illustrée) très bonne aussi, que j'ai saupoudrée de cardadome. La combinaison kiwi-cardamome, c'est trop bon! (Voir ici une délicieuse confiture qui combine ces deux saveurs). Au fond, je suppose que n'importe quel fruit pourrait être utilisé. Merci à Amuses-bouche pour la bonne idée!

Ingrédients :

  • 1 petite boule de pate brisée du commerce (ou votre propre pâte)
  • 2 grosses pommes
  • 1/4 de tasse de caramel (maison ou du commerce)
  • 1/2 cuillère à thé de cannelle moulue

Préparation :

Préchauffer le four à 350F. Préparer un moule à mini-muffins ou à bouchées antiadhésif de 12 cavités. Réserver.

Éplucher les pommes et couper en petits tranches ou en morceaux. Déposer dans un bol et cuire pendant environ 5 minutes au micro-ondes puor que la pomme épouse bien la forme de l’empreinte.

Couler un peu de caramel au fond de chaque empreinte. Déposer les morceaux de pommes sur le caramel et pousser pour bien tasser en remplissant presque jusqu'au bord.

Abaisser la pâte brisée. À l'aide d'un emporte-pièce d'environ la même taille que vos empreintes, tailler des ronds de pâte et déposer sur les pommes dans chaque cavité. Appuyer légèrement sur le contour du rond de pâte avec un coûteau pour l'insérer en surface dans la cavité.

Enfourner durant 25 minutes à 350F. Laisser refroidir 10 minutes, puis démouler en poussant sur le bord de la pâte (je me suis aidée d'une cuillère pour retourner les tatins, ce fut très facile). Saupoudrer de cannelle et servir tiède.




Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson : 25 minutes
Quantité obtenue : 12 mini-tartes

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Gourmandises et grignotines

Bouchées d'avoine au caramel au beurre salé et à la pralinoise

lundi, février 25, 2008

À force de voir les photos de cette recette chez Les gourmandises de Grenadine,
je n'en pouvais plus, il fallait que je l'essaie!
Et la soirée des Oscars était une bonne occasion pour se lancer dans un immense buffet des délices sucrés!

J'ai donc invité ma soeur Mylène et Katia à se joindre à moi pour une soirée Oscars et grignotage. Chacune devait apporter quelque chose à manger sous forme de bouchées individuelles que nous pourrions partager. Pour ma part, j'ai réalisé trois petits délices dont celui que je vous présente aujourd'hui. Les autres suivront cette semaine!

Sauf que la pralinoise, ça ne pousse pas dans les arbres (ah bon? Ah, dommage...), et encore moins au Québec! J'ai fais des tonnes de boutiques, pour revenir à chaque fois les mains vides. Mais ma soeur, toute débrouillarde qu'elle est, à réussi à m'en trouver une petite tablette. Quelle joie! J'allais enfin savoir ce qu'était la pralinoise!

Alors de retour chez moi, j'ai goûté (juste un petit bout quand même, je voulais qu'il m'en reste pour la recette!). C'est très fondant, très "noisette", très très bon! Ça me rapelle le Nutella, les Ferrero Rocher, tout ça en plus délicat et en plus raffiné. J'ai réussis à m'arrêter après 4 carrés et je me suis dépêchée de faire cette recette pour ne plus être tentée d'en manger!

Ces gourmandises sont bien bonnes. Un bon goût de caramel au beurre salé, la texture de l'avoine et une finale chocolatée pralinée... tout pour plaire! Et moins sucré que vous ne pourriez le croire. Bon, d'accord, ce n'est pas une salade santé, mais tout-de-même, les flocons d'avoine atténuent le côté "ça me tombe sur le coeur!" pour en faire un dessert juste parfait! Si vous n'avez pas de pralinoise, utilisez du chocolat au lait ou aux noisettes. Ce sera très bon quand même!

Ingrédients :
  • 150 grammes de sucre
  • 125 grammes de crème 35%
  • 25 grammes de beurre demi-sel coupé en petits dés
  • 1 pincée de sel
  • 150 grammes de flocons d'avoine à cuisson rapide (ou gruau)
  • 160 grammes de Pralinoise

Préparation :

Verser la crème dans une casserole et chauffer sur feu moyen jusqu'à ébullition. Arrêter le feu et réserver.

Dans une autre casserole, verser le sucre et faire cuire à feu doux en remuant constamment avec une spatule. Lorsque le sucre devient liquide, sans plus aucun grain de sucre et d'une belle couleur caramel, retirer du feu. Ajouter le beurre demi-sel coupé en petits dés et la pincée de sel et bien remuer. Ajouter la crème liquide chaude et mélanger rapidement (Difficultés pour moi ici. Il s'est formé des grumeaux de sucre qui ne se sont jamais dissous... j'ai dû les retirer).

Remettre le caramel sur le feu et chauffer de nouveau sur feu moyen jusqu'à ébullition. Dès les premiers bouillons, retirer du feu et ajouter les flocons d'avoine. Mélanger à la cuillère de bois.

Recouvrir 14 petits moules de la dimension d'une grosse bouchée de pellicule plastique, en prenant soin de laisser dépasser assez de pellicule pour pouvoir retirer les bouchées au moment du démoulage.

Verser la préparation dans les moules sans les remplir totalement. Couvrir de pellicule plastique et réfrigérer 6 heures, ou jusqu'au lendemain.

Après le temps de pause, faire fondre la pralinoise au bain-marie ou au micro-ondes, juste assez pour qu'elle soit liquide sans être trop chaude. Sortir les moules du réfrigérateur et remplir de pralinoise fondue jusqu'aux bords. Remettre 2 heures au frais pour que la pralinoise durcisse.

Conserver au frais et démouler juste avant de déguster.




Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson : 10 minutes
Temps de pause : 8 heures en tout
Quantité obtenue : 14 bouchées


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Bonbons et chocolats

Duo de truffes : Thé vert et rose

samedi, février 23, 2008

Une recette de truffes que j'ai fais en octobre (ça fait longtemps!), et que j'avais oublié de publier.

J'ai préparé ces truffes pour la fête d'une amie. J'avais déjà fais les truffes à la rose (juste ici), mais à cette époque, j'étais nulle en photo (il n'y a qu'à regarder mes premières recettes et vous comprendrez bien vite...) et je voulais leur donner une seconde chance de bien paraître.

