Fantômes en meringue


Joyeux Halloween!

Aujourd'hui, une recette facile qui amusera petits et grands (en plus de passer tous ces blancs d'oeufs au congélo) : les fantômes en meringue!



En l'honneur de cette fête amusante où on redevient enfant l'espace d'un instant, j'ai pris quelques instants pour confectionner ces délices sucrés qui serviront de déco pour la table et les assiettes de notre souper d'Halloween (la récap sera disponible dans quelques jours...)

L'Halloween est une fête traditionnelle à laquelle on attribue une lointaine origine celtique : il y a 2000 ans, les Celtes fêtaient, pendant sept jours, le changement d'année – appelé Samonios en Gaule, Samain en Irlande – aux environs du 1er novembre. Importée, pour finir, sur le continent nord-américain par les immigrants catholiques irlandais – l'Irlande ayant été évangélisée très tardivement au VIe siècle, c'est le pays où la fête de Samhain a subsisté le plus longtemps. Son nom actuel est une altération de "All Hallow Even", qui signifie littéralement le soir de tous les saints du paradis, c'est-à-dire la veille de la fête chrétienne de la Toussaint (hallow est une forme archaïque du mot anglais holy qui signifie : saint, even est une forme usuelle qui a formé evening, soir).

Même si j'ai passé l'âge, j'adore l'ambiance d'Halloween. Il y a comme de la fébrilité dans l'air le 31 au soir. Les enfants costumés courrent dans les rues, les maisons décorées prennent des allures de cimetiere lugubre... C'est trop cool! J'ai même décoré mon balcon pour l'occasion cette année, avec rubans et citrouille illuminée! Ça donne le goût de se déguiser et de se faire passer pour un enfant de 8 ans... Ben quoi, des bonbons gratuits, ça ne se refuse pas. Mais non, je laisse ça aux tous petits, ils le méritent bien plus que moi!

En attendant, je vais manger mes fantômes en commençant les préparatifs de mon souper... Les meringues, c'est léger, c'est sucré, ça s'avale tout seul. En espérant qu'ils m'en reste encore quand les convives arriveront... Joyeux Halloween!



Ingrédients :

  • 4 blancs d'oeufs (140 grammes de blancs d'oeufs)
  • 1 pincée de sel
  • 1 tasse (225 grammes) de sucre
  • 50 grammes de chocolat noir mi-amer (pour la décoration)

Préparation :

Préchauffer le four à 200°F (95°C). Recouvrir une grande plaque à pâtisserie de papier parchemin. Réserver.

Dans un grand bol, battre les blancs d'oeufs avec le sel jusqu'à l'obtention de pics fermes. Ajouter graduellement le sucre et continuer à battre à grande vitesse jusqu'à ce que les pics soient très fermes. Déposer le mélange dans une poche à douille ou un sac de plastique avec un bout coupé.

Former des petits fantômes sur le papier parchemin (ou des os... ou d'autres motifs de la forme désirée... ou même des meringues traditionnelles, quoi...).

Cuire au four durant une heure, ou jusqu'à ce que les meringues aient durci. Fermer ensuite le four et laisser reposer encore une heure à l'intérieur sans ouvrir la porte.

Après la cuisson, fondre le chocolat mi-amer au micro-ondes ou au bain-marie. À l'aide d'un objet pointu (cure-dent, baguette de bois, ou alors un petit pinceau), décorer les fantômes et les os de chocolat fondu. Déposer sur un papier parchemin et laisser sécher quelques heures à la température de la pièce.

Les meringues se conservent rangées dans une boite en métal ou en plastique hermétique à l'abri de l'humidité (surtout pas au frigo!).




Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson : 1 heure
Temps de pause : 1 heure
Quantité obtenue : 12 fantômes

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Basic Pizza Dough - Daring Bakers


Encore un défi salé! Je commence à y prenre goût et je me découvre une passion pour autre chose que les desserts, quelle joie! Ce mois-ci, C'est Rosa de Rosa's Yummy Yums qui nous a offert la chance de nous transformer en Mama italienne l'espace d'un bref instant pour confectionner notre propre pâte à pizza.

Ce n'est pas qu'une métaphore, je vous jure, il fallait vraiment la préparer de manière traditionnelle! Et cela inclus la fameuse technique de tourniquet de la pâte sur la main et dans les airs... Oui, oui, comme dans les films! On fait tourner la pâte avec adresse jusqu'à ce qu'elle s'étire suffisamment pour former un immense disque. Laissez-moi vous dire que quand j'ai lu ça, j'ai falli m'étouffer... Moi, faire tourner de la pâte!? On va se marrer...



Et on s'est bien marré, je vous le jure! J'ai coupé la recette de moitié pour pouvoir faire 3 pizzas. Vous pouvez être certain que j'avais planifié le coup... Avec 3 boules de pâtes, on a 3 chances de réussir. Ma première tentative n'était pas très belle à voir. À la seconde, je commençais à comprendre la subtile technique. Puis, la troisième s'est révélée plutôt efficace, j'étais fière de mon coup. Oui, je l'avoue, je me suis amusée comme une petite folle en chantant Da Giovanni tout en faisant valser ma croûte!

Et l'étape de la sauce / garniture était toute aussi intéressante, parce que les possibilités sont vraiment illimitées!

Quelques idées de sauce : Pestos, sauces blanches (béchamel, alfredo, à la King, etc.), sauce brune, sauce tomate, crème sure, sauce bolognaise (à la viande)... Il est important de ne pas utiliser une sauce trop épaisse, car celle-ci épaissiera beaucoup lors de la cuisson.

Quelques idées de garniture : Fruits de mer, poisson, viande (séchée, fumée ou hachée), volaille, fromages (gruyère, Gorgonzala, Mozzarella, Provolone, Ricotta, etc.), noix (pacanes, noix de grenoble, noix d'acajous, noix du Brésil, etc.), tofu, légumes (tomates, poivrons, artichauts, zucchinis, oignons rouges, etc.), fines herbes (fraiches ou séchées), épices (ail, sel gourmet, piment, curry, ras-el-hanout, etc.)

Autant on a envie de tout mettre, autant il est préférable de s'en tenir à 2 ou 3 garniture maximum, sans forcer sur les quantités. Vous obtiendrez une pizza beaucoup plus goûteuse et nettement plus raffinée.


