Previous Article

Last

you might also like

recent Posts

Read More

Hi, I'm Soufiane

  • La MEILLEURE sauce à spaghetti
    Et je pèse mes mots! Chaque famille a sa propre recette de sauce à spaghetti, qu'elle garde jalousement secrète. J'ai pris la mienn...
  • Sauce asiatique parfaite pour sautés (végane)
     Une sauce vinaigrée, sucrée, salée, relevée, collante et addictive pour tous vos plats asiatiques!
  • Brownies aux pois chiches et caramel de dattes (véganes et sans gluten)
    Des brownies entièrement naturels, fondants et crémeux comme du fudge, avec un caramel à se rouler par terre, entièrement naturels, sans gra...
Jasmine Cuisine
Autres

Machu Picchu - Le retour (partie 1)

mercredi, avril 30, 2008

Quel beau voyage! C'est avec une grande joie que je vous reviens, le coeur comblé et la tête pleine des souvenirs de la plus belle aventure de ma vie.

Par où commencer?! J'ai vécu tant de choses en 10 jours que j'ai l'impression d'avoir passé un an au Pérou! Beaucoup de choses que j'ai envie de partager, mais aussi beaucoup de petits moments et d'émotions que je conserverai pour moi, car un voyage comme ça, ça se vit de façon très intérieure aussi.

J'ai partagé ces moments avec des personnes extraordinaires. 5 autres voyageurs, mais aussi 2 guides sans qui le voyage n'aurait pas été le même. Ceux avec qui j'ai passé ces merveilleuses journées :
  • Marie-Claude et Nicolas : Ils sont un couple dans la vie, mais ils ont leur personnalité bien à eux. Marie-Claude est pleine de vie! Graphiste travailleure autonome et pratiquante d'arts martiaux (tiens donc, on dirait ma description...), elle est prête à tout essayer. Nicolas, lui, est infatigable! Dynamique et toujours en avant du groupe, il semble bénéficier d'un deuxième souffle éternel, que ce soit pour l'activité physique ou pour la parole...

  • Isabelle et Marie-Josée : Deux collègues de travail et amies qui savent ce que c'est que de voyager. Isabelle est toujours souriante. Si vous entendez quelqu'un ricanner derrière vous (avec un accent du Lac St-Jean...), fort possible que ce soit elle. Son allergie au soya a donné naissance à toutes sortes de blagues, tout comme sa grippe qu'elle a vaillement trainé tout au long du trek... Marie-Josée à déjà visiter bon nombre de pays dans sa vie (la chanceuse!) Les embuches ne la rebute pas et derrière son regard calme se cache une force tranquille et une fille qui sait s'amuser.

  • Michel : La preuve qu'il n'y a pas d'âge, car malgré ses 55 ans, Michel a gardé sa curiosité et son coeur d'enfant. Il a banni les "J'aurais donc dû..." de son vocabulaire ce qui lui permet désormais de faire tout ce qui lui plait. Une inspiration, vraiment!
  • Notre guide québécois-français Loïc : Des débuts timides se sont vites transformés en complicité magique! Au départ notre guide, Loïc est devenu notre ami en peu de temps. Un grand blagueur et un fêtard se cachent derrière cet aventurier des montagnes. Essayez de lui faire dire le mot "onomatopée", et vous verrez bien...

  • Notre guide péruvien Vico : Une amitié qui franchit les barrières de culture et de langue! Vico était d'abord un peu réservé, mais au fil des jours, nous avons appris à communiquer et son sourire est devenu contagieux, tout comme sa passion pour son pays et l'histoire des Incas.

Résumé de ces 10 jours, version longue. Pour ceux qui n'ont pas envie de lire, et aussi pour les autres, je vous ai préparé une présentation photo qui retrace cette partie de mon périple.

CLIQUEZ ICI pour lancer la présentation photo.
(Survolez les petits carrés du bas avec la souris pour voir la description de chaque image, et cliquez dessus pour la voir apparaitre en grand format. Les images sont en ordre chronologique).


JOUR 1 - 18 avril 2008
Départ en avion vers Miami. Ma première fois en avion! J'ai adoré ça (heureusement, puisque j'avais 6 vols à prendre en 10 jours!!!). C'est comme dans un manège. On accélère, la pression nous colle à notre siège... puis on décolle, tout doucement, comme un oiseau prend son vol. Comme dans un ascenseur, un léger vertige nous prend alors que nous quittons la terre ferme. La ville se fait petite et le paysage prend l'apparence d'une maquette, avec ses maisons alignées et ses rues fourmillantes de minuscules voitures.

Nous dépassons les nuages. Magnifique! Nous flottons dans le ciel bleu au dessus des moutons blancs... Je peux arrêter de mâcher de la gomme frénétiquement... On y est!

3 heures 30 minutes plus tard, on passe les Everglades (un paysage sorti tout droit d'un autre monde!), puis c'est le débarquement à Miami et transfert pour Lima. On passe les douanes paranoïaques américaines... Puis un deuxième avion nous conduit vers l'Amérique du sud. Je somnole en chemin, je tente de dormir pendant que j'en ai encore l'occasion. 5 heures et demi plus tard, arrivée à Lima...

L'horaire est très juste, notre vol vers Cuzco est complet. Après une interminable attente, un autre vol nous amène en 1 heure 30 minutes vers Cuzco. Nous survolons la cordillière des Andes, la vue sur les montagnes est à couper le souffle. Arrivée à Cuzco sains et saufs!

JOUR 2 - 19 avril 2008
On recontre notre guide, Loïc, un amusant québécois-français (à l'accent bel et bien français tout-de-même...) ainsi que notre guide local, Vico, péruvien souriant et sympathique.

Arrivée à l'hôtel Amaru II. Endroit très joli, cour intérieure fleurie, personnel chaleureux et accueillant. On fait connaissance autour d'un maté de Coca (thé à base de feuilles de Coco, excellent pour contrer les effets de l'altitude) et on regarde la vue depuis notre balcon.



Visite de Cuzco, ruelles typiques, chiens errants, visages sympathiques, vendeurs itinérants. On fait un peu de lèche-vitrine, on découvre la ville. La place d'armes est magnifique, on reconnait l'architecture des espagnols qui se mêle au style andin. Les rues sont hyper chaotiques. Pas de signalisation ou de feux. On signale sa présence à l'aide du klaxon, et on roule sans limite de vitesse sur les rues étroites à peine assez large pour une voiture. Ouf, étourdissant! En tant que piétons, il faut être attentifs car quand ces chauffards vous arrivent dessus, il faut avoir des réflexes bien aiguisés et se coller vite fait aux murs des maisons pour ne pas se faire rouler sur les pieds!

Diner dans un endroit très joli où notre guide Loïc est bien connu. Je suis étonnée de la variété et de la qualité de la nourriture. Et la Chicha Morada, délicieuse boisson mauve du Pérou, y est exceptionnelle.

Viste des marchés publics, des étalages de fromages, de fruits, et d'animaux charcutés... Coeurs sensibles s'abstenir! Ici, rien n'est gaspillé... Un museau? Un sabot? Une tête de porc complète? Pas de problème. Tout est étalé à la grand chaleur parmi la saleté, les mouches et les chiens errants qui attendent patiemment un moment d'innatention du marchand pour chipper leur part.

Visite des boutiques d'artisants. Ils font de très jolies choses avec des riens, c'est étonnant. Ici, tout est un métier, on fait ce qu'on peut pour survivre. Des dames en habit traditionnel se font prendre en photo avec leur lama pour 1 Sol (l'équivalent de 35 sous américains). Un Picasso péruvien veut nous vendre ses photocopies de toiles bon marché. Des enfants nous présentent des marionnettes en laine usées avec un air suppliant... Pas toujours évident la vie à Cuzco. Cependant, personne ne semble s'en faire. C'est leur quotidien.

Délicieux souper, mais qu'est-ce-qu'on mange beaucoup ici! C'est trop pour moi, les repas 4 services et les portions gigantesques. Mais je dois reconnaître qu'on est bien nourrit dans ce voyage. Retour à l'hotêl et dodo jusqu'au lendemain. Le lit est confortable et je prend peu de temps pour trouver le sommeil...

JOUR 3 - 20 avril 2008
Réveil et petit déjeuner délicieux (Fruits tropicaux, yogourt, céréales et petit pain confiture). Départ en mini-bus pour Saqsawayman, région qui surplombe Cuzco. Visite du Christo Blanco (statut religieuse), l'un des trois Christs blancs identiques d'Amérique du Sud (il y en a un au Brésil et un en Bolivie). Un joueur de flute nous accompagne avec ses mélodies (et tente de nous vendre son CD...) Puis, visite d'un amphithéâtre de pierre, du toboggan de L'Inca (roches lisses en forme de glissoire) et observation des immenses murs de pierres bâtis pas les Incas.


On roule à travers les montagnes et les petits villages. Les animaux broutent dans les champs, les mules, les lamas et les vaches se promènent gaiement. Les maisons sont en ruines, et pourtant elles sont bien habitées. Plusieurs sont barbouillées de grafitis annonçant les allégeances politiques de leur propriétaire. Des vendeurs itinérants en bord de route nous vendent des Ocarinas. J'apprends à marchander avec ma base plutôt pauvre en espagnol et quelques signes de main.

Arrivée en mini-bus à Pisac, un village coloré en bordure de la rivière Urubambay entouré de champs de quinoa rouge et de végétation semi-tropicale. On monte dans la montagne pour un pique-nique aux sandwiches sur les lieux d'une ruine Inca. Un péruvien nous montre son oiseau apprivoisé, nous lui donnons les restes de notre repas. Des enfants jouent de la flûte, espérant obtenir 1 Sol de notre part.

On parcourt la montagne et on visite les anciens secteurs industriels, religieux, militaires et agricoles de l'époque des Incas. Magnifiques et complexes constructions de pierre dont on voit l'évolution à chaque fois. La vue sur la vallée est à couper le souffle. Beaucoup de montées et de chemins de pierre nous préparent au plus gros du voyage. Dans les montagnes au loin se dessinent les formes fabriquées par l'homme d'un Condor et de la déesse Pachamama, la Mère-Terre. Notre guide Vicco nous décrit l'histoire des Incas tout au long du chemin.

Retour à Pisac et visite du marché local. Quelle folie! Je fais quand même une foule d'achats, en continuant à mâcher ma Coca, ça me réussit bien jusqu'ici. La bouche engourdit mais l'esprit est toujours là.