Donc, voici les truffes à la rose à nouveau, avec la même recette. J'ai séparé ma ganache en deux pour aromatiser la deuxième moitié du mélange au thé Matcha. Depuis que j'ai découvert cette poudre verte, je ne m'en sépare plus et je cherche toujours l'occasion de l'utiliser. Ironiquement, je ne me suis jamais fais de thé avec mon thé Matcha... Il faudrait bien essayer ça!

Si vous voulez faire découvrir à vos proches deux saveurs inusitées, essayez ces truffes, vous ne serez pas déçus. Ces parfums se mélangent parfaitement bien avec la ganache au chocolat pour nous transporter au paradis de la gourmandise. Et en plus, c'est pas mal plus facile à faire que les truffes "fancy" que j'ai fais pour Noël (voir la section Gourmandises...). Une vraie douceur en bouche!

Ingrédients :

  • 500 grammes de chocolat mi-amer, haché (J'ai utilisé du Callebaut)
  • 300 ml de crème 35%
  • 3 cuillères à thé d'eau de rose
  • 2 cuillères à thé de thé vert Matcha (thé en poudre)
  • 500 grammes de chocolat blanc de qualité, haché (encore du Callebaut)
  • Colorant alimentaire rouge
  • Colorant alimentaire vert

Préparation :

Mettre le chocolat à fondre au bain-marie sur feu doux. Ajouter la crème et remuer sur eau frémissante jusqu'à ce que le tout soit bien dissous.

Séparer la préparation en deux et verser dans deux bols en acier inoxydable. Ajouter l'eau de rose dans le premier et le thé vert Matcha dans le second. Bien mélanger. Goûter et rectifier la quantité d'eau de rose et de thé vert, au goût. Recouvrir chaque bol de pellicule plastique et réfrigérer 2 heures, afin de faire prendre.

Après le temps de pause, sortir les bols et façonner des boules avec le mélange à la main ou à l’aide de deux cuillères. Placer les truffes sur une plaque recouverte de papier parchemin et remettre au froid pour 30 minutes. Rouler ensuite les truffes dans la paume de la main à nouveau pour en faire des boules plus régulières. Congeler le temps de préparer le chocolat de couverture.

Fondre le chocolat blanc pour l’enrobage au bain-marie sur feu doux. Surveiller bien l'appareil, car le chocolat blanc contenant beaucoup de lait, il a tendance à cuire et devenir dur. Un fois le chocolat bien fondu, retirer du feu. Séparer le chocolat en deux et verser dans deux bols différents. Ajouter un peu de colorant rouge au premier bol et un peu de colorant vert au second.

Enrober chaque truffe de chocolat fondu de la couleur correspondante (rose pour les truffes à la rose et vert pour les truffes au thé vert). Travailler rapidement en trempant chaque truffes dans le bol et en déposant sur un papier parchemin. Laisser sécher, puis réfrigérer.

Conserver les truffes au réfrigérateur dans un contenant hermétique pour un maximum d'une semaine.




Temps de préparation : 20 minutes
Temps de pause : 2 heures 30 minutes
Quantité obtenue : 50 truffes (25 à la rose et 25 au thé vert Matcha)
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Gourmandises et grignotines

Boules écureuil (à la caroube)

vendredi, février 22, 2008

J'ai un aveux à vous faire... J'ai déjà offert ce genre de petites bouchées à des écureuils pour vrai... C'est pour cela que je les ai nommées ainsi d'ailleurs.

Lorsque j'habitais la campagne (si on considère Joliette comme la campagne...), j'avais l'habitude de nourrir les écureuils à la fenêtre de ma cuisine à la même heure chaque matin. J'ai même développé une certaine complicité avec un petit gris à gros derrière que nous surnommions affectueusement "Booty". Alors, toujours est-il qu'un certain matin, Booty avait l'air penaud et j'ai voulu lui offrir une surprise. Je lui ai préparé une vraie gourmandise, le Ferrero rocher des rongeurs! Une amande au centre, on enrobe de beurre d'arachide et on roule dans les noix de grenobles hachées. Inutile de dire qu'il a adoré... Et que ses 7 copains ont rappliqué dès le lendemain. J'ai finis par arrêter ce petit jeu, car aussi amusant qu'il fut, je n'arrivais plus à fournir à la demande!

Vous vous demandez bien où je veux en venir avec tout ça... Eh bien c'est simplement que c'est cette mésaventure avec les écureuils qui m'a donné l'idée de créer ces petites boulettes pour moi-même. Il y a déjà un an de cela, et cette délicieuse recette m'étais complètement sortie de la tête. Mais comment aie-je pu l'oublier? Cette délicieuse collation à base de caroube à la fois énergétique et gourmande que j'avais l'habitude de me préparer en prévision d'une randonnée en plein air ou d'une journée de vélo. Mais voilà, avec ma récente arrivée dans la blogosphère culinaire, j'ai été si emballée par toutes mes nouvelles découvertes que j'en ai oublié mes grands classiques.

Et pour ceux qui me font les yeux ronds... petite leçon sur l'ingrédient numéro 1 de ces petites bouchées : La caroube.

La caroube provient d'un grand arbre des régions méditerranéennes, le caroubier (bien sûr...). On fabrique la poudre de caroube en broyant les graines contenues dans les gousses de 15 à 30 cm de long qui pendent au bout des branches de l'arbre.

La caroube est riche en calcium, phosphore, magnésium, silice, fer et pectine. Contrairement à son homologue le cacao, elle ne contient ni théobromine, ni caféine, deux alcaloïdes à l'action excitante sur l'organisme. Elle constitue donc un excellent substitut au chocolat, même si son goût n'est pas vraiment le même. En Allemagne, on torréfie même ses graines pour en faire une alternative au café. Grâce au récent engouement pour les produits biologiques et équitables, la caroube est maintenant disponible dans la plupart des boutiques d'aliments bios. Il faut y avoir goûté soi-même pour pouvoir en décrire le goût, car c'est très spécial. Je vous invite à l'essayer, si ce n'est pas déjà fait, pour le simple plaisir de découvrir une nouvelle saveur et qui sait, d'en tomber amoureux comme ce fut le cas pour moi. Avec cette recette facile et rapide, aucune raison de ne pas oser...