Mes choix :

Pizza salée :
Courge butternut, oignons caramélisés et fromage de chèvre



Il me restait encore une belle courge butternut à passer et la combinaison de ces trois éléments me semblait vraiment appétissante. La butternut et son goût de beurre et de noix forme un mariage parfait avec le fromage de chèvre goûteux et les oignons sucrés. Pizza réconfort pour les froides soirées d'automne!

Verdict : Délicat, très fondant en bouche, avec un petit côté raffiné en prime. C'est comme si tout se mettait en place pour créer la combinaison gustative de mes rêves... Divin!

Pizza sucrée :
Canneberges fraiches, pacanes, fromage brie et caramel



J'ai toujours voulu tester une pizza sucrée, c'est maintenant chose faite! Un mélange parfait de canneberges acidulées, de pacanes croquantes et de brie fondant sur fond de caramel pour transformer un repas principal en dessert mémorable. Ça goûte Noël!

Verdict : Trop bon! Les noix caramélisées avec les canneberges, quel contraste délectable! Et la pâte prend un goût de danoise sucrée feuilletée avec le caramel brûlé tout autour... quel délice!

Pizza "pour l'homme" :
Poulet barbecue, oignons caramélisés et fromage mozarella



Je ne pouvais laisser mon homme sur sa faim, et comme il redoute mes étranges combinaisons culinaires, je lui ai fait une vraie pizza d'homme : Poulet barbecue à la sauce Bull's Eye Chipotle, oignons et fromage mozarella! Ne manque plus qu'une partie de soccer à la télé pour déguster ça...

Verdict : Piquant, consistant, et bien satisfaisant! Mais ça, c'est l'opinion de l'homme parce que moi, je n'ai même pas pu y goûter, il a tout engloutti avec l'aide de son cousin... J'ai même eu droit à "C'est la meilleure pizza que j'ai jamais mangé!" Vite, je vais marquer le calendrier...


En conclusion, je n'ai qu'un seul commentaire : Merci, merci, merci Rosa! Merci de m'avoir donné la chance de créer mes propres pizzas et de m'avoir fait découvrir cette recette magique que je referai certainement plusieurs autres fois. Une croûte croustillante comme je les aime, et maintenant je peux la faire moi-même!

Rosa nous a aussi présenté une version de cette pizza sans gluten, que je ne vous ai pas recopiée ici, mais si vous désirez avoir cette version, faites-moi signe et je vous la ferai parvenir. Voici la recette originale, divisée en deux.

Source : The Bread Baker’s Apprentice de Peter Reinhart.




Ingrédients : (Pour 3 pâtes à pizza)
  • 2 1/4 tasses (304 grammes) de farine tout usage, refroidie (placée au réfrigérateur depuis quelques heures)
  • 1 cuillère à thé de sel
  • 1/2 cuillère à thé de levure instantannée
  • 1/8 de tasse (30 grammes) d'huile d'olive ou d'huile végétale
  • 4/5 de tasse (210 ml) d'eau glacée (à 4.5° C) (de l'eau placée au réfrigérateur depuis 24 heures devrait avoir cette température)
  • 1 cuillère à table de sucre
  • 3/4 de tasse de semoule fine (pour saupoudrer sur la pâte et pour mettre sous la pizza pour la cuisson)

Pizza salée

  • Sauce : 4 cuillères à table de crème sure
  • Garniture : Le quart d'une grosse courge butternut, cuite et coupée en dés, 3/4 de tasse d'oignons jaunes caramélisés, 150 grammes de fromage de chèvre émietté



Pizza sucrée

  • Sauce : 4 cuillères à table de caramel
  • Garniture : 1 tasse de canneberges fraiches, 1 tasse de pacanes en moitiés, 200 grammes de fromage brie coupé en cubes, 2 cuillères à table de caramel

Pizza "pour l'homme"

  • Sauce : 4 cuillères à table de sauce barbecue Bull's Eye Blazin' Chipotle
  • Garniture : 2 grosses poitrines de poulet, cuites dans la sauce barbecue Bull's Eye Blazin' Chipotle et coupées en dés, 3/4 de tasse de petits oignons rouges caramélisés, 1/2 tasse de fromage mozarella râpé

Préparation :

JOUR 1

Mélanger ensemble la farine, le sel et la levure instantannée dans un grand bol.Ajouter l'huile, le sucre et l'eau glacée et bien mélanger à la cuillère de bois pour former une grosse boule de pâte collante.



Sur une surface propre, pétrir la pâte à la main durant 5 à 7 minutes, ou jusqu'à ce que la pâte soit lisse et les ingrédients également distribués. Ajouter une cuillère à thé de farine si la pâte es trop collante, et une cuillère à thé d'eau si elle est trop sèche.

Au final, la pâte devrait être élastique et assez collante.

Fariner la surface de travail. Recouvrir une plaque à pâtisserie de papier parchemin et huiler légèrement le papier.
À l'aide d'un instrument de métal (spatule, coupe-pâte, etc.), couper la pâte en 6 morceaux égaux (ou moins pour de plus grandes pizzas). Saupoudrer les morceaux de pâte de farine et rouler chacun d'eux en une boule (enduire ses mains de farine si la pâte est trop collante).

Déposer les boules de pâte sur le papier parchemin huilé et les mouiller généreusement d'huile à l'aide d'un vaporisateur. Recouvrir les boules de pellicule plastique.

Placer la plaque au réfrigérateur et laisser la pâte reposer toute une nuit, ou jusqu'à 3 jours.

* Vous pouvez congeler les boules de pâte pour un usage futur. Il suffit de déposer un peu d'huile dans un bol et d'y rouler les boules de pâte pour bien les enduire. Placer ensuite les boules dans des sacs à congeler individuel et congeler pour un maximum de 3 mois. Transférer les boules de pâtes au réfrigérateur au moins une journée avant d'utiliser).




JOUR 2

Deux heures avant la préparation de la pizza, sortir les boules de pâtes du réfrigérateur. Saupoudrer un peu de farine sur le plan de travail et vaporiser avec un peu d'huile végétale.

Placer les boules de pâtes sur la surface de travail et les saupoudrer aussi de farine. Presser ensuite légèrement les boules du plat de la main pour en faire des disques de 5 pouces de diamètre et environ un demi-pouce d'épaisseur. Saupoudrer à nouveau de farine et vaporiser d'huile. Couvrir les boules de pellicule plastique sans serrer et laisser reposer à la température de la pièce durant 2 heures.