On reprend le bus pour se rendre à l'auberge de Doris, une amie péruvienne de Loïc. Le jour décline. Dans les rues, les gens parlent, travaillent ou font la fête. Pas de télévision, pas de distraction. On partage ensemble les moments du quotidien.

Arrivée à Ollantaytambo. Un souper agréable et une découverte amusante : la poutine péruvienne! (soupe de citrouille saupoudrée de juliennes de pommes de terre et de fromage râpé). Une bière au bar d'en face (une minuscule pièce avec deux tables et quelques photos collées au mur). On remplit pratiquement l'endroit! Parcours de la ville en pleine noirceur. C'est la fête, on entend les gens chanter, jouer de la musique et danser. Pas d'heure ou d'horaire ne régit la vie ici. On y va au jour le jour. Point de plan d'avenir pour gâcher le moment présent. La vie, c'est maintenant. Les chiens sont libres et les enfants sont à tout le monde. Pas de soucis!

Retour à l'auberge pour un peu de repos avant le grand début du Trek, demain matin. Je ferme les yeux et j'entends au loin la musique de fête du village.

JOUR 4 - 21 avril 2008
Réveil chez Doris. On déguste des crêpes aux fruits arrosées... des sirop d'érable canandien! Une petite attention qui nous fait plaisir. Je suis réveillée depuis longtemps, les nombreux coqs du village ayant commencé leur chant vers 3 heures du matin.

Visite du village avec de partir, et d'une petite cité dans la montagne : Agriculture en terrasses, temple du soleil et de la lune, technique de déplacement des pierres, les bains de l'Inca... toutes ces nouvelles informations sont vraiment passionnantes.

De retour chez Doris, on prend nos bagages et je dis aurevoir à mon ami le petit chien noir qui me suivait depuis le matin. Départ en autobus vers le site du Machu Picchu.



Arrivée à la porte du départ à Piscacucho, nous rencontrons nos porteurs, 14 vaillants péruviens qui s'occuperont de transporter le plus gros de nos bagages, les tables, les bancs, les tentes et tout le matériel de cuisine durant notre trek. Chacun peut porter jusqu'à 25 kg sur son dos, en sandales et sans équipement! J'ai beaucoup de respect pour ce qu'ils font pour nous, leur présence est indispensable.

On s'enregistre en même temps que les autres touristes (500 personnes maximum par jour peuvent emprunter le Camino Inca), puis on passe le grand pont, c'est officiellement le départ!



Et le départ de la pluie, une fine pluie qui ne nous quittera plus de la journée ou presque. Malgré tout, le paysage est magnifique. La végétation unique, les ruisseaux, les montagnes qui jetent sur nous leur ombre impressionnante. Nous traversons Taratambo. Le chemin est plat pendant la moitié de la journée. Des paysans vivant aux abords de la route dans de petites cabanes nous offrent des ravitaillement. De la Chicha? Non merci, pas pour moi! De la bière de maïs chiquée par les péruviennes, puis crachée dans de petit sceau. On dit que c'est la salive qui active les agents de fermentation et qui aide à la formation de l'alcool. Je préfère ne pas tester, santé oblige... Nos porteurs nous dépassent en courant avec leurs immenses sacs sur le dos. Incroyable, ils sont en forme ces péruviens! Et dire que l'altitude ne les affecte pas...

Petit halte pour diner. Nos porteurs sont depuis longtemps arrivés lorsqu'on débouche sur la vallée. Ils ont monté la tente repas et tout est prêt pour manger. Je n'en reviens pas! On mange en compagnie de poulets sauvages dans un environnement féérique. Un petit exemple de repas? Avocat en sauce parfumée, potage aux tomates, truite à la crème aux champignons et à la menthe sauvage, pommes de terre en purée, légumes variés, crème dessert aux pommes et à la cannelle. Nous sommes tellement gâtés, nous le réalisons à chaque instant. Nos cuisiniers font des miracles pour nous. Et le maté de Coca, comme toujours à la fin du repas.

Petite chiquée de feuilles de Coca, et on repart. Montée de longs escaliers de pierre sur les façades des montagnes. On oublie la pluie, le décor est trop beau. Et puis,la chance d'être là-bas... Les cactus, les agaves, les aloès, les ruines de Llaqtapata... Comme c'est beau d'être dans un environnement naturel pratiquement intouché par l'homme.

On arrive en fin de journée à notre campement, installé depuis déjà un moment par nos porteurs près d'une rivière. Les tentes sont montées, tout est préparé. Un petit bol d'eau chaude pour chacun pour se laver. On s'installe, puis on va souper. Discussions animées dans la tente repas, puis c'est l'heure du coucher. Il fait frais la nuit en montagne environ 0 degrés Celcius. On se blottis au fond de nos sacs de couchage et on se laisse aller au sommeil au son de la rivière déchainée...

JOUR 5 - 22 avril 2008



Réveil au soleil, tant mieux! Le temps s'annonce beau et le soleil surgit de derrière les montagnes pour nous offrir le plus beau des spectacles. Nous déjeunons puis partons en vitesse, car la journée s'annonce difficile.

Et en effet, ce n'est pas évident. Que de la montée aujourd'hui! C'est dur sur les jambes. Les escaliers de pierres se suivent mais ne se ressemblent pas. Les chemins sont abrupts, il faut bien respirer et prendre le temps qu'il faut car plus on monte, plus l'oxygène se fait rare. Mais il y a toujours les beaux paysages pour nous faire tenir bon, et la Coca pour nous donner de l'énergie. Je machouille plus que jamais les petites feuilles magiques, dont l'effet est doublé par l'ajout d'un petit bout de "Roca", une roche de cendres qui a pour propriété d'augmenter le pouvoir de la Coca.

Après la halte du midi ré-éngergisante et un repas toujours aussi gourmand préparé par nos chers porteurs et cuisiniers, nous reprenons le chemin, bien déterminés à arriver à notre but. Bien sûr, nos amis péruviens nous rattrapent et nous devancent, mais il en faut plus pour nous décourager. En chemin, nous croisons d'autres ruines Inca, petits moments de répit où Vico en profite pour nous partager ses connaissances et sa culture.

Mais après le repas, le temps se couvre. Tout n'est jamais gagné en montagne, et alors que nous traversons la forêt semi-tropicale, la pluie commencent à tomber pour se changer... en grêle! Un spectacle étonnant que de voir les petites boules blanches tomber en pleine forêt du Pérou! C'est normal à ce qu'il parait, nous sommes dans un micro-climat, tout y est très changeant, et surtout la température. On continue à travers les forêts et les montagnes, on monte et on monte, s'appuyant sur nos bâtons de marche...



Encore quelques pas, et victoire! Notre camp apparait au bout d'une plaine verdoyante au pied des montagnes. Les tentes sont en places, et les animaux y broutent paisiblement. Des lamas parcourent les collines. Un cheval et deux boeufs s'affairent près de ma tente. Visiblement, ils ne sont pas trop stressés par la présence des humains. Suffit de lever les yeux pour réaliser que nous sommes dans le plus bel endroit du monde... au pied d'un glacier! La montagne au-dessus de nous n'est rien d'autre qu'un majestueux pic recouvert de neige et de glace. Il fait frais à l'ombre de la montagne, mais sa vue suffit à nous réchauffer le coeur.

Malgré la pluie, nos porteurs et nos guides improvisent une partie de soccer en plein champs. Ouf, nous sommes si haut que nous avons peine à bouger sans être essouflés! Comment font-ils? Puis, c'est notre tour de choyer nos généreux porteurs en leurs servant le thé et une collation après la partie. C'est le moment où on se présente et où on apprend à se connaître, avec la collaboration de nos guides qui font le pont entre nos deux langues. Les porteurs y vont d'une chanson traditionnelle et nous invite à la danse. C'est un beau moment de partage où l'on réalise que c'est dans les petites choses d'un voyage que se forment les plus beaux souvenirs.

Le repas du soir, encore un festin! Je me souviendrai longtemps de ce délicieux filet de poulet farci et sa sauce sucrée aux baies sauvages du Pérou. Après une longue journée et les jambes en compote, j'ai tout-à-coup eu l'impression que rien de meilleur ne pouvait exister au monde!

Vico exécute une petite cérémonie en direction de la montagne avec des feuilles de Coca pour nous amener du beau temps pour demain. Je souhaite de tout coeur que ça fonctionne!On se réchauffe en bougeant sous la tente et en écoutant de la musique sur I-pod avec Lissandro, notre porteur, serveur, plieur de serviettes de table si sympathique! Les cuisiniers doivent bien se demander pourquoi il met autant de temps à préparer la table...

Pour le coucher, je me joins à Marie-Josée et Isabelle dans leur tente car il fait trop froid pour dormir seule. Avec ce surplus de chaleur et nos gourdes remplies d'eau bouillante glissées dans notre sac de couchage, nous arrivons à relativement bien dormir. Inutile de dire que nous gardons nos tuques, nos foulards et nos gants... Notre respiration fait de la fumée, on s'endort lentement.

JOUR 6 - 23 avril 2008
Matin frisquet, mais pas de pluie. La température est clémente, les dieux semblent avoir entendu notre prière! Nous partons très tôt, avant même que le soleil ne se lève. C'est que cette journée est la plus longue du trek, vaut mieux avoir du temps en avant de nous.

Nous entamons la difficile montée vers le col de Warmiwanuscca, le plus haut point de notre voyage. L'altitude donne mal à la tête, il faut boire davantage. 3 litres d'eau par jour et bien plus, s'il le faut. Après un effort surhumain, le sommet est enfin atteint!



Nous sommes à la hauteur des glaciers, le froid est intense et l'oxgène assez rare. Et comme tout ce qui monte doit redescendre, nous entamons le parcours vers le bas. Attention à la marche, c'est glissant et très abrupt! Difficile pour les genoux surtout, il faut s'en remettre aux bâtons de marche. On passe dans des cavernes, on voit des chutes d'eau à travers les montagnes. On visite les ruines de Sayacmarca.



Une petite collation pour se mettre d'aplomb, et on repart. Un deuxième col à passer, pas aussi haut que le premier mais aussi exigeant à grimper. Le mal de tête se fait persistant, mais quelques cachets font passer la douleur un instant. En redescendant, ça va mieux. Le repas du dîner nous redonne des forces pour continuer, la journée n'est pas terminée. Énormes crampes après avoir mangé, il fallait si attendre... Quel voyageur n'a jamais eu la diarhée? Quand on doit se cacher dans les buissons, par contre, c'est pas évident. Une réalité qu'il faut accepter en voyage d'aventure. Au moins, le soleil est fort et il fait chaud, une température parfaite pour marcher.