La base de cette gourmandise : 1 part de miel pour 2 parts de caroube et 2 parts de beurre de noix au choix. Le reste, c'est selon votre imagination. On peut bien y mettre n'importe quoi, tant que c'est bon!



C'est pas mignon ça? Ils ont beau être nuisibles, je les adore tout-de-même!

Ingrédients :
  • 1/2 tasse de caroube en poudre
  • 1/2 tasse de beurre d'arachide naturel (sans sucre ajouté)
  • 1/4 de tasse de miel *
  • 2 cuillères à table de noix de coco rapé non sucrée
  • 2 cuillères à table de graines de sésame grillées
  • 2 cuillères à table d'arachides, hachées
  • 2 cuillères à table d'amandes tranchées, hachées
  • 2 cuillères à table de noix du Brésil, hachées
  • 2 cuillères à table de raisins secs, hachés

Préparation :

Mélanger tous les ingrédients ensemble à la cuillère de bois dans un bol creux. Avec les mains, former des boules de la dimension d'une truffe (ajouter un peu de miel si le mélange est trop sec. Cela dépend des ingrédients que vous y ajouterez).

Conserver au réfrigérateur dans un contenant hermétique.

* Vous pouvez mettre jusqu'à 1/2 tasse de miel dans cette recette. C'est selon les goûts de chacun.




Temps de préparation : 3 minutes
Temps de cuisson : Aucun
Quantité obtenue : 16 boulettes

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Autres

Les jeux de la blogosphère!

mercredi, février 20, 2008
Wow, mais qu'est ce qui se passe, tout le monde me tague! Je fais donc un "trois dans un" et je réponds ici à trois tagues différentes...

Mais comme je ne veux pas taguer 18 personnes suite à ces trois jeux et que pas mal tout le monde a déjà été tagué, je vous propose que ceux qui n'ont pas encore reçu l'appel prennent l'initiative de répondre au jeu sur le blogue par eux-mêmes. Pourquoi pas? On a tous le droit de s'amuser, non?


LES JEUX :

Numéro 1 :
5 (ou 6!) révélations sur moi


J'ai été taguée une nouvelle fois à ce jeu! Valérie du blogue La cuisine de Valérie et Céline du blogue Le palais des délices, m'invitent à révéler 5 et 6 choses sur moi-même que vous, chers lecteurs, ne sachiez pas déjà. Il y a aussi Suzanne du blogue Mes doigts de fée qui m'invite à révéler 6 choses anodines sur moi. Je combine donc tout ça ensemble!

C'est drôle de voir comment les jeux tournent et retournent dans la blogosphère. J'ai déjà participé au jeu des 7 révélations, et maintenant ce sont les 5 révélations, puis les 6 révélations qui m'arrivent! Ce n'est pas pour me déplaire, car j'adore ce genre de petit questionnaire!

Voic les règles :
1. Faites un lien vers le blog de celui/celle qui vous a tagguée et postez ces règles.
2. Partagez 5 (ou 6!) révélations sur vous.
3. Tagguez cinq personnes à la fin de votre billet et faites un lien vers leur blog.
4. Faites savoir à ces bloggeurs que vous les avez taggués en leur laissant un commentaire sur leur blog.

Cette fois, j'ai dû chercher plus loin cependant. Ayant épuisé toutes les généralités, je suis tombée dans les détails plus spécifiques et des anecdotes amusantes sur moi-même. Alors voici...


1. J'ai un morceau de mine de plomb de crayon dans la paume de la main gauche...

... Et le plus drôle, c'est que mon homme en a un aussi, dans la même paume de la même main... Coïncidence? Destin?Toujours est-il qu'on s'est fait la même blessure étant enfants, et qu'on s'est rendu compte après quelques temps de fréquentation que nous avions cet étrange point en commun. Car en jeune fille stupide et imprudente que j'étais, j'avais eu l'idée de me fabriquer des échasses avec des crayons bien aiguisés que je tenais entre mes doigts en appuyant l'extrémité au sol comme une béquille. Et quand j'ai dérapé, vous devinez bien que la mine est venue se planter dans ma main... Ouille!!! Elle était trop creuse pour être retirée, et ma peau s'est refermée, emprisonnant le petit morceaux de plomb. J'ai maintenant un joli point noir sous l'index dans la paume de la main qui restera pour la vie. Mon homme a le sien un peu plus bas, près du poignet. C'est bizarre quand même...

2. J'ai peur des hauteurs



Je ne l'avoue pas souvent car je n'en suis pas fière et surtout, je trouve ça stupide de laisser une peur me barrer la route. Mais je dois me rendre à l'évidence : Je n'ai qu'une seule vraie peur, et c'est celle des hauteurs.

Heureusement, je la combats et je suis bien décidée à passer par dessus, un jour à la fois. Je fais exprès de me mettre dans des situations où je devrai affronter des hauteurs, juste pour me défaire de cette peur irrationnelle. Je vais dans les parcs d'attractions (La Ronde, me voilà!), je fais de l'escalade intérieure (avec harnais et mur de prises), je vais à Arbraska (parcours d'obstacles et d'aventure suspendus dans les arbres). La peur s'estompe avec le temps, j'apprends à me parler et à me raisonner. Mais n'empêche, c'est un travail de tous les jours... Un simple escabeau me met mal à l'aise... Je vous jure, ce n'est pas moi qui change les ampoules brûlées à la maison!

3. J'ai la cuisine la plus minuscule du monde!!!

Une photo vaut mille mots... Voici ma cuisine...



Mon espace de travail est donc très exactement de 2 pieds par 1 pied et demi, entre le four et l'évier, sur la petite planche de bois... Et c'est tout! Ce que vous voyez là, c'est réellement le seul espace que j'ai. Vous imaginez, je n'ai pas d'ilot, pas de plan de travail, rien! Heureusement, la table de la minuscule salle à diner juste à côté me dépanne quand je dois abaisser de la pâte et découper des biscuits...