* Si vous possédez une pierre pour cuire les pizzas, la placer dans le tiers inférieur du four 45 minutes avant la fin du temps de pause de la pâte et préchauffer le four à 500° F/260° C. Si vous ne possédez pas de pierre, utilisez l'envers d'une plaque à pâtisserie et ne préchauffez pas le four à l'avance.

Saupoudrer généreusement l'envers d'une plaque à pâtisserie avec un peu de semoule fine. Fariner les mains (paumes, doigts et dessus). Prendre un disque de pâte délicatement en le soulevant avec une spatule (ne faire qu'une pâte à pizza à la fois).



Déposer la pâte sur le poing fermé de façon délicate et l'étirer avec précaution en la faisant rebondir doucement tout en lui faisant faire un mouvement circulaire sur le poing. À chaque rebond, laisser la pâte s'étirer lentement jusqu'à ce qu'elle soit suffisamment large pour tomber de chaque côté de la main. Commencer maintenant à faire tourner la pâte sur la main plus rapidement pour qu'elle s'étire au maximum, tout en continuant d'effectuer le mouvement de rotation et de rebond.

* Durant ce processus, si la pâte tend à coller aux mains, la déposer doucement sur la surface de travail et fariner à noveau les main avant de continuer à étirer la pâte. Si la pâte ne veut pas s'étirer ou tend à revenir sur elle-même sans prendre de l'expansion, laisser reposer la pâte 5 à 10 minutes pour laisser relaxer le gluten, puis essayer à nouveau. En dernier recours, il est possible d'utiliser un rouleau à pâte mais ce ne sera pas aussi efficace que la méthode traditionnelle.

Quand la pâte a atteint la forme désirée (entre 9 et 12 pouces de diamètre), la déposer sur la plaque à pâtisserie retournée en s'assurant qu'il y a assez de semoule pour ne que la pâte glisse sur la plaque et n'y adhère pas. Répéter ensuite l'opération pour les autres boules de pâte.

Préchauffer le four à 500° F/260° C.



Garnir la pizza de la sauce et la garniture désirée.

Glisser la plaque à pâtisserie avec la pizza au four dans la partie centrale. Cuire entre 8 et 10 minutes.

Si le haut est cuit avant la pâte, il faut baisser la grille du four à la prochaine fournée. Si, au contraire, le pâte devient croustillante et la garniture n'est pas cuite, il faudra remonter la grille.

Retirer ensuite la pizza du four et transférer sur une grand assiette. Attendre de 3 à 5 minutes pour laisser le temps au fromage de prendre un peu, puis couper en pointes. Servir!




Temps de préparation : 2 heures
Temps de pause : 1 nuit + 2 heures
Temps de cuisson : 10 minutes par pizza
Quantité obtenue : 3 pizzas de 11 pouces de diamètre

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Cobbler aux cerises et à la rhubarbe - TWD rewind


Je saute la recette de cupcakes au chocolat d'aujourd'hui (bah, j'en avais un peu marre des cupcakes...), et je vous présente une autre recette chippée à Dorie. Après la galette sucrée, que j'ai adorée, ça m'a donné envie d'essayer une autre recette aperçu un certain mardi de juillet sur tous les blogues qui participaient aux Mardis avec Dorie : Le cobbler.

Qu'est-ce qu'un cobbler? Je me le suis demandé longtemps jusqu'à ce que je vois les photos magnifiques de cette recette. Le cobbler est un dessert traditionnel des États-Unis et du Royaume-Uni qui consiste en une base de fruits sur laquelle on laisse tomber des quenelles de pâte qui gonfle durant la cuisson (contrairement au crumble qui lui, ne gonfle pas). Une partie de la pâte se glisse entre les fruits et s'imbibe de leur jus, tandis que la pâte en surface forme une croûte et prend une belle teinte dorée.

Alors que les USA s'enorgueuillissent de faire les meileurs crumbles sucrés, le Royaume-Uni se spécialise plutôt dans les versions salés. Leur classique : Une casserôle d'agneau couverte d'une pâte salée de type scone. Intriguant...

Je ne suis tout-de-même pas allée jusque-là pour mon premier essai, et j'ai respecté la recette de Dorie à la lettre. Le mélange cerises, rhubarbe et gingembre est pour le moins surprenant! Je l'ai bien aimé, c'est une combinaison que je n'avais jamais vu auparavant. Pour la prochaine fois, je crois que je mettrais un peu moins de pâte. Malgré tout, c'était un très bon dessert, pas trop sucré, au bon goût de fruit piquant.

Mais ne faites pas comme moi, j'ai oublié de dénoyauter les cerises! Je ne sais pas où j'avais la tête, mais croyez-moi, quand je me suis cassé les dents sur un noyau, j'ai repris mes sens... Hi hi hi.



Ingrédients :

Garniture
  • 1 lb (500 grammes) de cerises en conserve, dénoyautées
  • 12 onces (360 grammes) de rhubarbe, coupée en morceaux
  • 1/3 tasse (65 grammes) de sucre
  • 1 cuillère à table de fécule de maïs (maïzena)
  • 1 cuillère à thé de gingembre moulu

Pâte

  • 3/4 tasse (90 grammes) de farine non blanchie
  • 3/4 tasse (100 grammes) de farine de blé entier
  • 3 cuillères à table de cassonade, bien tassée
  • 2 cuillères à thé de poudre à pâte (levure chimique)
  • 1/4 de cuillère à thé de gingembre moulu
  • 6 cuillères à table de beurre, coupé en morceaux
  • 1/2 tasse (125 ml) de lait

Préparation :

Préchauffer le four à 375 F (190 C. Beurrer généreusement le fond et les côtés d'un moule profond de 8" (20 cm) de diamètre. Réserver.

Garniture

Mélanger tous les ingrédients de la garniture dans un grand bol et verser la préparation dans le moule. Réserver.

Pâte

Mettre les farines, le sucre, la poudre à pâte, le sel et le gingembre moulu dans un robot culinaire. Mélanger par pulsions. Ajouter ensuite les morceaux de beurre, puis continuer à pulser jusqu'à ce que le mélange forme une pâte.

