Ichigo Daifuku

Voici un excellent et simplissime dessert japonais qui surprendra vos papilles! Je l'ai réalisé dans le cadre d'un souper sushis entre amies afin de respecter la thématique japonaise de circonstance.



C'était la deuxième fois que je m'essayais à l'art subtil du sushi, et je dois dire que j'étais pas mal fière de moi. Mes rouleaux étaient plutôt jolis et bien faits, avec juste assez de riz et d'ingrédients. Nous avons tellement pris goût à la préparation que nous avons perdu le compte et avons réalisé lorsque nous avons manqué d'ingrédients que nous venions de faire plus de 80 sushis... pour 3 personnes! hi hi hi.



Mais bon, nous avons mangé avec modération (ou plutôt comme des gloutons, mais sur une longue période de temps...), si bien qu'il y avait encore de la place pour goûter les deux sucreries que j'avais apportées. La première : des petites boules blanches à l'apparence toute simple mais qui en ont dedans!



Les Ichigo Daifuku sont des petits gâteaux de mochi (farine de riz) fourrés de pâte de haricot rouge et au centre desquels on place un fraise fraiche. On retrouve dans les épiceries asiatiques différents types de mochi, avec non seulement de la pâte de haricot, mais aussi de la pâte de lotus, des gelées de fruits ou divers aliments typiquement asiatiques (taro, matcha, litchi, etc.) Pour en avoir goûté plusieurs, je dois dire que le Ichigo Daifuku est mon favori, pour son caractère frais et fruité et son goût juste assez sucré!



Si vous n'avez jamais goûté de petits gâteaux mochi, vous serez certainement surpris par la texture, très spongieuse, élastique et fondante. C'est un goût qui s'acquiert je dirais, même si moi j'ai aimé tout-de-suite. Le fait de découvrir quelque chose d'aussi spécial et différent de tout ce à quoi je suis habituée m'a totalement ravie! La farine de riz pour faire le mochi se trouve dans les marchés orientaux spécialisés.



La pâte de haricot rouge peut en surprendre plusieurs aussi. Pourtant, c'est très bon. Les haricots n'ont pas beaucoup de goût à la base, alors quand on les cuit, les réduit en purée et leur ajoute du sucre, ils forment une pâte épaisse et gélifiée qui se prête bien à tout type de dessert. Ici, le rôle de l'anko (c'est le nom qu'on donne à la pâte de haricot rouge), c'est de sucrer un peu la fraise au centre, et ça fonctionne à merveille.



Concernant le nom : Ichigo (prononcez "I-tchi-go") en japonais signifie "fraise" et daifuku (prononcez "Da-i-fuku") se traduit littéralement par "grande chance". Mignon, non? ; ) À essayer!

Ingrédients :

• 1/2 tasse de mochiko (farine de riz glutineux)
• 1/2 tasse d'eau
• 1/2 tasse de sucre
• 12 fraises, équeutées, lavées et séchées
• 1/2 tasse d'anko (pâte de haricot rouge sucrée)
• Sucre à glacer en quantité suffisante, pour enrober
  

Préparation :

Mélanger le sucre et l'eau dans une casserole et porter à ébullition sur feu vif.

Hors du feu, ajouter la farine de riz. Remuer à la cuillère de bois jusqu'à obtention d'une pâte bien lisse puis remettre à chauffer sur feu moyen durant 2 minutes en remuant constamment, jusqu'à ce que la pâte se détache des parois de la casserole. Retirer du feu.

Laisser refroidir 15 minutes en remuant de temps en temps.

Enduire le plan de travail de mochiko et en placer un petit bol à proximitié pour fariner les mains souvent durant le processus.

Prélever une boule de pâte de la taille d'une grosse noix puis l'aplatir en un disque.

Enduire généreusement une fraise d'anko en en étendant tout autour, puis la placer au centre du disque de pâte. Refermer la pâte sur la fraise et pincer les bord ensemble pour faire coller et refermer. Fariner souvent les mains et les boules pour empêcher la pâte de coller.

Répéter ainsi jusqu'à épuisement de la pâte.

Pour finir, rouler chaque mochi dans le sucre à glacer pour bien l'enduire.

Conserver à température ambiante (bien important!) dans un contenant hermétique.



Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : Quelques minutes sur la cuisinière
Temps de pause : 15 minutes
Quantité obtenue : 12 petits mochis