Je vous jure qu'il faut avoir de la patience et de l'imagination pour arriver à cuisiner dans des conditions pareilles! Mais pour l'instant, je dois faire des compromis. Je veux économiser pour faire des voyages, alors au diable la grande cuisine! Je vis dans un tout petit appartement, et je m'en accomode. Je continuer de rêver à ma cuisine de rêve, une immense pièce avec des surfaces de travail à perte de vue, des casseroles de toutes les dimensions accrochées au plafond et un mur rempli d'emporte-pièces et de moules à gâteaux...

4. J'aime bien les "altérations corporelles"...

J'entends par là, les tatous, les perçages, sans tomber dans l'excès toutefois. J'aime assez l'idée d'altérer son corps. C'est comme une façon de le personnaliser à son image, de le décorer. J'ai déjà eu 7 perçages à chaque oreille. Avec le temps, j'en ai retiré un peu et il m'en reste 3 d'un côté et 4 de l'autre. J'ai aussi un petit perçage à gauche du nez (un bijou décoré d'un symbole chinois). J'ai déjà eu la langue percée, mais franchement, ça ne sert à rien et surtout, c'était insuportable! Alors j'ai retiré le bijou.

J'ai déjà eu les cheveux colorés aussi, ça oui! J'ai tout essayé : Bleu électrique, vert, rouge feu, mauve, orange vibrant, jaune, rose fuschia. Je gardais mes cheveux assez long à l'époque, alors croyez-moi que ça me valait de drôles de regards quand j'arrivais quelque part avec ma longue tignasse bleue! J'étais encore étudiante et j'avais la chance d'avoir un patron assez tolérant à mon boulot (tant que je couvrais ma tête d'un bandeau ou d'un foulard...)

Et je possède deux tatous sur moi. Un signe chinois à droite du coeur (qui signifie "rêve"), et une rose noire stylisée sur l'épaule gauche, qui fut mon premier tatou mais que je regrette un peu. Non mais avouez, y-a-t'il quelque chose de plus cliché que d'avoir une rose sur l'épaule? Hi hi hi. Enfin, je suppose qu'un jour je la ferai retirer. Mon prochain tatou? J'y pense encore... je ne veux pas faire d'erreur alors j'attends d'être sur de mon coup! Mais j'en veux un autre, c'est certain.



5. Je peux dormir n'importe quand, n'importe où!

Et quand je dis n'importe où, je veux vraiment dire n'importe où! Quand le sommeil me prend, je tombe comme une roche en trois secondes, peu importe où je me trouve.

Exemple d'endroits où je me suis déjà endormie :

  • Dans un bar... et je n'avais même pas bu! J'étais juste fatiguée, et malgré la musique assourdissante, j'ai dormi comme un bébé...
  • Dans un autobus, la tête rebondissant contre la fenêtre de verre à chaque bosse dans la chaussée... Pas de problème!
  • Au cinéma, durant un excellent film d'ailleurs, je ne sais pas qu'elle mouche ma piquée... (la mouche du sommeil, peut-être, quelle question!)
  • À l'université... mais qui ne l'a jamais fait celle-là. Le cours est long, le prof ennuyant, et voilà qu'il éteint les lumières pour nous présenter des diapos... C'en était trop!
  • Chez le coiffeur, mais quand ma tête a commencé à pencher sur le côté, il a dû me réveiller pour ne pas rater la coupe!
  • Couchée sur un divan... la tête en bas! Je m'amusais à voir combien de temps je pourrais rester avec la tête en bas sans devenir rouge comme une tomate... et je me suis endormie! Le mal de tête au réveil, vous pouvez pas imaginer...

Et je vous épargne les détails de toutes les positions inconfortables que j'adopte en regardant la télé mais qui ne
m'empêchent pas de sombrer dans le dodo le plus profond... et de me réveiller plus tard avec le bras en compote, des fourmis dans les jambes et un torticolis des plus douloureux!

6. J'arrive à plier mon petit doigt sans que les autres plient aussi...

Celle-là elle est trop drôle, il fallait que j'en parle! Essayez, vous aller voir de quoi je parle...

Mettez votre main droite, paume vers vous. Maintenant, repliez complètement le petit doigt (l'auriculaire) vers vous. Et je veux dire vraiment plié, pour qu'il touche la paume. Et alors, est ce que votre annulaire (le doigt juste à côté) plie aussi? Je suis persuadée que oui! Et bien pas moi!!! Je peux plier mes petits doigts sans que les autres doigts ne réagissent. Gnan gnan, moi j'y arrive et pas vous! Hi hi hi. C'est idiot, mais j'adore taquiner les gens là-dessus. Ce doit être mon côté enfant... Avouez que c'est bizarre, il doit me manquer un tendon en quelque part... Et maintenant, je vous imagine tous devant votre écran, tentant de maintenir votre petit doigt plié en le tenant avec l'autre main alors que vous essayez désespérément de remonter le doigt qui plie tout seul. Hi hi hi.


Et ben voilà! Finalement, il restait encore des choses à dire sur moi...

Voulez-vous participer à votre tour, si ce n'est pas déjà fait, ou tenter le jeu une seconde fois, juste pour le plaisir?Je vous invite à jouer aussi!


Numéro 2 :
Tics et Tocs


Une tague de Valka cette fois, du blogue Métro, boulot et Fourneaux. C'est la première fois que je tombe sur ce jeu, et je le trouve assez amusant.

Voici le principe :
1. Mettre le lien de la personne qui vous a taguée
2. Mettre le règlement sur votre blog
3. Révéler 6 habitudes ou tics amusants sur vous
4. Taguer 6 personnes à la fin de votre billet en mettant leur lien
5. Avertir directement sur leur blog les personnes taguées

Alors je vous révèle donc certaines de mes petites manies les plus ridicules (oui, je sais, je devrais voir un psy...)

1. Je penche toujours ma tête vers la gauche quand je regarde un film ou une émission de télévision.

Je ne sais pas d'où ça vient, mais je ne peux pas être à l'aise si je n'incline pas ma tête à gauche. Je vous jure, j'ai déjà essayer de pencher la tête à droite pour regarder un film (afin de changer le mal de place), et je n'y arrivais pas! C'est comme si je ne pouvais pas apprécier ce que je voyais autant. Je suppose que ça a un lien avec la partie de mon cerveau qui analyse ce que je vois (soit le côté rationnel ou le côté émotionnel, je ne sais plus lequel est à gauche). Toujours est-il que ça se fait tout seul, je n'y peux rien!