Ajouter le lait et continuer à pulser jusqu'à ce que la pâte forme des morceaux humides (J'ai fais toutes ces étapes à la main sans problème avec une fourchette). Séparer la pâte en 20 morceaux et déposer sur les fruits réservés.

Cuire pendant 35 à 45 minutes ou jusqu'à ce que la pâte soit dorée et que le mélange de fruits bouillonne. Laisser refroidir 20 minutes avant de servir.




Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 35 à 45 minutes
Quantité obtenue : 8 bonnes portions

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Tarte aux pâtissons


Ça y est, le marathon de la courge a commencé! Et il ne s'arrêtera que quand j'aurai cuisiné tous mes cucurbitacés. Vous en avez pour un moment à vous rincer l'oeil de recettes de courges... C'est qu'il faut les cuisiner avant qu'ils n'aient eu le temps de rendre l'âme, les pauvres... Les premiers à passer sur la planche à découper : Les pâtissons!

Je les ai choisis parce que j'avais hâte de les cuisiner (ils sont si mignons!), mais aussi parce qu'ils commençaient à avoir des comportement franchement douteux... comme suinter un étrange liquide par les petites bosses de leur pelure... Il faut dire qu'ils ont été un peu malmenés dans le transport et qu'ils ont pris quelques coups, mais je n'aurais pas cru que leurs echymoses étaient si graves. Que faire à part les cuire dans l'instant? Je n'allais pas leur mettre des bandages, quand même...

J'ai donc déniché cette recette de tarte salée sur le net pour utiliser mes petits amis abimés. C'est d'une simplicité enfantine : Une pâte brisée, une couche de fromage de chèvre et une belle épaisseur de purée de courge crémeuse. Sans oublier le sel et poivre, parce qu'on dira ce qu'on voudra, une courge, ça n'a pas un goût très prononcé. Mais avec le fromage ici, j'ai trouvé que ça avait bien bon goût et après deux bouchées, je ne pouvais plus m'arrêter d'en manger!

Cette recette pourrait être réalisée avec n'importe quelle courge, des plus salées aux plus sucrées. Il faut la déguster chaude pour en apprécier la texture... miam, tellement fondant!

Ingrédients :
  • 1 boule de pâte brisée (maison ou du commerce)
  • 150 grammes fromage de chèvere frais
  • 500 grammes de petits patissons jaunes, pelés et coupés en gros dés
  • 600 ml d'eau (pour faire cuire les pâtissons)
  • 1/4 de cuillère à thé de sel
  • 300 ml de crème 35%
  • 2 oeufs
  • Sel et poivre au goût
Préparation :

Préchauffer le four à 350F.

Dans une grande casserole, combiner les pâtissons en dés, l'eau et le sel et porter à ébullition sur feu vif. Baisser ensuite le feu à moyen et laisser mijoter 25 minutes, ou jusqu'à ce que les pâtissons soient tendres. Égoutter et laisser refroidir 10 minutes.

Abaisser la pâte brisée et en couvrir une grande assiette à tarte. Émietter le fromage de chèvre également sur le fond de tarte.

Déposer les dés de pâtissons dans un mélangeur avec la crème les oeufs, le sel et le poivre et mélanger durant 1 minute, ou jusqu'à ce que la préparation soit bien lisse. Verser dans le moule à tarte, par dessus le fromage de chèvre.

Enfourner pour 40 à 45 minutes, ou jusqu'à ce que la garniture soit prise et commence à craqueler en surface.

Servir chaud.




Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 25 minutes sur la cuisinière + 45 minutes au four
Quantité obtenue : 10 portions


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Marmelade de courge à l'ancienne




Vraiment cette marmelade, ça déchire! J'ai emprunté cette expression aux "français de France", comme on dit chez nous... Elle m'a toujours fait rire, l'imagerie évoquée est assez forte... mais tout-à-fait appropriée dans ce cas-ci!

Cette recette a été publiée tout spécialement pour moi (quel honnneur), par Vincent notre canneux national. Il a été prompt à réagir quand j'ai commencé à réquisitionner des recettes de courges aux quatre vents. D'ailleurs, il a été tellement élogieux (hum, hum...) à mon sujet dans son billet que je ne peux pas m'en sortir sans lui rendre la pareille. Remarquez, c'est amplement mérité, car cette recette de marmelade est la MEILLEURE que j'aie mangée. Oui, oui, et je pèse mes mots!

Le goût est d'une perfection peu commune. Ma dernière marmelade de cucurbitacés était un peu trop amère et pas assez cuite. Celle-ci par contre, est juste assez sucrée et juste assez citronnée... je n'aurais pu faire mieux! J'ai eu un peu peur sur le coup quand j'ai vu les 10 tasses de sucre dans les ingrédients, mais je vous jure que pour une telle quantité de courge, c'est ce qui est nécessaire et ce n'est pas trop. En plus, une légère pointe d'alcool et un petit piquant de gingembre, mmmm... J'en ai mis encore plus que la recette le suggérait parce que je n'avais plus de gingembre frais. Et je ne vous parle pas des morceaux de zeste de citron confits lors de la cuisson qui se défont dans votre bouche comme du bonbon... C'est vraiment exquis!

Et ce fut un bon choix que d'opter pour la courge Banana Pink, avec son goût parfumé et sa jolie couleur (finalement bien orangée à l'intérieur malgré sa peau rosée). Sauf que c'est l'enfer à préparer! Non, couper une courge c'est pas chouette. La peler? C'est un vrai calvaire... 2 heures et demi et 4 diachylons plus tard, j'ai pu commencer à cuire la marmelade. Mais, tel un moine qui s'affaire à la tâche afin d'atteindre le salut de son âme, il faut passer par les pires supplices pour atteindre le nirvana gustatif... J'ai ainsi savouré le fruit de mon travail le lendemain matin entre deux tranches de pain et je n'ai pu articuler qu'un seul mot entre mes mâchoires collées de marmelade... Divin!



Ingrédients :
  • 15 tasses (1,8 kg) de chair de courge Banana Pink, en dés d'environ 1 cm
  • 3 citrons moyens
  • 10 tasses (1,9 kg) de sucre
  • 1 tasse (236 ml) de jus d'orange
  • 3 tasses (710 ml) d'eau
  • 200 grammes de gingembre cristallisé, haché menu
  • 6 cuillères à thé de Grand Marnier
Préparation :

Trancher la courge en deux sur la hauteur, retirer les pépins et les filaments. Réserver les pépins dans un petit bol. Couper ensuite la courge en gros morceaux, peler chaque morceau et couper ensuite en petits dés.