L'estomac à l'envers, on continue. Encore quelques plats péruviens à passer (entendre par là de bonnes collines avec des hauts et des bas...) Nous arrivons au camp épuisés mais fiers de nous. Nos porteurs ont une fois de plus courru pour nous réserver le meilleur endroit, quelle chance nous avons! Un pic rocheux perdu dans la brume nous sert de campement. On y voit presque rien, il faut être prudent! Un petit coup de débarbouillette et on se détend. Encore un peu mal à la tête et au ventre, mais ça va mieux maintenant. Je mange peu au souper, pour ne rien empirer.

On sent qu'on est bien prêt du but, mais notre guide demeure fermé. Quoi que nous fassions pour le surprendre, impossible de lui tirer les vers du nez. Encore loin du Machu? Sais pas, on verra... Pour nous encourager à continuer un peu de vin au souper. On discute sous la tente, puis au dodo! Le dernier soir à coucher à la belle étoile. Un orage se déchaine durant les premières heures de la nuit, puis les cieux se calment et nous laisse un peu de répit jusqu'au matin...

JOUR 7 - 24 avril 2008
Quelle nuit! Le sommeil est difficile quand l'anticipation est si forte. Et puis, le corps en a assez de dormir sur le sol, et il manifeste des douleurs à des muscles jusqu'ici inconnus... Malgré tout, je commence à apprécier ce mode de vie et je regrette presque le fait que ce soir, je dormirai à l'hôtel dans un lit. Je n'ai pas hâte de revenir à la réalité. Ici, on prend son temps et on vit. Rien n'est plus important que l'action, le pas de plus qui nous fait avancer. Ça fait réfléchir et ça donne le goût de revoir ses priorités...

La brume se dissipe lentement et notre guide nous fait signe de monter sur le pic rocheux. Le souffle court, nous nous rendons au sommet. Comme c'est beau! Devant nous se dessine la forme du Salcantay et ses sommets de neige.



Le soleil se lève et nous révèle encore d'autres merveilles, une autre chaîne de montagne ornée de blanc sur notre droite. Nous sommes entourés par ces géants froids. Nous profitons de la tranquilité de l'aube pour admirer cette magnifique oeuvre de la nature. Nos porteurs, toujours attentionnés, nous apportent le thé aux feuilles de Coca jusqu'à notre observatoire.

Puis, c'est la cérémonie aux porteurs, ils l'ont bien mérité. Nous leur remettons leur pourboire et leur offrons à notre tour des chansons en remerciement. Ils ont fait preuve de tant de dévouement à notre égard, ils ont rendu notre voyage tellement confortable et tellement agréable, s'en était parfois gênant. Tout ce luxe et ses repas succulents. Nous ne saurions oublié tout cela.



Adieu camping en montagne, c'est le départ pour la dernière journée. Un peu nostalgique, nous ouvrons la marche. Tout l'avant midi nous avançons, les genoux endoloris et les jambes en coton. Heureusement que nous en sommes presqu'à la fin. On visite Phuyupatamarca en chemin. Encore des plats péruviens, puis une bonne montée. Collation en hauteur et on redescend dans la vallée. Au loin se dessine une partie de la ville touristique d'Aguas Calientes. On s'y arrête pour diner, et c'est le dur retour à la réalité. Les touristes se bousculent et arrivent en train (la voie facile...), pour visiter le Machu Picchu. On peut en cet endroit faire le trek en moins d'une journée. L'ambiance est bruyante et animée. C'est étrange de voir tout d'un coup autant de gens s'affairer. L'intimité de la montagne vient de nous être brutalement enlevée.

Mais notre but approche, inutile de se laisser déconcentrer. Après le repas, on continue la marche. Les ruines de Winaywayna séparent le chemin. Quelques hauts et bas, puis un grand escalier de pierre devant nous. Loïc nous fait fermer les yeux et nous guide, un à un, devant un grand mûr. Nous entendons des gens parler autour de nous, nous ne sommes pas seuls. Des cris et des bruits, une nervosité dans l'air ambiant. Nous patientons tous, fébriles, car nous savons ce qui nous attend. Les larmes aux yeux, nous sentons arriver le grand moment. À 3, on se retourne et on ouvre les yeux...



LA SUITE TRÈS BIENTÔT!!!

Ah, la torture! Je vous en impose, comme j'en ai moi aussi subit. 4 jours d'attente pour découvrir le Machu Picchu, 4 jours d'attente pour la suite de mon histoire...

Soyez patients, aventuriers dans l'âme! La récompense est d'autant plus grande que l'effort qu'on met pour l'obtenir.

Et puis, j'ai besoin de temps pour taper la suite, moi!


À bientôt!


Jasmine xx

Read More
Cheesecakes Défis Daring Bakers

Cheesecake Pops - Daring Bakers

dimanche, avril 27, 2008

Je suis de retour de voyage! Je vous en parlerez plus longuement dans deux jours, car avant de publier un billet sur mon aventure, je devais publier celui d'un autre défi, celui des Daring Bakers, qui était justement dû aujourd'hui (même si je l'ai réalisé à l'avance à cause, justement, de mon voyage...) C'est mon 2eme défi Daring Bakers, et je l'aime encore plus que le premier! Quel dessert original : Des sucettes au gâteau au fromage! Moi qui ADORE le cheesecake, je suis servie! Faible niveau de difficulté pour moi, tout s'est passé comme un charme!

Quelques contraintes bien sûr, ça fait partie du jeu...
- On conserve un cheesecake "nature" (c'est-à-dire blanc), mais on peut l'aromatiser avec une saveur au choix.
- On doit le présenter le tout sur bâtonnet et trempé dans le chocolat, mais on peut rouler la sucette dans une décoration au choix (confettis de bonbons, paillettes, flocons de noix de coco, noix hachées, etc.)

Que de possibilités! J'ai longtemps tergiversé avant de me décider... Et ne réussissant pas à choisir, j'ai fais deux versions! J'ai divisé ma pâte à gâteau en deux et j'ai fais cuire dans deux moules différents.

Version 1 : COOKIES AND CREAM!
Le traditionnel "biscuits et crème" revu et corrigé. Un cheesecake nature trempé dans le chocolat mi-amer, roulé dans les biscuits Oreo hachés et décoré de chocolat blanc... hyper gourmand!



Version 2 : AMARETTO!
Une sucette raffinée, avec un cheesecake parfumé à l'amaretto et à l'essence d'amance trempé dans le chocolat mi-amer et roulé dans les amandes tranchées grillées... délicieusement parfumé!


Une grosse difficulté de mon côté, mais ce n'était pas au niveau de la recette... Je parle plutôt de trouver les maudits bâtonnets à sucettes! Daring Bakers québécoises, dites-moi, où avez-vous pris les vôtres? En désespoir de cause, je m'en suis remise aux bâtonnets de bois pour brochette. Ça fonctionne, mais c'est moins joli que les mignons bâtonnets blancs de plastique traditionnels.

N'empêche, avouez que c'est craquant! Je suis bien fière du résultat. Et la texture du gâteau est la plus délicieusement fondante et moelleuse que j'aie goûté dans un cheesecake. On en mangerait sans s'arrêter!
Si vous en faites, je vous propose de varier les saveurs. Après tout, vous n'êtes pas obligé de suivre la recette à la lettre comme j'ai dû le faire. Imaginez... Cheesecake aux fraises avec morceaux de fruits, cheesecake au chocolat, cheesecake coloré pour les enfants, cheesecake alcoolisé pour les grands, cheesecake au dulce de leche, cheesecake au pandan... Tout est possible!

Ingrédients :
  • 5 paquet de 8 onces chacun (1135 grammes) de fromage à la crème, à la température de la pièce
  • 2 tasses (400 grammes) de sucre
  • ¼ de tasse (30 grammes) de farine tout usage
  • ¼ de cuillère à thé de sel
  • 5 gros oeufs
  • 2 jaunes d'oeufs
  • 2 cuillères à thé d'extrait de vanille pure
  • ¼ de tasse (62 ml) de crème 35%

Saveurs (facultatif)

  • 1 cuillère à thé d'essence d'amande
  • 3 cuillères à table d'Amaretto

Enrobage

  • 1 livre de chocolat mi-sucré, haché
  • 2 cuillères à table de gras végétal (ou huile végétale)
  • 1 tasse de biscuits Oreo concassés en petits morceaux
  • 1/2 tasse de chocolat blanc, fondu
  • 1 tasse d'amandes tranchées, grillées au four


Préparation :


Préchauffer le four à 325F avec la grille au centre. Mettre un chaudron d'eau à bouillir (pour le bain-marie du gâteau).

Dans un grand bol à mélanger, battre ensemble le fromage à la crème, le sucre, la farine et le sel au batteur électrique à basse vitesse jusqu'à ce que le fromage soit crémeux. Ajouter les oeufs entier et les jaunes d'oeufs, un à la fois, en battant entre chaque addition, mais toujours à basse vitesse. Ajouter la vanille et la crème et battre juste assez pour incorporer (ici, j'ai séparé le mélange en deux et j'ai ajouté l'essence d'amande et l'amaretto au premier mélange).

Beurrer un moule assez profond de 10 pouces maximum de diamètre (ici, j'ai utilisé deux moules de 5 pouces pour mes deux versions) et verser le mélange dans le plat (le mélange doit avoir au moins 1 1/4 pouces de haut une fois versé dans le moule choisi). Placer dans un récipient plus grand (comme une rôtissoire, par exemple) et remplir celui-ci d'eau chaude préparée à l'avance jusqu'à la moitié des côtés du moule à gâteau.

Cuire durant 35 à 45 minutes, ou jusqu'à ce que le cheesecake soit ferme et légèrement doré en surface (j'ai dû cuire durant 1 heure et 20 minutes! Je me demande encore pourquoi... mais au bout de ce temps, ils étaient parfaits!)

Retirer le moule du récipient d'eau et laisser refroidir à la température de la pièce. Couvrir le cheesecake de pellicule plastique et réfrigérer jusqu'à ce qu'il soit très froid, soit au moins 3 heures ou toute une nuit.

Quand le gâteau est froid et bien ferme, prélever des boules de cheesecake (à l'aide d'une petit cuillère à crème glacée ou de toute autre instrument), rouler entre les paume des mains et placer sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier parchemin. Insérer délicatement un bâtonnet à sucette dans chaque boule de cheesecake.