2. Je machouille l'extrémité de tous mes crayons.



Soit je suis nerveuse, soit je traine ça depuis la petit école, soit j'aime le goût de l'encre, ou que j'aime bien machouiller les objets... Qui sait? Je ne peux pas m'empêcher de mettre les crayons dans ma bouche lorsque j'écris. Tous les embouts de mes stylos sont machouillés, c'est un peu gênant quand un invité me demande de quoi écrire... Heureusement, je ne fais pas la même chose avec le clavier d'ordinateur lorsque je tape sur mon blogue... hi hi hi.

3. Je me brosse les dents durant plus de 5 minutes.

Oui, je sais, c'est assez compulsif! J'adore la sensation de "bouche fraiche". Vous savez, comme quand on sort de chez le dentiste. On passe la langue sur les dents et on sent que c'est tout propre... En brossant mes dents aussi longtemps, j'arrive à les rendre encore plus lisses que chez le dentiste! Et puis, j'ai toujours l'impression que ce n'est jamais assez brossé. Alors, je brosse et brosse et brosse... Et je finis par oublier ce que je fais, je pense à autre chose, je me promène à travers la maison en brossant. Et le temps file...

4. Je frappe le mur au-dessus de mon lit en dormant sans m'en rendre compte...

... et c'est pas drôle, je finis par en avoir mal aux mains! Je dors toujours avec les bras étendus au dessus de la tête sur l'oreiller. Et comme je pratique les arts martiaux, je rêve parfois que je m'entraine. Et là, je donne un coup dans le vide... et je frappe un mur! Le mur juste derrière mon oreille, à la tête de mon lit. Ça me coupe le sommeil systématiquement à chaque fois! Ouch, réveil brutal!

5. Je mâche toujours les aliments du côté gauche de ma bouche.

Encore cette compulsion du côté gauche! Mais cette fois, j'ai une raison. J'ai longtemps souffert de douleurs et
d'hypersensibilité à une dent du côté droit. Je me suis donc habituée à manger à gauche pour ne pas la ressentir. Ça a fini par se régler, mais j'ai pris ce vilain pli et je n'arrive plus à m'en défaire. Je continue donc à manger à gauche... Il va falloir que je me parle, sinon je vais user les dents de ce côté beaucoup trop vite!

6. Je compte tout ce que je fais...

Je monte les escalier, je compte les marches. Je vais d'un endroit à un autre, je compte les pas. Je fais couler l'eau du robinet, je compte les secondes jusqu'à ce qu'elle atteigne la bonne température. Vous devez vraiment commencé à penser que je suis mûre pour l'asile... hi hi hi. Mais ce n'est pas aussi épuisant que ça en a l'air, rassurez-vous. Ça se fait par automatisme, je compte dans ma tête (pas à voix haute!) et je n'en souffre pas le moins du monde... ; ) Je me demande si je suis seule à tenir le décompte de tout ce que je fais? Ça me rassurerait que ce ne soit pas le cas!


À qui le tour? Je voudrais bien connaître vos manies et tics, chères amies, questions de me sentir moins seule dans mon monde de fous!


Numéro 3:
Le jeu des associations


Un petit jeu que me refile
Tarzile, et ensuite Vibi de La casserole carrée, Miss Tartine de Dans la cuisine de Tartine et Rabara de Étudiante et gastronome.

Il vous propose d'énumérer rapidement et spontanément des associations gustatives parfaites qui nous viennent en tête.

Voici donc dix combinaisons de saveurs qui pour moi sont synonymes de paradis!
  • Rose et cardamome
  • Banane et graines de pavot
  • Chocolat et sésame
  • Fromage et miel
  • Beurre d'arachide et caroube
  • Gingembre et citron
  • Tamarin et datte
  • Nutella et fromage à la crème
  • Figue et orange
  • Poire et fève Tonka

Je propose donc à toutes celles qui le désire de nous révéler leurs combinaisons de saveurs préférées.
J'ai bien hâte de voir quelles associations délicieuses vous aller nous présenter!


Bon, je pense que je vous en ai assez dis pour qu'on ne me tague plus pendant un bon bout de temps... Hi hi hi.

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Thématiques culinaires

Thématique thaïlandaise

mardi, février 19, 2008

Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, la Thailande est synonyme de paradis sur terre. Non pas que je ne sois pas au courant de la pauvreté qui y règne, mais j'ai peine à m'enlever de la tête les images de plages de sable chaud et d'eau turquoise, le dépaysement, les marchés publics, les fruits tropicaux, les éléphants et toute la frénésie des grandes villes côtoyant la beauté calme de l'océan. Oui, oui, moi aussi j'ai vu "The Beach"... Et c'est pas pour les beaux yeux de Leonardo DiCaprio que j'irais là-bas, mais bien pour vivre dans les endroits magnifiques que le film nous dévoile.

Il n'y a pas que les beaux paysages, il y a aussi de délicieux aliments. Moi qui adore les fruits exotiques, je serais comblée en Thailande. Un petit tour des fruits les plus étranges que vous y trouverez :


LE DURIAN
Fruit volumineux (peut peser jusqu’à 4 Kg), dont la peau très épaisse forme une carapace hérissée de piquants. Il dégage à maturité une très forte odeur, ressemblant vaguement à l’odeur du gaz (ou de l'urine!!!) Sa chair est douce et crémeuse, et le goût plutôt agréable lorsqu’on fait abstractin de l’odeur ! Le durian se consomme soit nature, soit en dessert accompagné de riz gluant et de lait de coco. Rares sont les Européens qui l’apprécient, son odeur en faisant fuir plus d’un... par contre, c’est un fruit très prisé des Thaïs.

LE JUJUBE
Le jujube a la taille d'une olive ou d'une datte; il est rond ou oblong. On l'utilise comme la datte. Frais, le jujube est une excellente source de vitamine C. Séché, il offre un plus grand apport d'énergie ; c'est une excellente source de potassium.