Brosser les citrons sous un filet d'eau, les couper en quartiers, les épépiner et les trancher très finement. Conserver les pépins et les ajouter aux pépins de courge.

Dans un grand bol, mélanger la chair de courge, les tranches de citron, le sucre et le jus d'orange. Couvrir d'une pellicule plastique et réserver.

Hacher grossièrement les pépins de courge et de citron, puis verser dans une casserole avec les 3 tasses d'eau. Porter à ébullition sur feu moyen-vif, puis réduire le feu et laisser mijoter doucement pour environ 40 minutes.

Passer le liquide à la passoire pour retirer les pépins et conserver le liquide obtenu. Il devrait rester environ 2 1/2 tasses (590 ml) de ce "ragoutant" mélange de pectine et d'amidon (pour ma part, il me restait seulement 2 tasses mais j'ai complété avec de l'eau).

Laisser tiédir le liquide puis mélanger à la chair de courge. Couvrir à nouveau de la pellicule plastique et laisser reposer 12 heures, ou toute une nuit.

Le lendemain, placer une assiette au congélateur.

Verser le contenu du grand bol de courge dans une casserole en inox à fond épais. Ajouter le gingembre cristallisé.
Porter le mélange à ébullition sur feu moyen-vif, puis réduire le feu et laisser mijoter pour environ 45 minutes à découvert en remuant souvent (J'ai eu besoin d'une heure 15 minutes).

Quand ça semble vouloir prendre, vérifier la prise en déposant une petite quantité au centre de l'assiette froide. Retourner l'assiette au congélateur pour deux minutes, et vérifier la consistance. Si la marmelade prend, c'est que c'est prêt.

Quand tout est parfait, mettre en pots stérilisés en laissant 1 cm d'espace sous le goulot. Déposer une petite cuillère de Grand Marnier dans chaque pot, sur la marmelade, puis refermer le couvercle. Stériliser ensuite à l'eau bouillante pendant 15 minutes. Pour la technique, vous pouvez suivre la méthode décrite ici sur le site de Vincent le canneux.




Temps de préparation : 2 heures
Temps de cuisson : 2 heures en tout
Quantité obtenue : 11 pots mason de 250 ml
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Magie noire


Un autre dessert magique! Après la tarte au citron magique, trop délicieuse mais trop calorique, voici le gâteau au chocolat magique. Fondant, humide, goûteux... et léger! J'hésite à vous dévoiler l'ingrédient secret, parce qu'il y en a qui vont râler... Ok, je vous dis... le tofu!

Je reviens à mes anciennes amours délaissées depuis un moment et je ramène le tofu dans mon assiette. Mais pas n'importe comment... dans un dessert sucré! Un régal, mais pas culpabilisant pour deux sous. Pas de beurre, c'est fou! Et pourtant une si belle texture. Le tofu soyeux, très crémeux, garde le gâteau fondant comme un brownie. Et la bonne nouvelle, c'est qu'on ne le goûte pas une miette!

Test ultime : En faire manger à mon homme.

Alors qu'il me demande, subtil comme pas un...
- "C'est quoi ça, sur la table?"
Je lui réponds :
- "Un gâteau au chocolat...".
- "Il y a quoi dedans?" qu'il me fait, tout suspicieux.
C'est qu'il me connait! Il sait qu'à tout moment, je peux décider d'ajouter de l'eau de rose, du gingembre confit ou du Matcha dans presque n'importe quoi!
- "L'habituel" que je lui réponds... "Chocolat, sucre, oeufs..."
Pas le temps de finir qu'il a déjà la première bouchée dans la bouche.
- "Wow, c'est ben bon, ça!"
- "Et tu veux savoir pourquoi?"
- "Ouais..."
- "C'est parce-que c'est bourré de tofu!"
- "Ah, m%?$&/... Je me suis encore fait avoir..."

Hi hi hi.

Source : Ligne et Papilles (avec les quantités légèrement modifiées)

Ingrédients :
  • 275 grammes de chocolat mi-amer, haché
  • 4 oeufs, les blancs et les jaunes séparés
  • 75 grammes de sucre
  • 300 grammes de tofu soyeux
  • 2 cuillères à table de maïzena (fécule de maïs)
  • Une pincée de sel
  • Un peu de beurre et une cuillère à thé de cacao en poudre non sucré (pour le moule)

Préparation :

Préchauffer le four à 180°C (350°F). Beurrer un moule à gâteau antiadhésif de 10 à 12 pouces de diamètre et saupoudrer le fond et les côtés avec le cacao en poudre. Réserver.

Fondre le chocolat au micro-ondes ou au bain-marie jusqu'à ce qu'il soit liquide, mais pas trop chaud. Réserver.
Dans un grand bol, blanchir les jaunes d'oeufs avec le sucre au batteur électrique, puis ajouter le tofu et enfin la maïzena. Bien battre et ajouter le chocolat fondu. Mélanger juste assez pour bien combiner. Réserver.

Dans un nouveau bol, monter les blancs en neige ferme avec une pincée de sel avec les batteurs électriques. Les incorporer au mélange chocolat/tofu avec une spatule, en procédant par mouvements larges pour ne pas casser les blancs.

Verser la pâte dans le moule préparé et cuire au four durant environ 45 minutes, ou jusqu'à ce que le gâteau soit cuit en surface et sur les côtés (le milieu restera fondant). Laisser refroidir quelques minutes avec de démouler.

Savourer tiède pour une texture de brownies, ou réfrigérer et déguster froid pour une texture carrément carrément fondante et décadente...




Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 45 minutes
Quantité obtenue : 8 portions

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Muffins à la citrouille - TWD


Ah, enfin une recette pas trop sucrée pour les Mardis avec Dorie! Cette semaine, nous célébrons la saison des feuilles mortes avec un muffin à la citrouille plein de texture et de saveurs.