Mettre la plaque de sucettes au congélateur sans la recouvrir et laisser refroidir jusqu'à ce que que le gâteau soit bien ferme et congelé, soit environ 3 heures (il sera ainsi plus facile de tremper les sucettes dans le chocolat).

Quand les sucettes sont prêtes, préparer le chocolat. Fondre la moitié du chocolat avec la moitié du gras végétal sur bain-marie d'eau frémissante en remuant fréquemment, jusqu'à ce que le chocolat soit fondu et bien combiné au gras. Le chocolat doit être bien homogène et lisse (ne pas trop chauffer le chocolat, car il perdra sa brillance une fois qu'il aura refroidi). Le chocolat peut également être préparé au micro-ondes, en cuisant par intervales de 30 secondes et en remuant à chaque fois pour rendre le chocolat bien lisse.

Tremper rapidement les sucettes congelées dans le chocolat fondu, en tournant le bâtonnet sur lui-même pour bien enrober. Secouer pour faire tomber l'excédent de chocolat fondu.

Rouler rapidement les sucettes dans la décoration de votre choix (pour moi, des biscuits Oreo concassés pour la version COOKIES & CREAM et des amandes tranchées grillées pour la version AMARETTO). Décorer de chocolat fondu, si désiré (du chocolat blanc dans mon cas pour la version COOKIES & CREAM).

Placer les sucettes sur une feuille de papier parchemin propre posée sur une plaque à pâtisserie et laisser sécher. Procéder ainsi pour tout le mélange, en faisant fondre la deuxième partie du chocolat avec la deuxième partie du gras végétal.

Réfrigérer les sucettes pendant quelques heures (3 heures me semblait suffisant) avant de servir. Les sucettes peuvent être conservées au réfrigérateur quelques jours, ou au congélateur jusqu'à 2 semaines.




Temps de préparation : 3 heures
Temps de pause : Une nuit + 3 heures + 3 heures
Temps de cuisson : 45 minutes
Quantité obtenue : 36 sucettes COOKIES & CREAM et 36 sucettes AMARETTO




Read More
Autres

Machu Picchu - J'arrive!

vendredi, avril 18, 2008

Ça y est, le moment est venu! Je vous quitte pour 10 jours!

Quand vous lirez ces lignes (enfin, si vous les lisez vendredi midi...), je serai sûrement dans l'avion, en train de lire mon guide Ulysse sur le Pérou. Puis à Lima, où je prendrai un miniuscule avion pour Cuzco. Ensuite, je visiterez les marchés locaux et la Place d'armes en goûtant à la gastronomie péruvienne. Et puis les ruines de Sacsayhuaman et Pisac en chemin vers Ollantaytambo, on s'acclimate à l'altitude.

Et alors débutera le grand trek, l'ascension du Machu Picchu par le Chemin de l'Inca. Je marcherai de Chillca jusqu’à Llulluchapampa (site de Llaqtapata et jungle tropicale). Et ensuite, en passant par le col de Warmiwanusca (4200 mètres), je découvrirai encore d'autres sites archéologiques, dont Phuyupatamarca. Et au bout de 4 jours de marche et de montée, Machu Picchu dans toute sa splendeur. Une journée complète à visiter ce lieu mythique, à découvrir les mythes et légendes du pays des Quechuas. Ensuite, on redescend en train, on regagne Cuzco. Une nuit de dodo, visite de la ville de Lima, et retour à la civilisation!

Je ne peux pas y croire, comme j'ai hâte d'y être!

Merci à tous ceux et celles qui m'ont encouragée et m'ont souhaité bon voyage dans leurs récents billets. J'étais fière de voir que vous suiviez avec autant d'intérêt que moi mon aventure au pays des cités d'or. J'aurais bien aimé avoir le temps de vous écrire à tous individuellement, mais les préparatifs de voyage ont pris tout mon temps!

J'ai bien hâte de tout vous raconter, mais je dois avouer que ça va me faire le plus grand bien de m'éloigner de la ville, de la technologie et SURTOUT, des ordinateurs! Je passe quand même plus de 12 heures par jour sur cette petite machine. Vous comprendrez que donc même si l'ascension d'une montagne représente un défi, c'est tout-de-même pour moi des vacances en comparaison de mon quotidien. Enfin, je vais pouvoir laisser ma tête de côté et ne penser à rien! À moi la nature, les grands espaces et la tranquilité d'esprit!

Machu Picchu - J'arrive!

Je vous laisse sur mes réponses à un petit questionnaire pour lequel Sab (Le Plaisir de Gourmandise) m'a tagguée. D'ailleurs, si vous suivez un peu son blogue, vous remarquerez que nous faisons souvent des recettes semblables. Fruit du hasard, il semble que nous ayons eu les mêmes envies en même temps ces dernières semaines. On s'amuse bien de la situation, on a l'impression parfois de faire de la télépathie culinaire... hi hi hi.

1. Quel aliment (produit) n'aimez-vous pas du tout ?
Le boudin... beurk! Le pire, c'est que je ne sais même pas si j'y ai déjà goûté. Mais sa composition m'écoeure trop pour me risquer...

2. Nommez 3 de vos aliments-produits favoris ?
L'ananas (mon fruit préféré), le poivron rouge (mon légume préféré) et pour le rete... tout ce qui est à base d'amande! Frangipane, miam, miam...

3. Votre recette favorite ?
Dur à dire, j'aime tellement de choses! Mais comme je suis très portée vers le sucré, je dirais qu'un vrai bon gâteau au fromage (cheesecake pour les européennes), c'est imbattable! Au chocolat, au caramel, aux fruits... Amenez-en!

4. Votre boisson de prédilection?
La Chicha Morada, boisson péruvienne à base de maïs mauve, de sucre et de cannelle. Depuis que je l'ai goûté dans un resto péruvien, je m'en prépare à la maison, c'est trop bon!

5. Le plat que vous rêvez de réaliser, mais que vous n'avez toujours pas réalisé ?
La crème brûlée! J'hésite toujours, j'ai peur de la rater. Il faut que je m'y mette...

6. Votre meilleur souvenir culinaire?
Les repas de Noël en famille chez ma grand-mère, avant son décès. Un vrai festin! Du ragoût de boulettes, de la tourtière, de la dinde... mais surtout ses fabuleux desserts! À chaque année les mêmes, pour notre plus grand plaisir : sachertorte (l'original à l'abricot avec ganache chocolatée), gâteau au fromage marbré au chocolat (mouah...), pouding au riz et aux ananas (une crème onctueuse au riz avec morceaux d'ananas) et pouding aux amandes (une crème frangipane aux éclats d'amandes surmontée de gelée et de crème fouettée). J'en ai remangé depuis, car d'autres perpétuent la tradition, mais croyez-moi, ce n'est pas la même chose...


Ça alors, je viens de réaliser que tous les aliments que j'ai énuméré plus haut comme étant mes préférés se retrouvent dans ces desserts de ma grand-mère! Comme c'est étrange! À croire qu'on est influencé par notre enfance encore plus qu'on le pense. La preuve : Je pars découvrir une civilisation perdue à cause d'un dessin animé vu il y a plus de 20 ans... Hi hi hi.


Et pour finir... une petite photo prise hier en fin d'après-midi. Une belle journée passée avec mon homme au soleil avant la grande séparation de 10 jours... Je vais m'ennuyer! Pour ceux qui étaient curieux de lui voir la bouille...




Sur ce, aurevoir tout le monde, et à bientôt !

Jasmine xx

Read More
Gâteaux et poudings

Financiers à la pistache

jeudi, avril 17, 2008

Encore la pistache! Que voulez-vous, ma pâte de pistaches est consommable jusqu'en mai, alors théoriquement, il ne me reste que 3 semaines pour en profiter! (Même si, entre vous et moi, tant que ça sent bon et que ça goûte bon, je ne m'en prive pas...) J'en ai donc profité pour essayé cette délicieuse recette de chez Miss Diane : les financiers à la pistache.

Dans ma quête des grands classiques de la cuisine, en voici un que je n'avais pas encore essayé : le financier. Vous savez d'où vient son nom? La légende dit que le financier trouverait son origine dans les années 1890 où un pâtissier français dit « Lasne » aurait inventé la recette de ce gâteau pour satisfaire les papilles de financiers en quête de douceur, sans se salir les mains.

Il semblerait que les financiers étaient à l'origine de petits gâteaux de forme ovale, fabriqués par les soeurs de l'ordre des visitandines, jusqu'à ce des suisses décident de reproduire la recette en lui donnant une forme différente pour ne pas qu'on les accuse de plagiat. C'est ainsi que les gâteaux prirent la forme de lingots (Suisse oblige...) et le nom de financiers. On trouve cependant encore des "visitandines" dans certaines pâtisseries qui ont conservé cette appellation traditionnelle. Petit gâteau rectangulaire, moelleux et fondant, le financier a également la couleur d’un lingot d’or (enfin, quand il n'est pas à la pistache...).

Je n'ai jamais encore goûté l'original, mais je peux vous dire une chose, celui à la pistache vaut son pesant d'or (ouais, jeu de mot facile...) Grâce à ma pâte de pistache bien goûteuse et cette texture magique (c'est TROP moelleux!), cette pâtisserie est devenue une de mes gourmandises préférées.

Vous ne connaissez pas encore les financiers? C'est le moment d'essayer! Et avec seulement 6 petits financiers, aucune culpabilité...

Ingrédients :


  • 2 blancs d'oeufs
  • 1/4 de tasse (60 grammes) de sucre
  • 3 cuillères à table (25 grammes) de pâte de pistaches
  • 3 cuillères à table (25 grammes) de farine tout usage
  • 3 cuillères à table (35 grammes) de beurre fondu

Préparation :

Préchauffer le four à 350°F (ou 180°C).

Dans un bol, battre légèrement les blancs d'oeufs au fouet, juste assez pour qu'ils deviennent mousseux. Incorporer le sucre, la pâte de pistaches, la farine et le beurre fondu, en battant toujours au fouet.

Répartir le mélange dans 6 moules rectangulaires à financiers, légèrement beurrés (ou en silicone). Cuire une quinzaine de minutes.

Laisser refroidir quelques minutes avant de démouler. Laisser refroidir complètement avant de déguster.




Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 15 minutes
Quantité obtenue : 6 financiers


Read More
Carrés et barres

Barres tropicales à la goyave

mardi, avril 15, 2008


Son nom ne mentait pas, c'est véritablement l'indispensable recette à connaître! C'est ainsi que son auteure, Isa, a nommé cette recette de barres qui vous permettront de vider votre frigo en deux coups de cuillère à pot!