LE JACQUIER

Gros fruit ovoïde, poussant directement sur le tronc de l’arbre. Sa taille peut atteindre 40 cm de long sur 15 de diamètre. Sa peau verte et rugueuse jaunit en mûrissant. Sa chair renferme des graines comestibles. L'écorce, le cœur et l'enveloppe des graines ne sont pas comestibles. Le jaque se mange cru ou cuit. On le met dans les salades de fruits et la crème glacée.




LE LONGANE
Fruit très répandu au Vietnam et en Thaïlande. C’est un proche parent du litchi et du ramboutan. Il se présente en grappe d’une trentaine de fruits de 3 cm de diamètre. Sa coque lisse est de couleur orange virant sur le brun et devient rigide à maturité; le noyau n'est pas comestible. La chair blanche sucrée et juteuse translucide comme celle du litchi est segmentée en quartier. C’est une excellente source de vitamine C et de potassium.

LE MANGOUSTAN
Le mangoustan est un fruit arrondi de la taille d’une mandarine. Sa peau est épaisse et violacée, surmontée d’un pédoncule vert. L’intérieur du fruit est divisé en quartier plus ou moins irrégulier. Sa chair est blanche, avec un gros noyau lisse dans chaque quartier. Il est juteux, à la fois sucré et acidulé, très rafraîchissant. C'est l'un des fruits les plus succulents que l’on trouve en Thaïlande. Attention quand on ouvre un mangoustan, la peau tâche ! Il est riche en vitamine C, E et en béta-carotène.

LE TAMARIN
Ce fruit tropical est utilisé en cuisine pour sa saveur acide. Il est vendu séché ou en pâte. Le tamarin a un parfum extrêmement fort, c'est pourquoi un morceau gros comme une noix suffit largement. Plus vous le laissez tremper, et plus son parfum est fort. Les thaïlandais ont l'habitude d'ajouter des graines de tamarinier moulu dans leur café pour l'aromatiser et faire des économies, comme on le fait en occident avec la chicorée.

LE FRUIT DU DRAGON ou PITAHAYA
C'est le fruit d'un cactus épiphyte originaire d'une zone assez large d'Amérique Latine. Sa floraison nocturne blanche à l'agréable parfum rappelle celui de la vanille. Le fruit a l'épiderme rose vif recouvert d'écailles, et peut atteindre environ 700g. Sa chair blanche est parsemée de très nombreuses petites graines noires. Ce fruit se consomme généralement frais. On le déguste à la petite cuillère, après l'avoir coupé en deux. Pour les amateurs, la pitaya à chair blanche possède une saveur douce et fine, très légèrement acidulée de fruit pas mur.

LE RAMBOUTAN
Fruit originaire de Malaisie, son nom vient d’ailleurs du malais : rambout signifiant « barbe ». Sa peau verte virant au rouge à maturité est recouverte de poils qui lui donnent l'apparence d'un petit oursin. Elle est assez fine et renferme une chair juteuse, blanchâtre et translucide, entourant un gros noyau. Le ramboutan a une saveur sucrée, douce et parfumée. On utilise le ramboutan comme le litchi. Il est riche en vitamine C.

LA SAPOTILLE
La sapotille est le fruit du sapotillier ou sapotier, arbre tropical dont le tronc sécrète par saignées un latex blanc, le chiclé, qui sert à la fabrication des chewing-gums. La sapotille est une baie charnue ovoïde de la taille et de la forme d'un œuf. Son écorce rugueuse est brune, d'environ 2 mm d'épaisseur et se pèle facilement. Sa chair est légèrement granuleuse comme celle de la poire, avec des pépins ovales et aplatis en leur centre. La couleur varie du jaune roux au marron foncé. Elle est juteuse, sucrée et très parfumée. Sa saveur est comparée au miel ou à l'abricot. La sapotille se consomme crue, telle quelle, ou dans les salades de fruits. La sapotille doit être consommée bien mûre, sinon sa teneur élevée en tanin rend sa saveur déplaisante. On la cuit aussi en confiture ou on la fait pocher. C'est une riche source de fibres, de cellulose, de sucre et de vitamines.

Miam... Tous ces bons fruits, ça fait rêver! Mais pour le moment, impossible de les goûter alors on s'en remet aux petits plats qu'on peut préparer ici pour nous faire voyager...

Place à la bouffe!


La Thailande au menu!

Entrée :
Salade de concombre à la thailandaise
Plat principal : Pad Thai
Dessert : Riz collant à la mangue


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Soupes et salades

Salade de concombre à la thailandaise

mardi, février 19, 2008

Je ne croyais pas que le concombre était un légume populaire en Thaïlande. Pourtant, la salade de concombre est un classique thaïlandais. Les minces tranches de légume sont marinées dans une marinade spéciale à base de sauce de poisson pendant de longue heures. On les sert ensuite avec des nouilles frites ou des flocons de piments.

La recette que je vous propose est très simple. C'est l'accompagnement idéal pour un repas épicé car c'est très léger et rafraichissant. Après un curry pimenté au lait de coco, ça vous calme la bouche en un rien de temps!

Ce qui est plutôt ironique, c'est que j'ai utilisé un concombre anglais pour faire la recette... Vous essaierez de trouver des concombres thaïlandais, hein!

La recette vient du site Passions recettes.

Ingrédients :


  • 1 concombre anglais

Sauce

  • 2 cuillères à table de sucre de palme
  • 2 cuillères à table d'eau
  • 2 cuillères à table de sauce de poisson
  • 2 cuillères à table de jus de lime
  • 1/2 cuillère à thé de vinaigre de vin rouge

  • Quelques fèves germées pour la décoration

Préparation :

Couper le concombre en fines tranches avec la peau et déposer dans un bol avec couvercle.

Mélanger ensemble tous les ingrédients de la marinade et verser sur les tranches de concombre. Mettre le couvercle et placer au réfrigérateur durant 12 heures. Après le temps de pause, égoutter rapidement les tranches de concombre (pour qu'elles conservent un peu de marinade) et disposer en pyramide dans une petite assiette.

Décorer de fèves germées, de nouilles frites ou de flocons de piment et servir.