En premier lieu, il faut dire que j'ai apporté beaucoup de modifications à la recette. Je n'ai utilisé que de la farine de blé, j'ai substitué le sucre pour de la cassonade et j'ai augmenté les quantités de raisins secs et de noix pour que ce soit encore plus miam miam... J'ai aussi remplacé le lait de beurre par de la crème sure, parce que j'étais trop paresseuse pour en faire (c'est bien moi ça...) et j'ai mis davantage de purée de citrouille. Ce qui fait que finalement, en la transformant, j'ai obtenu exactement ce que je voulais! Un muffin pas trop sucré et plein de morceaux croquants et moelleux en dedans.

En plus, je suis fière de moi d'avoir trouvé une utilité aux graines de citrouille. Ainsi, je ne gaspille pas et mes muffins en sont encore plus nourrissant. Je n'avais jamais goûté de graines de citrouille auparavant. C'est très bon! Ça me fait un peu penser aux graines de tournesol, mais en plus goûteux.

À tous ceux qui ont peur de la citrouille, je vous ferais manger ces muffins les yeux fermés et je crois que vous ne pourriez pas savoir qu'ils en contiennent. Avouez que la citrouille, ça ne goûte pas grand chose... En plus, avec la cannelle, la muscade et le reste, on croirait plutôt manger un muffin aux épices et aux noix. Et quand on les mange encore chauds du four avec une noix de beurre, c'est un moment de pur réconfort...


Et puisque je me suis si modestement appropriés ces muffins, vous croyez que je puis me permettre de les présenter au Muffin Monday #11 organisé par Cuisine plurielle? Bah, pourquoi pas. Je ne serai peut-être pas la plus originale, mais j'aurai offert ma petite contribution au thème plus qu'approprié des Muffins aux couleurs et saveurs d'automne. Voilà, c'est fait!

Ingrédients :
  • 2 tasses de farine de blé
  • 2 cuillères à thé de poudre à pâte
  • 1/4 de cuillère à thé de bicarbonate de soude
  • 1/4 de cuillère à thé de sel
  • 3/4 de cuillère à thé de cannelle moulue
  • 1/2 cuillère à thé de gingembre moulu
  • 1/4 de cuillère à thé de muscade moulue
  • Une pincée de baie tout épices (ou piment de la Jamaïque)
  • 1/2 tasse de beurre, à la température de la pièce
  • 3/4 de tasse de cassonade
  • 2 oeufs, à la température de la pièce
  • 1/2 cuillère à thé d'extrait de vanille pure
  • 1 tasse de purée de citrouille non sucrée
  • 1/4 de tasse de crème sure
  • 3/4 de tasse de raisins secs dorées bien moelleux
  • 3/4 de tasse de noix de grenoble
  • 1/2 tasse de graines de citrouille écalées, pour décorer



Préparation :

Préchauffer le four à 400F avec la grille au centre. Chemiser 12 empreintes de moules à muffins de coupes de papier ou les enduire de beurre ou d'huile. Déposer le moule à muffin sur une plaque de cuisson. Réserver.

Mélanger ensemble la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude, le sel et les épices au fouet dans un grand bol. Réserver.

Dans un second bol, battre le beurre au batteur électrique à vitesse moyenne jusqu'à ce qu'il soit mou et lisse. Ajouter le sucre et la cassonade et continuer de battre jusqu'à ce que le mélange soit bien crémeux. Ajouter les oeufs, un à un, en battant une minute après chaque addition, puis ajouter la vanille.

À basse vitesse, ajouter la purée de citrouille et le lait de beurre. Ajouter ensuite les ingrédients secs d'un seul trait, puis mélanger juste assez pour combiner, sans plus. Incorporer les raisins et les noix.

Répartir la pâte dans les moules à muffins préparés. Saupoudrer une poignée de graines de tournesol sur chaque muffin.

Cuire environ 25 minutes, ou jusqu'à ce qu'un coûteau inséré au centre des muffins en ressorte propre. Laisser refroidir durant 5 minutes, puis retirer les muffins du moule et laisser refroidir complètement sur une grille.




Temps de préparation : 30 minutes
Temps de cuisson : 25 minutes
Quantité obtenue : 12 muffins
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Beurre de pommes à l'érable


Ceux qui l'ont essayé ne tarissent plus d'éloges à son sujet... et pour cause! Ce beurre de pomme est tellement bon, on a l'impression de manger du bonheur pur!

Réalisée afin de passer des pommes cueillies en août (et pour avoir une défaite pour retourner une fois de plus aux pommes en septembre...), cette crémeuse tartinade a de quoi vous faire ranger aux oubliettes toutes vos confitures, vos gelées et vos caramels. Une seule bouchée de pain grillé tartiné de cette compote vous fera ronronner comme un chat sous le soleil d'été... Il y a déjà un bon moment que j'ai fais cette recette (et offert autour de moi les petits pots), et maintenant que je la publie, il me prend à nouveau l'envie d'en refaire!

En plus d'être délicieuse, cette recette est hyper facile et impossible à rater. Pas comme les confitures ou les gelées où un temps de cuisson doit être respecter. Ici, plus instinctivement que scientifiquement on évalue à l'oeil, et lorsque la consistance idéale est atteinte, on mixe et on met en pot! Une fois réfrigéré, le beurre devient encore plus consistant et malgré son apparence de compote sur la photo, je vous jure qu'il est bien crémeux et qu'il s'étend délicatement comme du beurre sur du pain.

Ce délice doit cependant être conservé au froid. La méthode de stérilisation traditionnelle à l'eau chaude me semblait risquée, la recette contient quand même une bonne quantité de beurre. Je vous conseille donc de congeler vos pots, et de les sortir au fur et à mesure pour les dévorer. Ils peuvent être conservés au réfrigérateur pendant près de deux mois, et croyez-moi, vous ne vous rendrez jamais jusque là!

Source : recette modifiée de Janou - Forum de Recettes du Québec

Ingrédients :
  • 16 pommes Summer red, pelées, le coeur enlevé et coupées en gros morceaux
  • 1 1/3 tasse (335 ml) de sirop d'érable
  • 1 tasse (250 grammes) de beurre non salé

Préparation :

Mélanger les morceaux de pommes, le sirop d'érable et le beurre coupé en petits morceaux dans une grande casserole. Amener à ébullition sur feu moyen-vif, puis baisser le feu à moyen et laisser cuire en bouillonnant sur la cuisinière pendant 30 à 45 minutes, ou jusqu'à ce que les pommes soient tendres et se défassent et que la compote soit épaisse (30 minutes était suffisant pour moi).