En effet, la magie de ses barres réside dans le fait qu'elles peuvent être réalisées avec n'importe quelle confiture ou marmelade. Votre homme entame chaque semaine un nouveau pot de confiture et laisse trainer les fonds dans la porte du frigo? Vous en avez assez de gaspiller et de jeter les vieux pots? Cette recette va sauver vos restants de confiture et leur redonner la noblesse à laquelle ils ont droit! À bas le gaspillage, célébrons les fonds de pot haut et fort!

Enfin, je ne devrais pas jeter la pierre, car cette confiture-ci, c'est moi qui l'ai laissée trainer... Mea culpa! C'est que j'étais très curieuse de savoir ce que goûtait la confiture de goyave. Alors j'ai acheté un pot et j'ai goûté. Délicieux, il est vrai, mais beaucoup trop sucrée! Elle a donc fini au fond du frigo. Et depuis le temps qu'elle attendait d'être mangée, je me suis dis que c'était l'occasion parfaite de la passer. Avec la noix de coco en plus, on obtient un parfait régal tropical!

Sauf qu'il ne faut pas négliger ce détail : mettre de la noix de coco NON SUCRÉE. Comme il ne me restait plus que de la noix de coco sucrée, j'ai bêtement cru que ce ne serait pas grave. Erreur! Heureusement que je ne suis pas diabétique, je serais morte sur le coup! Malgré tout, ces petites barres ont facilement trouvé preneur... N'est-ce pas Mylène? Le syndrome de la Bibitte à sucre, ça court dans la famille...

Ingrédients :

Fond

  • 1 tasse (120 grammes) de farine tout-usage
  • 1/2 tasse (120 grammes) de beurre, ramolli
  • 1 pincée de sel
  • 1 cuillère à thé de poudre à pâte (levure chimique)
  • 1 oeuf
  • 1 cuillère à table de lait

Garniture

  • 1 tasse (250 ml) de confiture de goyave (ou toute autre confiture ou marmelade au choix)
  • 1 oeuf bien battu
  • 1 tasse (200 grammes) de sucre
  • 3 cuillères à table de beurre ou margarine fondu
  • 1 et 1/2 tasses de noix de coco rapée non sucrée

Préparation :

Préchauffer le four a 350F.

Dans un grand bol, mélanger la farine, le beurre, le sel et la poudre à pâte ensemble. Dans un second bol, battre l'oeuf avec le lait et ajouter au mélange précédent. Bien mélanger.

Étendre la préparation au au fond d'un moule carré de 8 ou 9 pouces de côté en prenant soin de bien presser le mélange. Verser la confiture de goyave sur toute la surface et étendre uniformément avec un coûteau. Réserver.

Dans un bol, mélanger le deuxième oeuf avec le sucre, le beurre fondu et la noix de coco.Verser sur la confiture et étendre uniformément sur toute la surface avec une fourchette.

Cuire au four durant 25 minutes, ou jusqu'à ce que la noix de coco soit dorée.

Laisser refroidir complètement avant de réfrigérer (environ 2 heures), puis découper en carrés une fois que la préparation est bien froide.



Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 25 minutes
Quantité obtenue : 16 barres


Read More
Confitures et conserves

Marmelade d'oranges sanguines

dimanche, avril 13, 2008

Adieu hiver! Avec toi repartent les jours froids, les trottoirs glissants, les célébrations en famille et... les oranges sanguines. Avant qu'il ne soit trop tard, profitons un peu de la présence de ce fruit sur nos étalages et permettons lui de perdurer toute l'année à travers une délicieuse marmelade.

Je n'ai pas toujours aimé la marmelade. Plus jeune, je trouvais que c'était trop amer et je n'aimais pas les gros morceaux d'écorces. Mais on change avec le temps, et j'ai appris à aimer. Aujourd'hui, je dévore volontiers écorces d'oranges confites et marmelade de toutes sortes. Ça fait même partie de mes petites gourmandises préférées. Je sais, je dis ça souvent, mais j'aime TOUTES les gourmandises!

Cette marmelade est vraiment facile à réussir, même si elle est assez longue à préparer. Prévoyez quelques jours d'avance et surtout, un bon 2 heures devant vous pour couper les écorces d'oranges en tranches fines. Une opération longue et épuisante, mais qui en vaut la peine car vous n'aurez jamais goûté si bonne marmelade! À la fois douce et très parfumée, pas trop sucrée et pas trop amer non plus, un équilibre parfait!

Et puis, quelle belle couleur! Un rouge-orangé prononcé qui nous donne encore plus envie de dévorer ce délice à la cuillère. Ne vous en privez pas! Et puis, c'est un cadeau idéal à offrir, surtout dans le cadre d'un petit jeu qui s'appele "Pay it forward"... hum, je me demande bien qui va recevoir de la marmelade en cadeau...

Cette recette est inspirée d'une marmelade trouvée ici.


Ingrédients :

  • 1 kg d'oranges sanguines, non traitées
  • le jus de 4 citrons jaunes
  • 2 litres d'eau (de source, de préférence)
  • 1250 grammes de sucre blanc

Préparation :

Laver soigneusement les oranges sous l'eau chaude, puis les sécher en retirer le pédoncule. Entailler et éplucher les oranges de façon à obtenir des quartiers d'écorce à peu près réguliers. Couper la chair des oranges en dés et les écorces en lanières d'environ 2 mm de large (c'est fastidieux, mais c'est plus joli que de tout passer au mixeur...).

Récupérer les pépins s'il y en a et les mettre dans un nouet de coton fromage (étamine). Faire macérer la pulpe, les écorces et le nouet avec l’eau pendant 24 heures à température ambiante dans une marmite à fond épais couverte d'un couvercle.

Après ce temps de pause, mettre la marmite sur le feu à moyen-vif et porter à ébullition. Couvrir de façon à laisser juste un peu d'espace pour l'évaporation (le jus ne doit pas trop réduire) et laisser frémir à feu très doux pendant 2 heures, sans écumer, en remuant de temps à autre. Retirer du feu, ajouter le sucre et le jus de citron jaune et remuer doucement jusqu’à ce qu’il soit complètement dissous. Laisser à nouveau macérer 12 à 24 heures.

Après ce temps de pause, mettre la marmite sur feu vif et faire cuire la marmelade à gros bouillons durant environ 1 heure après reprise de l’ébullition. Les écorces deviendront translucides. Lorsque la température atteint les 105°C à 106°C, vérifier la consistance de la marmelade en faisant le test de l’assiette froide*. Écumer au besoin mais seulement en fin de cuisson.

Mettre en pots stérilisés en laissant 1 cm d'espace sous le goulot. Stériliser ensuite à l'eau bouillante pendant 15 minutes. Pour la technique,
vous pouvez suivre la méthode décrite ici. C'est le site de Vincent le canneux, LA référence en matière de conserves. C'est très bien expliqué.


* La consistance du sirop paraît généralement peu épaisse au terme de la cuisson, ne vous inquiétez pas, c'est normal. La marmelade va se gélifier en refroidissant grâce à la pectine contenue dans les agrumes.




Temps de préparation : 2 heures
Temps de pause : 24 heures + 12 heures
Temps de cuisson : 2 heures + 1 heure
Quantité obtenue : 10 pots Mason


Read More
Desserts légers

Crème de pistache choco-noisette

vendredi, avril 11, 2008

Enfin, j'ai vraiment testé ma pâte de pistaches! (les cupcakes, ça compte pas!) Grâce au généreux envoi de Philo, j'ai pu obtenir ce mystérieux sirop vert tant convoité et impossible à trouver au Québec. J'ai passé quelques jours à le regarder, à le sentir, à le goûter du bout du doigt, puis j'ai craqué!

Après avoir tourné et retourné mes cahiers de recette dans tous les sens pour trouver "LA" recette idéale pour mettre en valeur cet ingrédient unique, j'ai opté pour la simplicité d'une petite crème qui laisserait toute la place au goût de la pistache. J'ai pensé aux financiers, au clafoutis, à la tarte, aux truffes... Mais la crème l'a emporté.

Maitenant que je connais la recette de base d'Eryn pour faire des petites crèmes rapides et faciles, je l'applique à toutes les sauces. Combinée à la pâte de pistache, on obtient une crème très onctueuse et hyper goûteuse. Je n'aurais jamais cru que ça goûterait autant la pistache avec seulement 2 cuillères à thé! C'est un vrai délice. C'est comme si j'avais découvert la potion magique! Deux gouttes par-ci, deux gouttes par-là, et c'est l'explosion de saveur!

J'aime encore plus la pistache maintenant, comme si c'était humainement possible... Le goût est encore plus intense que celui de mon délicieux gâteau à la pistache. Et au cas ou certains se le demanderaient... NON, ça ne goûte pas le pouding Jell-O de basse qualité à saveur de pistache artificielle! On parle ici de gout raffiné et unique, le VRAI goût de la pistache.

Vous remarquerez l'ajout de chocolats Ferrero Rocher écrasés... Ben quoi, j'avais tout-de-même besoin de mon sucre quotidien... Pistache et chocolat, c'est trop bon!

Ingrédients :


  • 250 ml de lait 1%
  • 40 grammes de sucre
  • 2 cuillères à table de fécule de maïs
  • 2 cuillères à thé de pâte de pistache
  • 4 chocolats Ferrero Rocher
  • Une poignée de pistaches (pour décorer)

Préparation :

Dans une casserole, verser le sucre et la fécule de maïs. Bien mélanger. Creuser un puit au centre du mélange et ajouter le lait progressivement en délayant à la fourchette. Ajouter la pâte de pistache et bien mélanger.

Porter à ébullition sur feu moyen-vif en remuant constamment et rapidement. Lorsque le mélange bout, baisser le feu et laisser frémir encore une minute, sans cesser de remuer (afin que ça ne colle pas).

Préparer deux petites verrines. Écraser 1 Ferrero Rocher au fond de chaque verrine, puis répartir la crème à la pistache encore chaude dans les deux verres. Écraser les 2 Ferrero Rocher restants et répartir les morceaux sur la crème (les Ferrero Rocher vont fondre légèrement au contact de la crème, ça n'en sera que meilleur...). Décorer de pistaches.

Laisser refroidir à température ambiante puis réfrigérer jusqu'au moment de servir.