Verdict :

"J'avais un peu peur que le goût de la sauce de poisson soit trop prononcé. Mais non, c'est très subtil, pas trop fort en bouche mais juste assez présent pour rehausser la saveur du concombre et lui donner une touche d'originalité. Une entrée simple, mais qui vous met en appétit pour la suite de la boustifaille..."




Temps de préparation : 2 minutes
Temps de pause : 12 heures
Quantité obtenue : 2 bonnes portions


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Plats principaux

Pad Thai

mardi, février 19, 2008

Tout un plat de résistance que ce Pad Thai. Vous ne trouverez pas de repas plus complet! Oeuf, poulet, crevettes, tofu, fèves germées, nouilles... tout y est!

Vous vous en doutez, ce plat est un met typique de la Thailande. J'ai déniché cette recette chez Claude-Olivier, juste ici. Car croyez-le ou non, lui y est allé en Thailande, le chanceux! Et il a eu l'occasion là-bas de goûter le "vrai" Pad Thai, duquel il s'est inspiré pour créer cette recette. Alors je me suis dis que tant qu'à essayer un plat Thai, celui-ci était une valeur sure.

Je n'avais cependant pas réalisé que j'en aurais un chaudron plein. En augmentant certaines quantités, ça en a fait plus que je ne l'aurais cru. Et avec mes nouilles thaï réhydratées, je me suis retrouvée avec assez de pâtes pour nourrir une armée! J'ai suivi sa recette tout en doublant la sauce, et ce fut délicieux! Maintenant, il ne reste plus qu'à diviser en portions individuelles et à ranger dans des petits plats. Et hop, dans les lunchs pour la semaine!

Je invite à essayer cette recette, c'est savoureux et nourrissant. Ce que j'ai préféré : La sauce! Délicieux mélange de saveurs dominé par le parfum du tamarin, découvert ici, et que j'aime désormais passionnément, à la folie! Et la petite touche qui fait toute la différence : Les arachides grillées, qui ajoutent un peu de croquant sous la dent dans chaque bouchée. Est-ce qu'on pourrait appeler ça du "comfort food" exotique? En tous cas, c'est l'effet que ça fait...

Ingrédients :

  • 400 grammes de nouilles thaï précuites en sachet sous-vide
  • 4 petites gousses d’ail finement hachées
  • 3 œufs
  • 3/4 de tasse de poulet cuit en morceaux
  • 225 grammes de tofu coupés en petits cubes
  • 3 tiges d'échalottes, coupées en tronçons
  • 35 crevettes cuites
  • 1 1/2 tasse de fèves germées (pousses de soja)
  • 6 cuillères à table d'arachides grillées
  • Le jus d'une lime

Sauce

  • 250 ml (1 tasse) d'eau
  • 3 cuillères à table de sucre de palme
  • 2 cuillères à table de sauce de poisson
  • 2 cuillères à table de sauce soja
  • 4 cuillères à table de pâte de tamarin

Préparation :

Sauce

Chauffer l’eau dans une casserole, y ajouter tous les ingrédients de la sauce et laisser infuser un moment. Laisser refroidir et filtrer pour enlever la pulpe de tamarin. Réserver.

Faire chauffer un peu d'huile végétale dans un wok ou un grand poêlon. Faire dorer l’ail haché quelques minutes et retirer. Remettre un tout petit peu d’huile à chauffer dans la poêle. Y casser les œufs et les faire cuire en les remuant avec une spatule en bois. Retirer du wok une fois qu’ils sont bien frits. Réserver.

Ébouillanter les nouilles thai et laisser reposer dans l'eau chaude une minute. Égoutter et réserver.

Faire chauffer de l’huile à nouveau, ajouter le poulet et le tofu, l’oignon nouveau coupé en rondelles et faire colorer. Ajouter l’ail frit, les crevettes et les pâtes égouttées. Ajouter la sauce et laisser cuire un bref instant, les nouilles devant absorber un peu du liquide. À la fin, ajouter les fèves germées, les arachides et le jus de lime. Ajouter les œufs pour les réchauffer et servir immédiatement.


Verdict :

"J'ai adoré ça, dois-je le redire! Magnifique plat aux saveurs délicates qui vient surprendre vos papilles et les sortir du quotidien. Pour les Thais, c'est du commun. Mais pour nous, c'est une révolution en bouche! Dire que tout dépend du point de vue et du contexte... J'essaierais volontier la sauce avec un autre type de nouilles asiatiques, ou alors en marinade avec du poulet ou du poisson. Un plat savoureux, rien de moins."




Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 10 minutes
Quantité obtenue : 6 portions


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Desserts légers

Riz collant à la mangue

mardi, février 19, 2008

Un autre classique de la cuisine thai.

Le dessert n'est pas une étape très importante du repas en Thailande. C'est pourquoi les desserts, lorsqu'il y en a, sont plutôt composés de fruits frais ou de riz. C'est donc très différent des desserts nord-américains ou européens, il n'y a pas de doute. Ici, pas de gâteau glacés, de carrés décadents ou de tarte sucrées. Tout est dans le goût brut des aliments, avec un peu de sucre de palme peut-être, mais rien de trop gourmand.

Je n'avais jamais mangé de riz "non sucré" au dessert, et j'avoue qu'heureusement qu'il y avait le lait de coco pour venir combler ma "bibitte sucrée". Car le riz gluant possède une certaine amertume, quand on y est pas habitué. Mais combiné aux fruitx et au délicieux coulis de coco, il se fait doux et docile sous la dent. C'est amusant à confectionner et à découper, ce petit paté de riz tout collé. On en vient à se demander si la "substance" en question n'est pas dotée d'une vie propre, tellement elle gigote!!!

C'est différent, mais finalement, je me rends compte que ça peut être bon de faire changement. Je suis sortie de table légère comme une plume! Une pause de sucre, ça fait du bien à son organisme. Et puis il y a toujours les mangues, un de mes fruits préférés, pour me combler.

Ingrédients :


  • 1 tasse de riz gluant (ou riz collant)
  • 2 tasses d'eau
  • 250 ml de lait de coco
  • 2 cuillères à table d'eau chaude
  • 2 cuillères à table de sucre de palme
  • 2 grosses mangues mûres

Préparation :

Dans une petite casserole, verser le riz et l'eau. Remuer un peu à la cuillère, couvrir et laisser reposer 2 heures (cette étape permet de faire ramollir la coque du riz, qui cuiera ensuite plus facilement).