Réduire en purée au mélangeur électrique (ou au mixeur plongeant).

Verser dans des pots stérilisés bien chauds et refermer le couvercle aussitôt. Laisser refroidir à la température de la pièce, puis réfrigérer.

Conserver les pots au réfrigérateur jusqu'à 2 mois, ou au congélateur durant plusieurs mois.




Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 45 minutes
Quantité obtenue : 6 pots mason
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Pouding au pain bananacoco


Un autre dessert mou! J'adore les poudings au pain, vous allez commencer à vous en rendre compte. Et puis, j'ai toujours l'occasion d'en faire.

C'est que l'homme de la maison a pris l'habitude de s'acheter une baguette de pain ciabatta chaque semaine, et que bien sûr, une fois l'envie passée, elle fini tristement sa vie oubliée sur le comptoir, séchant dans son sac de papier. Mais plutôt que de jeter le pain durci, je le congèle et au bout de deux mois, j'en ai suffisamment pour produire un dessert. Pouding recyclage? Oui, et fier de l'être!

J'avais envie de pouding au pain un peu différent cette fois, alors j'ai opté pour une version tropicale. Un peu de lait de coco, de noix de coco et, la meilleure idée que j'aie eu depuis un bail... des bananes en purée.

Enfin, c'est pas si brillant que ça à la base, mais si vous aviez goûté, vous comprendriez. Comme la purée de bananes ne cuit pas vraiment, c'est elle qui confère au pouding son côté hyper fondant. C'est tellement bon! Pour utiliser les bananes mûres autrement que dans un gâteau lourd et sec, et c'est aussi bon au déjeuner qu'au dessert. J'ai tout dévoré en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire...



Ingrédients :
  • 4 tasses de pain croûté rassis en morceaux (des restes de baguette ciabatta pour moi)
  • 1 tasse de lait de coco
  • 1 tasse de lait (de vache...)
  • 2 grosses bananes
  • 2 oeufs
  • 1/2 tasse de cassonade dorée
  • 1 tasse de flocons de noix de coco sucrée (divisée en 3/4 de tasse et 1/4 de tasse)

Préparation :

Préchauffez le four à 400F. Beurrer le fond et les côtés d'un grand moule à pain rectangulaire. Réserver.

Déposer les morceaux de pain dans un grand bol. Verser le lait de coco et le lait de vache sur le pain et mélanger délicatement à la cuillère de bois pour bien imbiber la mie de pain. Laisser reposer 5 minutes.

Pendant que le pain s'imbibe, écraser les bananes à la fourchette pour en faire une purée. Dans un petit bol à part, battre les oeufs jusqu'à ce que le mélange soit homogène.

Lorsque le pain est ramolli, ajouter la purée de banane, les oeufs battus, la cassonade et 3/4 de tasse de noix de coco. Mélanger délicatement à la cuillère de bois jusqu'à ce que les ingrédients soient bien répartis.

Verser cette préparation dans le moule préparé. Saupoudrer le dessus du pouding du reste de la noix de coco (environ 1/4 de tasse).

Cuire au four environ 30 minutes, ou jusqu'à ce que le pain et la noix de coco soient bien dorés.

Laisser refroidir complètement avant de démouler. Déguster tiède ou froid.




Temps de préparation : 10 minutes
Temps de pause : 5 minutes
Temps de cuisson : 30 minutes
Quantité obtenue : 8 portions
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Le Rallye des 3 sens


J'ai eu la chance d'assister il y a peu de temps à la 4eme édition du Rallye des 3 sens. Ce rendez-vous gastronomique annuel offre la chance aux personnes présentes de goûter aux plus récentes créations de chefs québécois renommés en plus d'avoir le privilège d'être un invité VIP. Car n'entre pas là qui veut... c'est sur invitation uniquement!

Bon, j'ai l'air de me vanter mais le fait est que je n'ai rien à voir là-dedans! C'est grâce à ma soeur Mylène si mon homme, elle et moi avons pu y entrer et faire nos gourmands... Ah, la joie d'avoir des contacts... Je ne suis pas une personne de "relations publiques", mais je ne refuse pas une invitation, surtout lorsqu'elle comprend de la nourriture gratuite et l'occasion de goûter aux plus récentes tendances culinaires!

Au menu : Diverses bouchées en tout genre préparées par les restaurants les plus "chics" et les plus "in" de la province. Des présentations soignées qui en mettent plein la vue et des combinaisons de saveurs inusitées, de tout pour vous immerger dans un univers de découvertes gustatives. Et dire que notre seule tâche est de déambuler parmi les tables et de déguster! J'ai déjà vu pire...

Je n'ai pas eu l'occasion de tout capter sur pellicule, car après quelques photos, j'ai vite délaissé mon appareil pour me ruer sur les bouchées avant qu'il n'en reste plus... Je vous présente néanmoins quelques images qui résument bien l'ensemble de tout ce que j'ai pu goûter durant ce souper, ainsi que mes 3 bouchées préférées...



J'ai commencé par un ceviche de pétoncle. D'ordinaire, j'adore le ceviche mais cette fois j'ai été un peu déçue... Ça manque de goût! Malgré un mariage de saveurs intéressant (pomme, limette, wasabi), on détecte bien peu les différents arômes. Dommage...



Ensuite, on poursuit avec un toast aux champignons sauvages ma foi assez suprenant, avec une texture très agréable en bouche. La simplicité a parfois bien meilleur goût... Cette bouchée était accompagnée d'un potage de gibier, lui aussi aux champignons, d'un velouté parfait, avec un bon goût de volaille et des effluves de terre réconfortantes... mmm... Mon numéro 3.



On continue avec un mélange inusité de saumon, wasabi et... betteraves jaunes! D'ordinaire, je déteste les betteraves. Mais le mélange des saveurs était à ce point bien conçu que je n'ai même pas détecté la présence de ce légume jusqu'à ce que l'on me le dise... Une très bonne combinaison avec le saumon, je conserve l'idée!



Nous avons failli tomber sur le dos en voyant la description de cette bouchée de foie gras infusé aux fruits de la passion et au fruits du dragonnier en coque de chocolat mi-amer. La présentation sous forme de sucette et la description totalement originale nous a surpris, mais la première bouchée nous a amèrement déçus... On ne goûte que le chocolat! Une idée intéressante mais mal développée où l'on perd le goût de tous les éléments. Voilà ce qui arrive quand on veut trop en faire!