Temps de préparation : 5 minutes
Temps de cuisson : 5 minutes
Quantité obtenue : 2 petites verrines


Read More
Cupcakes

Cupcakes Birds and Bees!

mercredi, avril 09, 2008

Birds do it, bees do it
Even educated fleas do it

Let's do it, let's fall in love...

Ah, le printemps, saison des amours! La nature s'éveille, les oiseaux font leur nids et les abeilles commencent à butiner! Rien ne m'inspire davantage que de voir la nature revenir à la vie année après année suite à la saison froide. Mon coeur se réchauffe au rythme de la température et la perspective de l'été qui arrive m'emplit de bonheur!

Pour l'occasion, et surtout pour participer à Ti Gâto Rigolo, le jeu organiser par Isa et Vibi, j'ai préparé ces petits cupcakes de circonstance. Une délicieuse pâte de base au citron pour les petits gâteaux, et une onctueuse crème au beurre à la pâte de pistaches comme glaçage. Les figurines sont modelées en pâte d'amande additionnée d'un peu d'essence de citron et de colorant alimentaire. Un peu de travail oui, mais joli comme tout!

Pour la recette de base des cupcakes au citron, je vous propose celle d'Isa. Pour le glaçage, une recette de base de crème au beurre à laquelle j'ai ajouté un peu de cette délicieuse pâte de pistache envoyée par Philo. Ne vous reste qu'à faire preuve d'un peu de patience pour modeler vos figurines... Dites-vous que vous avez attendu 4 mois que le beau temps se pointe le nez... Vous pouvez bien exercer votre patience encore un peu ; )

Ingrédients :

Cupcakes au citron

  • 2 et 1/2 tasses (300 grammes) de farine
  • 2 cuillères à thé de poudre à pâte (levure chimique)
  • 1/2 cuillère à thé de bicarbonate de sodium
  • 1/4 cuillère à thé de sel
  • 8 oz (230 grammes) de beurre à température ambiante
  • 1 et 1/2 tasses (300 grammes) de sucre
  • 2 oeufs à température ambiante
  • 3 jaunes d'oeufs à température ambiante
  • 2 cuillères à thé d'extrait de vanille pure
  • 2 cuillères à thé de zeste de citron
  • 1/4 tasse (60 ml) de jus de citron fraichement pressé
  • 1/2 tasse (125 ml) de lait

Glaçage crème au beurre à la pâte de pistache

  • 4 et 1/2 tasses de sucre à glacer
  • 3/4 de tasse de beurre non salé, ramolli
  • 3 cuillères à table de lait
  • 4 cuillères à thé de pâte de pistache

Figurines

  • Pâte d'amande en quantité suffisante
  • Colorants alimentaires de couleurs variées
  • Graines de sésame noir
  • Amandes tranchées sans la peau
  • Une bonne poignée de pistaches



Préparation :

Cupcakes au citron

Préchauffez le four à 350F. Garnir 18 moules à muffins antiadhésifs de petites coupes de papier. Réserver.
Tamiser ensemble, la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate et le sel. Réserver.

Au batteur électrique, battre le beurre avec le sucre jusqu'à consistance assez mousseuse. Ajouter les oeufs et les jaunes d'oeufs, un à un, en mélangeant bien entre chaque addition. Ajouter ensuite les zestes de citron, l'extrait de vanille et le jus de citron.

Incorporer le mélange sec réservé à la préparation précédente, en alternance avec le lait. Bien mélanger.Répartir la pâte dans les moules réservés garnis de coupes de papier.

Cuire à four préchauffé pendant 20 à 25 minutes, ou jusqu'à ce qu'il soient cuits sans être dorés. Laisser refroidir 5 minutes, puis placer sur une grille et laisser refroidir complètement avant de glacer.


Glaçage crème au beurre à la pâte de pistache

Mélanger tous les ingrédients, et travailler l'appareil à la main jusqu'à consistance homogène.Glacer généreusement les cupcakes à l'aide d'une spatule.


Figurines

- Pour les oiseaux -


Prélever une petite partie de pâte d'amande que vous laisserez incolorée. Former de petites boules de la grosseur d'un pois pour faire les becs et étirer de façon à donner la forme d'un cone. Prélever ensuite une autre partie de pâte d'amande que vous colorerez d'une goutte de colorant alimentaire rouge (pour faire du rose). Étaler ensuite cette pâte au rouleau et découper de petits rectangles. Couper un triangle à l'extrémité de chaque rectangle pour former un ruban qui représentera la queue. Réserver.

Prélever ensuite une grosse partie de pâte à colorer en orangé avec quelques gouttes de colorant jaune et quelques gouttes de rouge (pour les corps et les têtes des oiseaux). Façonner en boulettes de grosseur moyenne pour le corps, et légèrement plus petites pour la tête (façon "bonhomme de neige"). Fixer les têtes sur les corps à l'aide d'un cure-dent coupé en deux que vous enfoncerez dans la première boule et sur lequel vous piquerez la seconde. Fixer les becs préparés sur les têtes des oiseaux avec la même technique. Enfoncer deux graines de sésame noir dans chaque tête pour former les yeux. Fixer la queue à l'arrière de chaque oiseau sous le corps à l'aide d'un peu d'eau. Positionner les oiseaux sur les petits gâteaux en plantant un cure-dent à l'emplacement choisi et en piquant l'oiseau sur le cure-dent. Décorer le sol de pistaches.

- Pour le nid -


Prélever une partie de pâte d'amande que vous colorerez d'un peu de colorant alimentaire brun (ou d'un mélange de jaune, rouge et bleu si vous n'avez pas de brun). Rouler des petits boudins de pâte entre les doigts et empiler en rond sur le cupcake de façon désordonnée afin de former un nid. Prélever une petite partie de pâte d'amande que vous laisserez incolorée. Former trois petites boules de la grosseur d'une noix pour faire les oeufs (rouler entre les paumes pour donner la forme ovoïde). Remplir le nid avec les oeufs et quelques pistaches.

- Pour les abeilles -


Prélever une bonne partie de pâte d'amande que vous colorerez avec suffisamment de colorant alimentaire jaune. Façonner en petites boulettes et étirer pour donner la forme de corps alongés. Prélever une petite partie de pâte d'amande que vous colorerez en brun (avec quelques gouttes de jaune, de rouge et de bleu). Rouler en petit boudin et déposer sur le corps des abeilles pour faire 2 rayures. Faire une petite boule avec le reste de la pâte brune et coller à l'arrière des abeilles. Y enfoncer un petit bout de cure-dent que vous enroberez de pâte d'amande non colorée (pour faire les dards). Enfoncer deux graines de sésame à l'avant de chaque corps pour former les yeux. Planter deux amandes tranchées de chaque côté de chaque corps pour former les ailes. Positionner les abeilles sur les petits gâteaux en plantant un cure-dent à l'emplacement choisi et en piquant l'abeille sur le cure-dent. Décorer le sol de pistaches.

- Pour les roses -


Prélever une bonne partie de pâte d'amande que vous colorerez avec suffisamment de colorant alimentaire rouge. Commencer par faire une petite boule de forme allongée pour former le centre de la fleur autour duquel seront disposées les pétales. Former ensuite des pétales de différentes grosseurs et en entourer le centre en superposant les pétales les unes sur les autres de façon à décaler leur emplacement et à les faire se chevaucher. Ouvrir le haut des pétales vers l'extérieur comme pour une véritable fleur. Bien appuyer à la base de la fleur pour fixer les pétales. Positionner les fleurs sur les petits gâteaux en plantant un cure-dent à l'emplacement choisi et en piquant les fleurs sur le cure-dent.




Temps de préparation : 3 heures
Temps de cuisson : 22 à 25 minutes
Quantité obtenue : 18 cupcakes

Read More
Desserts légers

Crème légère à l'orange sanguine

lundi, avril 07, 2008

Le temps des oranges sanguines est presque fini. Elles abondaient depuis février chez l'épicier, je ne pouvais plus passer à côté sans avoir envie de les essayer. Leur saveur n'est pas si différente de celle des oranges sucrées classiques. C'est plutôt leur couleur, d'un beau rouge vif, qui donne envie de les croquer.

Je ne connaissais pas ces oranges il y a encore quelques mois. Enfin, j'en avais entendu parler, mais nous n'avions pas été présentés. Orange sanguine, voici Bibitte à sucre... Bibitte à sucre, dis bonjour à Orange sanguine. Mmm... les deux semblent faire bon ménage. Alors comment combine-t-on le goût délicat de l'orange à celui du sucre sans que son arôme ne se perde? Une petite crème toute simple, voilà le secret!


Un bon moyen de déguster le parfum subtil de l'orange sans le perdre sous une montagne de sucre et d'ingrédients compliqués. Un plaisir tout léger à s'offrir sans culpabilité. Un bon petit goût d'orange et une texture parfaitement veloutée. Sans beurre, sans oeufs, sans regrets!

J'ai déniché cette recette chez Eryn et sa folle cuisine. À l'origine, elle était préparée avec du citron, une version que je compte bien essayer aussi. Merci Eryn, tu as toujours de bonnes idées!

Ingrédients :

  • 250 ml de lait 1%
  • 40 grammes de sucre
  • 2 cuillère à table de fécule de maïs
  • Le zeste finement rapé d'une orange sanguine
  • 4 cuillères à table de jus d'orange sanguine (1 orange et demi pour moi)
  • Suprêmes d'orange sanguine et noix de coco (pour décorer)

Préparation :

Dans une casserole, verser le sucre, le zeste rapé de l'orange et la fécule de maïs. Bien mélanger. Creuser un puit au centre du mélange et ajouter le lait progressivement en délayant à la fourchette. Ajouter le jus d'orange.

Porter à ébullition sur feu moyen-vif en remuant constamment et rapidement. Lorsque le mélange bout, baisser le feu et laisser frémir encore une ou deux minutes, sans cesser de remuer (afin que ça ne colle pas).

Verser dans deux petites verrines, laisser refroidir à température ambiante puis réfrigérer jusqu'au moment de servir.

Décorer de suprêmes d'orange sanguine et saupoudrer de noix de coco.




Temps de préparation : 5 minutes
Temps de cuisson : 5 minutes
Quantité obtenue : 2 petites verrines


Read More
Desserts légers

Le Darjeeling pouding

samedi, avril 05, 2008

Je suis toujours très inspirée par les films que je vois. Récemment, j'ai eu le bonheur de découvrir le nouveau film de Wes Anderson, The Darjeeling Limited.