Après le temps de pause, allumer le rond à feu vif et porter le riz à ébullition. Réduire ensuite le feu, couvrir à moitié avec un couvercle et laisser mijoter durant 10 minutes en remuant régulièrement. Lorsque l'eau est pratiquement toute évaporée, retirer la casserole du feu et couvrir complètement. Laisser reposer dix minutes à couvert afin que la vapeur termine la cuisson du riz.

Verser le riz dans un moule rond légérement huilé de 6 à 8 pouces de diamètres. Taper avec le dos de la cuillère pour bien compacter le riz. Lisser la surface, puis laisser refroidir complètement avant de réfrigérer.

Dissoudre le sucre de palme dans l'eau chaude. Ajouter le lait de coco et verser dans une casserole. Porter à ébullition sur feurdoux en remuant constamment. Laisser bouillir 5 minutes et retirer du feu.

Couper le gâteau de riz en triangles et placer un triangle dans chaque assiette.Couper les mangues en tranches et placer sur le triangle de riz. Verser un peu de sauce au lait de coco chaude sur chaque portion.

Déguster.


Verdict :

"C'était bon, mais ce n'est pas ma définition d'un "dessert". Cependant, dans le contexte de ce repas Thai, il accompagne bien les autres plats et constitue une très bonne fin à ce copieux diner. C'est pourquoi je ne crois pas que j'en referais sans le précéder d'un mets qui lui soit associé, sinon il perd de son côté exotique pour devenir ni plus ni moins qu'un riz surmonté de fruits..."





Temps de préparation : 3 minutes
Temps de pause : 2 heures
Quantité obtenue : 4 portions


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Gâteaux et poudings

Cake aux carambars et sa sauce... aux carambars!

dimanche, février 17, 2008

Un dernier délice en l'honneur de la Saint-Valentin... avec des carambars!

Souvenirs d'enfance pour les uns, classique incontesté pour les autres. Pour moi, c'est une toute récente découverte. Car nous les québécois n'avons pas accès si facilement à ce célèbre bonbon européen. Heureusement, il s'est trouvé Flo pour m'en envoyer deux énormes sacs!

Mon homme a d'abord hésité à goûter, faisant montre de sa méfiance traditionnelle à l'égart des aliments "non conventionnels". Puis, en une seule bouchée, il est devenu accro, rien de moins! J'ai dû dissimuler les derniers dans une boite scellée camouflée derrière la boite à pain sur le dessus du réfrigérateur pour ne pas qu'il les trouve...

Et grâce à mon petit secret, j'ai pu garder ma réserve assez longtemps pour faire ce splendide gâteau que j'avais repéré bien avant d'avoir reçu mes carambars par courrier. Et sachant à quel point mon homme les aimait, je savais que je lui ferais plaisir en lui offrant ce cake gourmand. Il était d'ailleurs bien heureux, mais aussi un peu triste de savoir que nous avions désormais épuisé notre réserve de Carambars... snif, snif...

Mais ici, "gâteau" ne vient pas sans "glaçage", ce serait impensable! Donc, avec mes quelques carambars restants, j'ai confectionné une petite sauce... aux carambars! À mon goût à moi, il est tellement dense, riche et moelleux qu'on a pas besoin d'en rajouter tant il goûte déjà si bon, mais mon homme a bien apprécié le coulis "carambarisé"...

Merci à Virgine du blogue Un p'tit tour dans ma cuisine pour ce délice qui a comblé mon homme! Et merci à Sha du blogue P'tit miam tout en couleur pour la sauce qui l'accompagnait si bien.


** Pour les québécoises, je mentionne au passage que le carambar est à la France ce que la gomme "Bazooka Joe" est au Québec... C'est que chaque carambar est emballé dans un papier à l'intérieur duquel est imprimée une "blague tordante" (c'est eux qui le disent...) Serais-je un peu idiote, ou est-ce que je ne comprends pas l'humour de nos cousins? Toujours est il que je me demande encore ce qu'il y a de drôle là-dedans... ; )




Ingrédients :

Cake aux carambars
  • 150 grammes de sucre
  • 150 grammes de farine
  • 150 grammes de beurre
  • 100 ml de lait
  • 3 œufs
  • 20 carambars
  • 1 cuillère à thé de poudre à pâte

Sauce aux carambars

  • 15 carambars
  • 150 ml de lait
  • 60 grammes de beurre

Préparation :

Préchauffer le four à 350 F (180 C). Beurrer le fond et les côté d'un moule à cake rectangulaire et l'enfariner. Réserver.
Dans une casserole, mettre le beurre, le lait et les carambars. Faire chauffer à feu doux en remuant constamment jusqu'à dissolution complète des carambars.

Pendant ce temps, mélanger la farine, le sucre, la levure et les œufs dans un bol à part. Incorporer le lait aux carambars fondus à ce mélange.

Verser dans le moule à cake préparé et faire cuire entre 45 et 50 minutes, ou jusqu'à ce que le gâteau soit bien doré et qu'un cure-dent en ressorte sec. Pendant la cuisson du gâteau, préparer la sauce.



Sauce aux carambars

Dans un petit chaudron, faire fondre les carambars dans le lait et le beurre à feu doux en remuant constamment jusqu'à dissolution complète des carambars. Augmeter la chaleur un peu et remuer jusqu'à ébullition. Laisser bouillonner légèrement pendant environ 8 minutes en brassant de temps à autre. Retirer du feu.

Verser dans des pots et réfrigérer pour que la sauce s'épaississe.

Lorsque le gâteau est complètement refroidi, étendre une mince couche sur la surface du gâteau et placer le gâteau au frais pour faire figer.

Servir le gâteau en tranches avec le reste de la sauce.




Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 50 minutes + 10 minutes
Quantité obtenue : 10 portions + 300 ml de sauce carambar


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Notre-Dame-des-Prairies, Québec, Canada
Bienvenue chez moi! La cuisine végane gourmande et savoureuse est mon loisir, mon exutoire et ma passion. Venez découvrir mes recettes et partager avec moi vos impressions!
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