S'en suit un duo de soupes froides présenté en une énorme spirale de gobelets colorés sur une grande table ronde. La soupe de carotte à l'orange m'a bien plu, l'association des deux goûts était agréable en bouche et l'idée de la manger froide, très rafraichissante. Je n'ai cependant pas goûté le Borsch... à cause des betteraves...



Un second tartare de saumon, cette fois plutôt simple mais qui permet de bien goûter le poisson sans artifices. L'huile de citron ajoute une petite touche qui relève bien le goût du saumon.



Le sandwich grand luxe! En voilà un que j'ai franchement adoré! Un plat simple qui ne laisse rien prévoir d'incroyable, et qui pourtant révèle dès la première bouchée une saveur unique. Porchetta, fromage, truffe... wow! Je n'ai jamais rien goûté d'aussi bon entre deux pains. D'ailleurs, le pain fait maison était d'une fraicheur inégalée. C'est tellement bon, ça développe une dépendance! J'en aurais mangé encore et encore... Mon numéro 2.



Et encore un tartare de saumon... Franchement, ils se sont donnés le mot! Cette fois-ci, il est présenté sur un blini moelleux avec quelques oeufs de poisson et les habituelles crème sure et ciboulette. C'est correct, mais sans plus. Des saveurs déjà goûté, on aurait voulu davantage d'originalité.



Du sucré, quelle joie!, Quand j'ai vu ces truffes, j'ai littéralement sauté dessus! Le seul élément "sucré" de la soirée, je ne pouvais pas passer à côté. Serait-ce que le dessert n'est pas vu comme un plat raffiné? En tous cas, peu de chefs ont daigné nous présenter des petites douceurs. Ces truffes n'avaient rien d'extraordinaire, mais elles étaient tellement bienvenues parmi cette multitude de bouchées salées que je les ai engouffrées avec plaisir...



Un autre tartare de saumon... Dites donc, les chefs, c'est la mode au tartare cette année? Quelqu'un a-t-il décrété que pour faire tendance et raffiné, il fallait obligatoirement servir du tartare en entrée? Quelle ironie, car tous ceux qui en ont servi en pensant être originaux ont fini par passer innaperçus... Celui-ci a au moins le mérite d'être différent, servi avec son crouton croustillant contrastant avec le tartare mouillé...



Et qu'est-ce qu'on a juste ici??? Ok passons, j'en peux plus!



Mais je vous ai gardé le meilleur pour la fin... Mon numéro 1 et mon coup de coeur : une bouchée d'agneau au fromage de chèvre, gelée de menthe et prosciutto. L'agneau en pâté était incroyablement fondant, le fromage de chèvre bien crémeux et la menthe fraiche relevait parfaitement le goût de la viande... wow! Et la petite touche qui change tout : un morceau de prosciutto croustillant. Une totale réussite! Mélange de textures et de saveurs astucieux et innovant. J'ai trop aimé, je dois absolument reproduire ce chef-d'oeuvre!

Évidemment, il y a en avait trois fois plus mais je n'ai pas tout photographié. N'empêche, je sais maintenant pourquoi je ne raffole pas de ce genre de souper mondain... C'est toujours beaucoup de bruit pour rien. Et moi qui n'ai aucune manières en plus, je détonne toujours dans ce genre de décor... ; ) Je préfère les bonnes bouffes entre amis, où on cherche à bien manger, pas à impressionner.

En résumé, je retiens donc de ce souper qu'il faut plus qu'une belle présentation et un empilage aléatoire d'aliments pour faire une bonne bouchée. Rares sont les mets qui m'ont vraiment marquée, lorsque j'y repense. J'aurai voulu plus de variété... et moins de tartare de saumon!

J'ai tout-de-même passé une très belle soirée car j'adore découvrir de nouveaux goûts et au moins, à ce niveau, j'ai été servie!


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Frites de patate douce épicées


Enfin, j'ai réussis! Non pas réussis à faire cette recette, car ça fait déjà trois fois que je la fais. Non, je veux plutôt dire réussi à la capter sur pellicule, car à chaque fois que je prépare ces frites, je ne peux résister et je dévore tout sans prendre de cliché!

Cette fois, je suis arrivée à me contenir afin de vous présenter, finalement, ce que je mange comme repas depuis trois semaines... Enfin, j'exagère, mais c'est vrai que maintenant que j'ai découvert ces frites légères et délicieusement asaisonnées, je ne peux plus m'en passer!

Au lieu d'être cuites dans l'huile, ces frites sont cuites au four. En 25 minutes top chrono, elles deviennent tendres au centre et croustillantes aux extrémités. Avec le bon goût sucré qu'on lui connait, la patate douce remplace admirablement la pomme de terre traditionnelle et nous change du goût huileux des frites grasses et salées. Ça demeure un peu plus mou que les frites cuites dans l'huile, mais franchement, ça en vaut largement le sacrifice pour manger plus santé. Et c'est meilleur en plus! Mets ça dans ta pipe, McCain, avec tes horribles frites ondulées surgelées!

Et pour varier les goûts, vous pouvez remplacer le 4 épices par un assaisonnement de votre choix. Un peu de poivre noir et de jus de lime, pourquoi pas? Ou du piment de cayenne pour les amateurs de frites vraiment épicées. Osez les frites, sans culpabilité!



Ingrédients :
  • 1 grosse patate douce
  • 1 cuillère à table d'huile végétale
  • 1 1/2 cuillère à table de 4 épices, moulu

Préparation :

Préchauffer le four à 400°F. Réserver une grande plaque antiadhésive.

Couper la patate douce en longs et larges bâtonnets et déposer dans un grand bol. Ajouter l'huile végétale et bien mélanger à la cuillère de bois pour enduire complètement les frites. Saupoudrer de 4 épices et mélanger à nouveau pour bien enrober.

Déposer les bâtonnets côte-à-côte sur la plaque antiadhésive sans qu'ils ne se touchent. Enfourner durant environ 25 minutes, ou jusqu'à ce que les frites soient bien dorées (il n'est pas nécessaire de tourner les bâtonnets).

Déguster chaud (et si vous êtes comme moi, avec une bonne mayo à l'aioli!).




Temps de préparation : 5 minutes
Temps de cuisson : 25 minutes
Quantité obtenue : 2 portions

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