Pour vous mettre en contexte, Wes Anderson, c'est celui qui a réalisé Bottle Rocket (1996), Rushmore (1998), The Royal Tenenbaums (2001) et The Life Aquatic with Steve Zissou (2004). Cette année, il nous a offert The Darjeeling Limited.

Trois frères disfonctionnels qui ne se sont pas parlé depuis la mort de leur père s'engagent dans un voyage en train à l'autre bout de l'Inde dans le but de reformer les liens fraternels qui les unissent. Leur quête spirituelle dérive rapidement dû à une série de circonstances diverses (des anti-douleurs illégaux, du sirop pour la toux indien et du poivre de cayenne en vaporisateur sont mis en cause... je ne vous en dis pas plus...) et ils se retrouvent en plein désert avec leurs onze valises, leur imprimante et leur machine à laminer... Dès cet instant, un tout nouveau voyage débutera pour eux.



Comme dans tous les films de Wes Anderson, les thèmes de la famille, de l'être humain en crise et de la remise en question sont bien présents. Le tragique se mélange au comique et nous sommes sans cesse entrainer dans des directions différentes. Les comédiens de prédilection de Wes Anderson sont encore au rendez-vous (Owen Wilson, Jason Schwartzman, Bill Murray, Anjelica Huston) et de nouveaux entrent en scène (Adrien Brody et Natalie Portman). Pour résumer, je dirais que c'est hors normes, c'est lunatique, c'est décalé et c'est touchant. Et il ne faut surtout pas manquer le court film d'introduction, "Hotel Chevalier"...


Bon, est-ce que je vous ai convaincu d'aller le louer au vidéoclub maintenant? En attendant, vous pouvez toujours vous rabattre sur ce délicieux pouding que le film m'a donné envie de réaliser. Du thé Darjeeling, de la cardamome, de la cannelle, du gingembre... ça goûte l'Inde! Je l'ai même dégusté en écoutant du Ravi Shankar. Vous ne pourrez pas dire que je n'étais pas dans l'ambiance... Je sais, les verres à thé sont marocains... mais ils sont tellement beaux, je voulais vous les montrer!

Une recette inspirée de celle de Cléa, que vous trouverez juste ici.

Ingrédients :
  • 125 ml (1/2 tasse) d'eau
  • 1/2 cuillère à thé d'agar-agar
  • 2 sachets de thé Darjeeling (thé noir)
  • 2 clous de girofle entiers
  • 4 gousses de cardamome ouvertes et grattées
  • 1/2 cuillerée à thé de cannelle moulue
  • 1 pincée de gingembre moulu
  • 3 cuillères à thé de sucre non raffiné (sucre roux ou brun)
  • 125 ml de lait
  • 1 pincée de cardamome moulue



Préparation :


Mélanger l'agar-agar avec l'eau et porter à ébullition dans une petite casserole. Une fois que l'eau bout, baisser le feu et ajouter les sachets de thé et les épices. Laisser bouillir légèrement pendant 1 minute et demi, puis éteindre le feu. Verser le sucre dans la casserole tout en remuant, puis laisser reposer 5 minutes.

Pendant ce temps, faire chauffer le lait au micro-ondes ou dans une autre casserole jusqu'à ce qu'il soit un peu plus que tiède, soit à la température du corps (touchez du bout du doigt, et si vous ne sentez aucune variation de chaleur, c'est que c'est prêt!). Ajouter au mélange précédent et remuer.

Enlever les sachets de thé en les pressant bien, puis verser le mélange dans des petits verres à travers un tamis pour filtrer les épices. Laisser refroidir 30 minutes, puis mettre au réfrigérateur pour une heure minimum. Saupoudrer de cardamome moulue au moment de servir.




Temps de préparation : 10 minutes
Temps de pause : 5 minutes
Temps de cuisson : 4 minutes
Quantité obtenue : 2 petites verrines


Read More
Thématiques culinaires

Thématique marocaine

jeudi, avril 03, 2008

Vous avez dit Maroc?

Le Maroc est appelé en arabe Al-Maghrib, ce qui se définit par « le couchant » ou « l’occident », ou plus complètement Al-Maghrib Al-Aqsa, ce qui se définit par « le couchant lointain » ou « l’extrême occident ».

Le nom français Maroc dérive lui de la prononciation espagnole de Marrakech, Marruecos, ville du centre du pays fondée en 1062 et qui fut la capitale de trois dynasties (Almoravides, Almohades et Saadienne). De cette prononciation dérive également Marrocos (en portugais), Morocco (en anglais), et Marokko (en allemand, norvégien et néerlandais), les Persans l’appelant carrément Marakech. Les Turcs, eux, l’appellent Fas qui vient de l’ancienne capitale du Maroc sous la dynastie alaouite (avant 1912), Fès.

Ce pays du désert recèle de magnifiques lieux... Voyez vous-mêmes :





Et pour terminer, quelques proverbes marocains , assez amusants puisque complètement débiles (si vous y comprenez quoi que ce soit, expliquez-les moi!) :

- Celui qui prend son dîner avec les enfants, se réveille en ayant faim.
- Chauve avec argent, donnez moi sa tête que je la couvre de baisers.
- Fait comme ton voisin ou change la porte de ta maison.
- La langue n'a pas d'os.
- Le sang ne deviendra jamais de l'eau.
- Quand la tresse grandit, il n'y a plus ni petite ni grande.
- Si la pêche pouvait guérir, il aurait du commencer par soi-même.
- Si tu ne peux pas être une étoile au firmament, soit une lampe chez toi.
- Cent et une pensée valent mieux qu'un coup de ciseaux.
- Si le masculin se lève, l'oeil s'éteint.
- Le félin décède le premier jour.
- Celui que les jours lui ont donner, il peut danser avec ses manches.
- Si tu vois quelqu'un monter un tronc d'arbre, tu lui dis "Félicitations pour ton cheval".

Après ces mots pleins d'esprit... (hum, hum...), on va se remplir la panse!


Le Maroc au menu!

Plat principal : Tajine d'agneau aux pruneaux
Dessert : Escargots à la pate de dattes et d'amandes
Breuvage : Thé à la menthe



Read More
Plats principaux

Tajine d'agneau aux pruneaux

jeudi, avril 03, 2008

Un plat principal sucré, voilà qui tombe dans mes goûts! J'ai choisis un grand classique de la cuisine marocaine, mais qui semble faire l'unanimité auprès des gens comme le mets le plus représentatif de leur culture, j'ai nommé la tajine!

Maintenant que j'ai fais connaissance avec l'agneau (juste ici), je peux me permettre de le cuisiner un peu plus souvent. Et puis le mélange des saveurs m'intriguait trop pour que je n'essaie pas. Pruneaux, cannelle, viande, amandes, épices... c'est tellement évocateur!

Le pire, c'est qe je ne possède même pas de tajine... Heureusement que ce n'est pas obligatoire à la préparation. Mais j'avoue que pour la présentation, ça aurait donné un bel effet d'apporter ce plat à la table dans sa tajine en terre cuite. Dépaysement garanti! On le décore, fidèle à la tradition, d'amandes grillées, de sésame doré et de quartiers d'oeuf cuit dur pour une présentation des plus jolies.

Merci à Céline du Palais des délices (recette originale ici), qui continue de m'inspirer avec ses recettes du monde. Si vous cherchez des recettes marocaines ou algériennes, passez faire un tour chez elle. Cette recette est pour une personne. Augmenter proportionnellement les quantités selon le nombre d'estomacs à nourrir. J'ai un peu bonifié la sauce (voir les quantités entre parenthèses)... c'est tellement bon!

Ingrédients :


  • 250 grammes de viande d'agneau en cubes
  • 1 pincée de safran pur de bonne qualité pilé
  • 1/2 cuillère à thé de cannelle moulue
  • 1/2 cuillère à thé de ras-el-hanout (mélange d'épices à couscous)
  • 1/2 cuillère à thé de gingembre en poudre
  • 1/2 oignon haché
  • Sel et poivre au goût
  • Un peu d'huile végétale

Sauce

  • 125 grammes de pruneaux (175 grammes pour moi)
  • 25 grammes de beurre (40 grammes pour moi)
  • 25 grammes de sucre semoule (40 grammes pour moi)
  • 1/4 de cuillère à thé de cannelle moulue (pour les pruneaux)
  • 2 cuillères à table d'amandes grillées
  • 1 cuillère à table de graines de sésame dorée
  • 1 oeuf cuit dur en quartiers (facultatif)

Préparation :

Dans une marmite, faire revenir les oignons hachés dans l'huile sur feur moyen sans les colorer puis ajouter les morceaux de viande et les faire revenir également quelques instants, jusqu'à ce que les oignons soient translucides et que la surface de la viande ait légèrement changé de couleur.

Ajouter les épices (sauf la cannelle réservée aux pruneaux), sel et poivre et ajouter de l'eau en quantitée suffisante pour recouvrir la viande.

Couvrir la marmite et amener à ébulition. Baisser le feu et laisser mijoter ainsi à couvert pendant une bonne demi-heure.


Sauce

Pendant ce temps, mettre le beurre, le sucre, la cannelle réservée aux pruneaux et un petit verre d'eau dans une petite casserole avec les pruneaux. Porter à ébullition sur feu moyen, puis couvrir et baisser le feu. Laisser cuire le mélange à feu doux pendant 10 à 15 minutes.

Après ce temps, quand la viande est cuite, la retirer sur une assiette à part et verser dans la marmite le mélange aux pruneaux avec leur sauce. Laisser réduire à feu foux jusqu'à ce que la sauce devienne onctueuse.

Remettre les morceaux de viande dans la marmite quelques instants pour les réchauffer en mélangeant un peu. Gouter la sauce et rectifier l'assaisonnement en épices, sel, poivre, ou eau au besoin (Si vous ajoutez de l'eau, laisser l'ensemble mijoter encore un peu pour que la sauce garde tout son côté "velouté").

Au moment de servir, dresser la viande dans un plat, décorer avec les pruneaux, la sauce onctueuse et parfumée et terminer en parsemant le plat d'amandes emondées frites et de graines de sésames. Terminer en ajoutant (si désiré) les quartiers d'oeufs durs sur le pourtour du plat.

Servir sans attendre, très chaud.


Verdict :

Moi :
"J'ai adoré ce mets! Des saveurs complètement différentes de ce que nous sommes habitués à manger ici au Québec. La sauce est tellement veloutée, c'est incroyable! La viande était très tendre et fondait dans la bouche. J'ai juste mis un peu trop de sucre dans la sauce... mais c'était tout-de-même très bon. Un seul petit travers : Ça manque de légumes ce truc!"




Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 45 minutes
Quantité obtenue : 1 portion


Read More

Qui suis-je ?

Ma photo
Jasmine
Notre-Dame-des-Prairies, Québec, Canada
Bienvenue chez moi! La cuisine végane gourmande et savoureuse est mon loisir, mon exutoire et ma passion. Venez découvrir mes recettes et partager avec moi vos impressions!
Afficher mon profil complet

Prix 2020

Prix 2020

Prix 2019

Bannières pour Les Meilleurs Blogs Culinaires de 2019

On cherche, on trouve!

Catégories

  • Autres (130)
  • Biscuits (142)
  • Boissons (79)
  • Bonbons et chocolats (60)
  • Boulangerie (23)
  • Carrés et barres (111)
  • Cheesecakes (38)
  • Confitures et conserves (128)
  • Cupcakes (54)
  • Défis culinaires variés (84)
  • Défis Daring Bakers (55)
  • Défis Tuesdays with Dorie (99)
  • Déjeuners (95)
  • Desserts légers (166)
  • Entrées (106)
  • Gâteaux et poudings (173)
  • Gourmandises et grignotines (107)
  • Index des recettes (27)
  • Muffins et petits pains (48)
  • Pâtisseries (26)
  • Plats principaux (158)
  • Repas légers (121)
  • Soupes et salades (88)
  • Tartes salées et quiches (29)
  • Tartes sucrées (175)
  • Thématiques culinaires (42)

Sections spéciales

Sections spéciales

Archives

  • ►  2025 (8)
    • ►  juin (1)
    • ►  avril (1)
    • ►  mars (1)
    • ►  février (2)
    • ►  janvier (3)
  • ►  2024 (25)
    • ►  décembre (1)
    • ►  novembre (4)
    • ►  octobre (4)
    • ►  septembre (2)
    • ►  août (1)
    • ►  juillet (1)
    • ►  juin (3)
    • ►  mai (1)
    • ►  avril (2)
    • ►  mars (1)
    • ►  février (2)
    • ►  janvier (3)
  • ►  2023 (24)
    • ►  décembre (2)
    • ►  novembre (3)
    • ►  octobre (3)
    • ►  septembre (3)
    • ►  août (3)
    • ►  juillet (1)
    • ►  juin (3)
    • ►  mai (1)
    • ►  avril (2)
    • ►  mars (1)
    • ►  janvier (2)
  • ►  2022 (37)
    • ►  décembre (2)
    • ►  novembre (1)
    • ►  octobre (3)
    • ►  septembre (2)
    • ►  août (2)
    • ►  juillet (5)
    • ►  juin (3)
    • ►  mai (5)
    • ►  avril (2)
    • ►  mars (4)
    • ►  février (3)
    • ►  janvier (5)
  • ►  2021 (41)
    • ►  décembre (4)
    • ►  novembre (4)
    • ►  octobre (4)
    • ►  septembre (5)
    • ►  août (4)
    • ►  juillet (3)
    • ►  juin (3)
    • ►  mai (2)
    • ►  avril (3)
    • ►  mars (4)
    • ►  février (4)
    • ►  janvier (1)
  • ►  2020 (60)
    • ►  décembre (4)
    • ►  novembre (3)
    • ►  octobre (5)
    • ►  septembre (4)
    • ►  août (4)
    • ►  juillet (5)
    • ►  juin (6)
    • ►  mai (5)
    • ►  avril (7)
    • ►  mars (7)
    • ►  février (2)
    • ►  janvier (8)
  • ►  2019 (76)
    • ►  décembre (8)
    • ►  novembre (5)
    • ►  octobre (7)
    • ►  septembre (6)
    • ►  août (7)
    • ►  juillet (5)
    • ►  juin (7)
    • ►  mai (5)
    • ►  avril (7)
    • ►  mars (7)
    • ►  février (4)
    • ►  janvier (8)
  • ►  2018 (61)
    • ►  décembre (7)
    • ►  novembre (5)
    • ►  octobre (7)
    • ►  septembre (4)
    • ►  août (5)
    • ►  juillet (4)
    • ►  juin (6)
    • ►  mai (4)
    • ►  avril (5)
    • ►  mars (3)
    • ►  février (5)
    • ►  janvier (6)
  • ►  2017 (47)
    • ►  décembre (2)
    • ►  novembre (2)
    • ►  octobre (4)
    • ►  septembre (3)
    • ►  août (4)
    • ►  juillet (5)
    • ►  juin (4)
    • ►  mai (4)
    • ►  avril (2)
    • ►  mars (5)
    • ►  février (3)
    • ►  janvier (9)
  • ►  2016 (84)
    • ►  décembre (6)
    • ►  novembre (4)
    • ►  octobre (7)
    • ►  septembre (4)
    • ►  août (6)
    • ►  juillet (5)
    • ►  juin (4)
    • ►  mai (10)
    • ►  avril (26)
    • ►  mars (4)
    • ►  février (3)
    • ►  janvier (5)
  • ►  2015 (65)
    • ►  décembre (5)
    • ►  novembre (5)
    • ►  octobre (6)
    • ►  septembre (4)
    • ►  août (3)
    • ►  juillet (6)
    • ►  juin (4)
    • ►  mai (6)
    • ►  avril (4)
    • ►  mars (7)
    • ►  février (6)
    • ►  janvier (9)
  • ►  2014 (74)
    • ►  décembre (8)
    • ►  novembre (5)
    • ►  octobre (9)
    • ►  septembre (5)
    • ►  août (6)
    • ►  juillet (5)
    • ►  juin (5)
    • ►  mai (6)
    • ►  avril (5)
    • ►  mars (6)
    • ►  février (4)
    • ►  janvier (10)
  • ►  2013 (71)
    • ►  décembre (3)
    • ►  novembre (4)
    • ►  octobre (8)
    • ►  septembre (5)
    • ►  août (6)
    • ►  juillet (6)
    • ►  juin (7)
    • ►  mai (5)
    • ►  avril (6)
    • ►  mars (4)
    • ►  février (6)
    • ►  janvier (11)
  • ►  2012 (106)
    • ►  décembre (8)
    • ►  novembre (7)
    • ►  octobre (9)
    • ►  septembre (8)
    • ►  août (5)
    • ►  juillet (10)
    • ►  juin (10)
    • ►  mai (12)
    • ►  avril (8)
    • ►  mars (6)
    • ►  février (10)
    • ►  janvier (13)
  • ►  2011 (175)
    • ►  décembre (11)
    • ►  novembre (14)
    • ►  octobre (12)
    • ►  septembre (12)
    • ►  août (16)
    • ►  juillet (16)
    • ►  juin (15)
    • ►  mai (16)
    • ►  avril (14)
    • ►  mars (16)
    • ►  février (14)
    • ►  janvier (19)
  • ►  2010 (220)
    • ►  décembre (24)
    • ►  novembre (17)
    • ►  octobre (18)
    • ►  septembre (20)
    • ►  août (18)
    • ►  juillet (19)
    • ►  juin (19)
    • ►  mai (15)
    • ►  avril (17)
    • ►  mars (18)
    • ►  février (15)
    • ►  janvier (20)
  • ►  2009 (255)
    • ►  décembre (27)
    • ►  novembre (28)
    • ►  octobre (25)
    • ►  septembre (20)
    • ►  août (22)
    • ►  juillet (23)
    • ►  juin (21)
    • ►  mai (18)
    • ►  avril (18)
    • ►  mars (18)
    • ►  février (16)
    • ►  janvier (19)
  • ▼  2008 (259)
    • ►  décembre (25)
    • ►  novembre (25)
    • ►  octobre (20)
    • ►  septembre (16)
    • ►  août (20)
    • ►  juillet (15)
    • ►  juin (23)
    • ►  mai (17)
    • ▼  avril (15)
      • Machu Picchu - Le retour (partie 1)
      • Cheesecake Pops - Daring Bakers
      • Machu Picchu - J'arrive!
      • Financiers à la pistache
      • Barres tropicales à la goyave
      • Marmelade d'oranges sanguines
      • Crème de pistache choco-noisette
      • Cupcakes Birds and Bees!
      • Crème légère à l'orange sanguine
      • Le Darjeeling pouding
      • Thématique marocaine
      • Tajine d'agneau aux pruneaux
      • Escargots à la pate de dattes et d'amandes
      • Thé à la menthe
      • Confiture de bleuets à l'agar-agar
    • ►  mars (27)
    • ►  février (29)
    • ►  janvier (27)
  • ►  2007 (142)
    • ►  décembre (26)
    • ►  novembre (16)
    • ►  octobre (19)
    • ►  septembre (17)
    • ►  août (13)
    • ►  juillet (13)
    • ►  juin (10)
    • ►  mai (12)
    • ►  avril (12)
    • ►  mars (4)

Abonnés

Un site à voir!

Un site à voir!

Sites favoris (en français)

  • Fit miam
  • Isa complètement vedge
  • K pour Katrine
  • La cuisine de Jean-Philippe
  • Mamzelle Betterave
  • Prana
  • Sans foie ni l'oie
  • Silk

Sites favoris (en anglais)

  • Bosh!
  • Connoisseurs Veg
  • Elavegan
  • Fat free vegan kitchen
  • Feasting on Fruit
  • Foodgawker
  • Forks over knives
  • Gluten Free Vegan Pantry
  • Green Smoothie Gourmet
  • Isa Chandra Moskowitz
  • Joey's Plate
  • Kate Flowers
  • Lazy Cat Kitchen
  • Minimalist Baker
  • Nest and glow
  • Nourishing Amy
  • Oh She Glows
  • Peta
  • Quite good food
  • Raw Food recipes
  • Raw Revive
  • Shine with Nature
  • Sweetly Raw
  • Tastespotting
  • The Big Man's World
  • The Green Life
  • The Hidden Veggies
  • The Loopy Whisk
  • The Tasty K
  • The Vegan Society
  • The Vegan Stoner
  • Thug Kitchen
  • Unconventional Baker
  • Vegan with curves

Liens pratiques

  • Conversions culinaires - pour les copines européennes
  • Cogito - Mon entreprise
Jasmine Bruneau's Profile
Jasmine Bruneau's Facebook profile
Create Your Badge
Merci d'être passé me voir! Vos commentaires sont toujours très appréciés.

Logo JasmineCuisine par Cogito | Intégration par Siatris


@2020 JasmineCuisine, Québec, Canada

Présenté par Blogger.